Roland Dorgelés 1818

Barbusse (1873/1935) relate l'expérience collective des tranchées en faisant le procès de la société. De nombreux autres influences sont à la racine du voyage au bout de la nuit, Vie des martyr de Geoges Duhamel (1917), Les Croix de Bois de Roland Dorgelès, l'Equipage de Joseph Kessel, ou encore Pain de Soldat d'Henri Poulaille. Tous ces auteurs anciens combattants écrivent sur la vie et la mort à travers la guerre. C'est une littérature destinée essentiellement au courant prolétarien. Dans

paysans qui éprouvent le sentiment de gâchis devant cet outrage subis par les terre fertiles de Picardie. L'image ne doit pas égarer les observateurs, car ici les cibles furent bien des hommes et non des arbres. Les mots choisis par l'écrivain Roland Dorgelès correspond de façon saisissante avec la photographie au Mont des Singes : "un grand ravin se creusait là, ses pentes recouvertes d’arbres dont la plupart étaient réduits à un moignon, ou bien déracinés et couchés de leur long dans les broussailles

Présentation de l'auteur Roland Lecavelé, dit Roland Dorgelès, né le 15 juin 1885 à Amiens et mort le 18 mars 1973 à Paris, est un journaliste et écrivain français, membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973. En 1914, bien que deux fois réformé précédemment pour raison de santé, il s'engage en se faisant appuyer par Georges Clemenceau, son patron au journal L'Homme libre. Il est versé au 74e régiment d'infanterie de ligne de Rouen le 21 août 1914. Cette année là il combat en Argonne et

tranchées Ouvrages d’histoire locale : Henri Michel : Une enfance provençale au temps de la première guerre mondiale , éditions c’est-à-dire Maurice Mistre : La légende du XV ème corps Romans : Henri Barbusse : Le feu (prix Goncourt en 1917) Roland Dorgelès : Les croix de bois, Erich Maria Remarque : À l'Ouest, rien de nouveau Sébastien Japrisot : Un long dimanche de fiançailles Le désormais incontournable Pierre Lemaitre : Au revoir la-haut Bandes dessinées : Jacques Tardi : C’était la

bois nom de l'auteur: Roland Dorgelès date d'édition:octobre 2011 collection: le livre de poche éditeur: lgf/ livre de poche catégorie : récits autobiographique de guerre genre : récit historique thème : guerre explication du titre :Le long des chemins du front, on trouvait souvent une ligne à perte de vue de croix de bois, faites à la va-vite, et posées au-dessus des cadavres de soldats allemands et/ou français. Soldats inconnus, jeunes soldats, c’est en leur hommage que Dorgelès écrit ce livre, c’est

critique de la guerre qui y est faite. Littérature : pour les mêmes raisons, elle peut être croisée avec Paroles de Poilus, Lettres et carnets du front, 1914-1918, A l’ouest, rien de nouveau (1929) d’Erich Maria Remarque, Croix de bois (1919) de Roland Dorgelès et La vie tranchée (2008) de Bénédicte des Mazery. Toutes ces œuvres décrivent les horreurs de la guerre et la dénoncent, de manière explicite ou implicite.

Orages d’acier publié en 1920, est le récit de la guerre vécue du côté allemand, basée sur les seize carnets de guerre de l’auteur, c’est l'oeuvre lucide d'un observateur attentif et minutieux qui n'a pas fait exactement la même guerre que Barbusse, Dorgelès…Car même s’il a aussi subi les bombes et les tranchées, il était gradé, ce que n'étaient pas les autres. Sa position permet malgré tout un nouveau point de vue et de suivre toute l'évolution de la guerre. Car Jünger a fait toute la guerre, de 1914

gueules cassées » de la Première Guerre Mondiale. Les croix de bois de Roland Dorgelès, par contre est un témoignage qui raconte la vie dans les tranchées durant la Première Guerre Mondiale. Ces deux œuvres ont donc un thème similaire (la Première Guerre Mondiale) mais ne narrent pas du tout les mêmes choses (M. Dugain se concentre sur la vie de « derrière », sur les « gueules cassées » ; alors que R. Dorgelès se concentre sur la vie au front, dans les tranchées). Pour continuer, un

de graves séquelles géographiques et physiques et psychiques. Par exemple, sur les lieux des tranchées, il y a encore trop de produits chimiques et toxiques qui rendent impossible la fertilité des sols et leur exploitation pour l’agriculture. Roland Dorgelès nous raconte dans un extrait des « Croix de bois » une attaque, non plus par fusils ou obus, mais par diffusion de gaz. On a également planté des forêts à la place de villages dévastés et sur les terrains criblés d’impacts de balles. De plus,

dirigé son canon ! Aux destructions par les combats s’ajoute  la « politique de la terre brûlée ». Tout ce qui pourrait être utile à l’ennemi est détruit systématiquement. 2)La vie quotidienne dans les tranchées : « les croix de bois » de Roland Dorgelès ou le « journal d'une escouade » de Henry Barbusse témoignent et nous renseignent sur «  l' enfer des tranchées » en effet pendant la guerre de position entre 1915 et début 1918, les soldats français, plus connus sous le nom de poilus, s'enterrent