Ronsard Comme Une Belle Fleur

Anthologie poétique : La fuite du temps Sommaire Préface………………………………………………………………………………… p 3-4 « Arrivé dedans Rome… » …………………………………………………………….. p 5 Jacques Grévin Sonnet à Marie…………………………………………………………………………. p 6 Pierre de Ronsard « Assieds-toi sur le bord… » ………………………………………………………….. p 7 Jean-Baptiste Chassignet « Hélas ! Qu’est ce de l’homme orgueilleux… » ……………………………… p 8 Jean Auvray A mes amis……………………………………………………………………………… p 9 Evariste de Parny Le ballet des heures…………………………………………………………………. p

auteurs…………………………………………………………2 Citation de Victor Hugo…………………………………………………………………………6 Citation de Louis Aragon extraite du poème Les yeux d'Elsa………………….7 Mon dieu, que j'aime à baiser les beaux yeux……………………………………8 De Ronsard Premier livre des Amours, (1552) Citation de Blaise Pascal extraite de l'œuvre Les passions……………….….9 La fille aux cheveux de lin……………………………………………………………………10 De Charles-Marie LECONTE DE LISLE, Chansons écossaises, IV, (1852) Citation

Charles Cros -> Le hareng saur ……………………………………………………………………2 Paul Verlaine ->Green ………………………………………………………………………………….2 Alfred de Vigny -> La mort du Loup………………………………………………………………..3 Jean de La Fontaine -> La besaçe …………………………………………………………………….3 Pierre de Ronsard -> Marie Levez-vous ma jeune paresseuse ………………………….3 François Rabelais -> La dive bouteille ………………………………………………………………..4 Charles d’Orléans -> Hiver vous n’êtes qu’un vilain ……………………………………………..4 Voltaire -> Epigramme contre Jean Fréron…………………………………………………………4

Préface Pour mon florilège, j’ai décidé de choisir comme thème, « Le temps ». En effet les auteurs dans leurs poèmes parlent beaucoup du temps de différentes manières et avec divers sentiments. Donc, mon étude sera basée sur ce thème mais parallèlement en montrant l’évolution des formes poétiques du Moyen-âge à nos jours. Ainsi nous sommes passés des formes fixes (ballades, sonnets) aux formes libres (vers libres, calligrammes) en passant par les formes régulières (odes, fables) et le

n’accepte pas de pause et enlaidit tout sur son passage. C’est pourquoi les poètes l’ont choisi comme matière de réflexion. De Musset, Coppée, Baudelaire, Ronsard, Corneille ou encore Douglas tout comme moi, souhaitons vous aider à comprendre que les jours nous sont comptés, qu’il ne faut pas s’attarder sur des détails sans importance, car les aiguilles tournent, les temps changent et rien ne sera comme cela l’était ne serait-ce qu’une seconde auparavant. Chaque instant est unique et mérite d’être

« Je vis, je meurs... »« Heureux qui comme Ulysse... »« Mignonne, allons voir si la rose... »« Quand vous serez bien vieille... »« Je vous envoie un bouquet... »« La complainte du progrès... »RECUEILSonnetsLes RegretsLes Amours de CassandreSonnets pour HélèneSecond Livre des AmoursDATE155515581545157815551955AUTEURLouise LABEJoachim DU BELLAYPierre DE RONSARDPierre DE RONSARDPierre DE RONSARDBoris VIANGROUPE/MOUVEMENT LITTERAIREEcole lyonnaise – Rennaisance (influencé Pétrarquisme)La Pléiade – Renaissance

pareil. Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté. Introduction Ronsard a maintes fois traité du thème de la belle indifférente aux

Le poème « » de Ronsard ,"Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose..." - Second livre des Amours, IV, 1578 Le second livre des Amours se termine par des poèmes consacrés à la mort de Marie. Quelle que soit l’identité de la jeune femme à qui Ronsard adresse ses vers, le poète trouve des accents d’une harmonieuse gravité pour éloigner du tombeau de la jeune femme Comme on voit sur la branche au mois de Mai la rose En sa belle jeunesse, en sa première fleur Rendre le ciel jaloux de

vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.  Introduction Ronsard a maintes fois traité du thème de la belle indifférente aux transports

Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose ; La grâce dans sa feuille, et l'amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ; Mais battue ou de pluie, ou d'excessive ardeur, Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose. Ainsi en ta première et jeune nouveauté, Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté, La Parque(1)