Roméo Portrait Moral

engagée. Cette période de l’année est donc essentiellement concentrée sur l’étude de textes argumentatifs de genres très variés. Objectifs : Lecture : entrer dans le récit, confronter la nouvelle au fait divers dont elle s’inspire, analyser des portraits, repérer les éléments créant une tension et un effet d’attente, les fonctions de la description hugolienne, l’élasticité du temps dans le récit (temps de l’histoire / de la narration), reformuler les thèses d’un auteur. Ecriture : rédiger une lettre

Ariane un culte de substitution, le seul qu’il puisse partager. Les épanchements lyriques des débuts, avec les moments d‘extases exclamatifs, les « ô …» multipliés illustrent la passion d’après la séduction au Ritz. Les amants dressent alors leur portraits de princes sublimes de la passion, et c’est cette même image qui les emprisonne ensuite. En effet, les amants s’enferme dans les « rites » d’amour, les « cérémonial » et les « sacres ». Dans l’incipit déjà, Solal apparaissait tel un démiurge, la

condamnation (pour immoralité ou irréligion), mais cela offre également la possibilité de faire entrer plus facilement le lecteur dans un univers dont il pense qu’il est « vrai ». En outre, le roman a autant de narrateurs qu’il y a xviiie  Portrait de Montesquieu, 1728 (Musée national du château de Versailles). de personnages écrivant les lettres. De ce fait, des points de vue divergents sur un même épisode se confrontent, et le lecteur a le plaisir de saisir les incompréhensions, de

(Stendhal, La Chartreuse de Parme, II, XXV). Les appétits du corps sont parfois évoqués crûment, comme la description de l'orgasme d'Hassan dans les Premières poésies de Musset. L'amour romantique est ainsi absolu et excessif ; il subvertit la morale par sa brutalité, et suscite des jalousies fatales par son inconstance ; source de souffrance et de jouissance violentes, il foudroie et tue parfois par un mot, comme Rosette, dans On ne badine pas avec l'amour, qui tombe morte quand celui qui lui

certains points communs se dégagent : la narration d’épisodes centrés autour de personnages que le lecteur suit dans leur parcours ; une prose au service de l’action et de la peinture des sentiments. xviiie Portrait de Montesquieu, 1728 (Musée national du château de Versailles). Portrait de Jean-Jacques rousseau par Alain ramsay, 1766. siècle : du roman pastoral au roman d’analyse Avec la Renaissance, les divertissements de Cour, les modes et les comportements se transforment : les spectacles

condamnation (pour immoralité ou irréligion), mais cela offre également la possibilité de faire entrer plus facilement le lecteur dans un univers dont il pense qu’il est « vrai ». En outre, le roman a autant de narrateurs qu’il y a xviiie  Portrait de Montesquieu, 1728 (Musée national du château de Versailles). de personnages écrivant les lettres. De ce fait, des points de vue divergents sur un même épisode se confrontent, et le lecteur a le plaisir de saisir les incompréhensions, de

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 Couverture : T.C.D. : Prod DB © 20th Century Fox/DR : Roméo et Juliette • Rue des Archives/PVDE : Georges Méliès • ArtComArt/V. Tonelli : Andromaque • Collection ChristopheL : L’ami retrouvé • Collection ChristopheL : Le cahier • Rue des Archives/PVDE : Colette • © Éditions Belin Toutes les références à des

Victor Hugo témoigne de son époque qu’il est capable de décrire dans toute sa richesse et sa complexité, parce que le problème de la pauvreté et de la criminalité reste brûlant et Hugo conserve son actualité.· Les Misérables posent des questions morales et religieuses à valeur universelle sur la nature du bien et du mal· c’est pour toutes ces raisons qu’on peut considérer ce livre comme le chef-d’oeuvre qui s’est imposé comme une référence absolue du genre romanesque par sa manière de transformer

Beaumarchais et Chappe–, ont rejoint le Père-Lachaise, ce qui rendit le lieu plus attractif. L’histoire de leur amour et de leurs malheurs occupe, depuis l’époque romantique qui les a exalté, une place aussi grande dans l’imaginaire occidental que celle de Roméo et Juliette. Abélard (1079-1142), philosophe et théologien, tomba éperdument amoureux d’Héloïse (1101-1164) jeune fille lettrée et nièce du chanoine Fulbert. Il l’épousa dans le plus grand secret et ils eurent un fils. Pour le punir de cette « faute

est levée quand l'ordonnance de 1642 est renouvelée en juillet 1647 pour une durée de six mois, redonnant espoir aux acteurs et aux spectateurs. Mais un nouveau décret est promulgué le 9 février 1648, exprimant cette fois sans ambiguïté l'hostilité morale et théologique du Parlement envers le théâtre. L'interdiction est définitive, les acteurs contrevenants seront fouettés et chaque spectateur pris sur le fait devra payer une amende de 5 shillings. Plus grave encore, il ordonne la démolition des salles