Risorgimento

succes ?) de depasser la notion de« due razze » ou «due popoli ». Au debut du XIX" siecle, 1'italianita caracterisait ceux du dedans; 1' italianitudine designait le residu des exclus. Bollati soutient qu' au debut du siecle, les partisans moderes du Risorgimento reconnaissaient la necessite, pour les « ltaliens », de combattre les Franc;;ais. La defense de la patria etait une fac;;on d'elargir la nation dans un cadre social essentiellement conservateur; les classes inferieures « auraient une identite et

nationaliste admire le IIe Reich et l’affaire tunisienne permet la conclusion de la Triplice. L’Italie souhaite donc, comme toute grande puissance, rayonner. Ainsi se forge peu à peu le mythe de la Grande Italie qui prend sa source idéologique dans le Risorgimento. L’impérialisme doit permettre non seulement de retrouver l’ancienne puissance, mais aussi d’offrir un débouché à l’émigration. Les débuts sont difficiles, mais en 1887, l’Ethiopie semble contrôlée. Cependant, en 1896 les Italiens subissent, face

élevé ainsi qu'un besoin de démocratie qui ne soit pas une simple façade14. Cette vague révolutionnaire est comparée à divers moments historiques, comme le Printemps des peuples de 184815,16, la chute du Rideau de fer en 198917,18, ou encore le Risorgimento italien19. Ces révolutions recourent initialement aux méthodes de contestation non violente20 détaillées dans le manuel de Gene Sharp et inspirées de celles de Gandhi ; les révolutionnaires utilisent les technologies modernes de communication

élections politiques, celles de l'Assemblée constituante, le 2 juin 1946, confirment l'affirmation de trois partis de masse, communiste, socialiste et démocrate-chrétien et le déclin du parti de notables qui avait dominé la politique italienne du Risorgimento au fascisme, le Parti libéral. Avec 35,2% des suffrages, la D.C. est consacrée premier parti italien et leader du bloc modéré. Mais c'est un leadership encore fragile. Il est menacé à droite par l'émergence d'un parti nouveau, l'Uomo qualunque

italien venu du XVI e siècle, il a gardé les instincts violents et l’énergie qui le mènent au crime comme à la passion, l ‘un et l’autre n’étant que la même manifestation d’une authentique « virtu » à l’italien, que Stendhal retrouve à l’heure du Risorgimento et des carbonari dans l’Italie du XIX e siècle. Mais Fabrice, c ‘est également Stendhal, sinon celui que fut Henry Beyle, du moins celui qu’il aurait rêvé d’être : superbe revanche du romancier par sa création romanesque, le jeune et beau Fabrice

Verdi, qui s’oriente peu à peu vers le drame lyrique. Le compositeur Italien sait particulièrement bien employer les choeurs. Verdi suit les conventions théâtrales tout en en tirant parti. Auteur de 26 opéras, le compositeur est le porte drapeau du Risorgimento. Parmi les opéras de Verdi qui concernent notre période d’étude citons : Simon Boccanegra (1857), La force du destin (1862), Don Carlos (1867), Aïda (1871), Otello 1887, Falstaff (1893). Dans les années 1880, Verdi déclarait volontiers qu’il était

l’inextricable problème de la représentation de la douzaine de nationalités qui le composent. Les forces internes visant à l’éclatement sont renforcées par la défaite, en 1859, des armées autrichiennes en Italie (formation de l’unité italienne, le « Risorgimento ») et celle de Sadowa, en 1866, contre la Prusse (l’Empire est écarté de l’État germanique en formation : la future Allemagne). 203 Séquence 6 MU02 L’Autriche-Hongrie doit mettre un terme à l’absolutisme : un compromis est trouvé.

d’admission au Master professionnel. > HISTOIRE POLITIQUE DE L’ITALIE Ce cours consiste en un condensé de l’histoire de l’Italie comme pays unifié depuis 1861. Il résume les étapes qui ont vu la constitution de l’Unité nationale au terme du Risorgimento, il expose le cadre politique de l’Italie libérale (1861-1922), il analyse conquête du pouvoir et son exercice par Mussolini durant la période fasciste (1922-1943) et il étudie la configuration politique changeante à partir de l’établissement de

des Droits de l’Homme et du Citoyen a une vocation universelle. Tous les mouvements des libéraux des années 1820,30, 40 s’inspireront de la révolution française, l’idéal de 1789 demeure un horizon. En Italie des spécialistes affirment que le risorgimento italien a commencé avec la révolution française. Guiseppe Ferrari écrira dans, La révolution et la réforme en Italie: «qu’est-ce que la France pour l’Italie? C’est plus qu’une nation, c’est une religion.»

Italiens sont invités à choisir par référendum entre la monarchie et la république. Cette dernière l'emporte avec 12,7 millions de suffrages contre 10,7 millions. Le dernier roi d'Italie Humbert II s'exile au Portugal. Le nouvel hymne national issu du Risorgimento (la période du XIXème siècle où s'élabora l'unification italienne) est adopté et l'Assemblée Constituante élit provisoirement un chef d'Etat, Enrico de Nicola. En 1947, sera adoptée une Constitution qui s'attachera à éviter le retour à la dictature