Rire Et Dérision

problématique "Nous pouvons nous demander quels sont les enjeux et les particularités de ce poème ?" nous étudierons dans un premier temps le Spleen du poète, et nous continuerons notre étude sur la nécessité de l'évasion et l'humour puis l'auto-dérision.     I - Le spleen : Le monde où vit Jean Laforgue, le monde terrestre, est bien plat en effet nous pouvons voir avec le vers 1 : "Oui, ce monde est bien plat." Dans ce poème l'angoisse, c'est la mort et le poète l'attend. Dans ce poème, le

Pouvons-nous rire de tout ? Rire sur des sujets graves est aujourd’hui un signe évident de démocratie dans notre société. Or la raison nous pousserait à garder notre sérieux face à ces situations tragiques et graves. D’autant plus qu’il pourrait choquer et offenser plus d’un. On est donc amener à se demander si tout sujet pouvait être un sujet de plaisanterie, de moquerie ou de dérision ? En d’autre terme, pouvons-nous rire de tout ? L’article de Pierre Siankowski « peut-on rire de tout » tend

III – Le moyen "supérieur" pour tourner en dérision : Dans le corpus, on nous a présenté quatre textes que nous avons étudié, comparés et analysés. Nous avons travaillé avec un poème de Verlaine, nommé Monsieur Prudhomme, avec Tribulat Bonhomet de Villiers de L’Isle-Adam, une pièce de théâtre, Ubu roi d’Alfred Jarry et enfin, un texte de Léon Bloy intitulé "Les affaires sont des affaires". Dans un premier temps, je vous expliquerai quel moyen m’a le plus touché et pourquoi, ensuite je vous

livre qui traite de ce public et surtout d’une relation d’un père qui a bien compris et accepter le handicap de ses enfants avec ces derniers. Cette fiche de lecture est une sorte de remerciement à tous les résidents que j’ai rencontré de me faire rire et de me faire vivre. II. PRESENTATION DU TEXTE ET DE L’AUTEUR « Où on va papa » est le titre de l’ouvrage écris par Jean Louis Fournier et publié en 2008 aux Edition STOCK. Ce roman a reçu le prix FEMINA la même année. Ce dernier est un livre largement

consacré à l’aspect physique du rire, Georges Minois évoque la possibilité de déclencher mécaniquement le rire. Selon vous, est-il souhaitable que l’on puisse faire rire de manière mécanique? Tous les humains savent rire et ce, dès la naissance. Rire ne s’apprend pas, contrairement aux langues, à marcher… On a souvent entendu dire que le rire est contagieux et on note dès lors une certaine empreinte cognitive au rire qui s’apparente à un contexte social. Rire, serait donc dans la nature de l’Homme

trop de vertu souffrent de n'être dûment traités. Occupant lui-même, à Rome, un poste prestigieux qu'il n'apprécie pas tellement mais qu'il a obtenu facilement, Du Bellay se place presque au même niveau que ces courtisans. Il pratique ici l'auto dérision. Il se demande également si « l'ignorance attire le bonheur » et nous dit discrètement qu'il est malheureux. Malgré cela, certains sonnets des Regrets ont une valeur purement et simplement moraliste ou descriptive. Du Bellay ne se caractérise

En ces temps de campagne électorale, les politiciens sont souvent les cibles des humoristes. Or, on semble considérer le rire comme porteur d’un message. Aussi, parait-il nécessaire de se demander si le rire est un contre-pouvoir politique. Il me semble nécessaire d’analyser tout d’abord le rôle du rire dans la politique avant d’en constater ses limites. Tout d’abord, il semble opportun de rappeler la définition de l’humour. C’est une forme d’esprit qui cherche à mettre en valeur avec drôlerie

représentation) ne servent-ils qu'à faire rire ? » Par son origine religieuse, le théâtre, dès ses lointains débuts, sut jouer du sérieux et de la dérision. Si la tragédie relevait très clairement de la catharsis, la comédie n'était pas en reste pour « corriger les mœurs en riant. » Aussi est-il logique de nous interroger sur cette fonction et de nous demander « si les aspects comiques d'une pièce de théâtre (texte et représentation) ne servent qu'à faire rire ». Il faut noter que l'on ne nous parle

avec des vers libres et parfois l’utilisation de rimes irrégulières (Barbara). Les aspects dominant de l’art de Jacques Prévert sont la spontanéité et l’oralité nourries des influences surréalistes. Etudions ces procédés. Ainsi, Prévert provoque le rire en jouant sur les mots comme ici : « Larima/Larima quoi / La rime à rien » (L’amiral). Un autre procédé très fréquent est celui de l’accumulation associée à l’anaphore ; par exemple : ouverture du Dîner de têtes (« Ceux qui pieusement / Ceux qui copieusement … »)

le sujet : Tartuffe de Molière ? Ubu roi de Jarry ? Ton sujet est typique puisqu'il t'est demandé de réfléchir sur une expression paradoxale : un débat sérieux peut-il s'accommoder du rire ? Le siècle classique (hormis Molière) a condamné Rabelais pour mauvais goût. Dans le Nom de la rose d'Umberto Eco, le rire est jugé satanique… En contrepartie, si Voltaire est encore lu, il le doit plus à l'irrévérence et à la fantaisie de ses contes et romans qu'à ses traités (alors qu'il aurait voulu la gloire