Rosanette

# 2ème partie (15 décembre 1845 - 23/24 février 1848). À Paris, il retourne chez Mme Arnoux ; ils travaillent maintenant avec des faïences ; elle a maintenant un autre garçon. Il connaît Rosanette dans un bal masqué. Arnoux et l´amant de Rosanette, Frédéric s´intéresse à cette femme. Frédéric tombe par 3ème fois amoureux de Mme Arnoux. Elle a des difficultés financières. Frédéric aide Senecal et lui donne de travail dans l´usine des faïences. Il pense faire à l´épouse

Mais Frédéric moreau devra d’abord se résigner à retourner vivre en province auprès de sa mère, en raison de la précarité de sa situation, avant que l’héritage inespéré de son oncle ne ljui permettre de vivre à nouveau à Paris. Il fréquente aussi rosanette une femme légère rencontré lors d’un bal masqué. Ils auront un enfant qui mourra. Frédéric aura également une liaison avec Mme Dambreuse devenue veuve de son banquier de mari ; Frédéric est aussi attiré par la politique et pendant la révolution de

lors de leur ultime entrevue, 27 ans plus tard, regrette elle son choix.. Entre temps Frédéric Moreau, devra d'abord se résigner à retourner vivre en province,avant qu'un héritage ne lui permette de vivre à nouveau à Paris. Il fréquentera ensuite Rosanette, une femme légère rencontrée lors d'un bal masqué.Frédéric aura également une liaison avec Madame Dambreuse. C'est pourtant avec Deslauriers, son meilleur ami, lui aussi accablé de désillusions, que Fréderic  tirera "l'ultime leçon de leur éducation

son argent « ayant mangé les deux tiers de sa fortune, il vivait en petit bourgeois » (Troisième partie, Chapitre VII, p. 456). Du côté sentimental, Frédéric voue à Mme Arnoux, dès leur première rencontre, un amour éternel. Même les liaisons avec Rosanette, Mme Dambreuse et Louise Roque, ne réussiront jamais à faire oublier le seul véritable amour de Frédéric. Quant à celui-ci, il échoue à cause d'un manque de courage constant. Tellement amoureux, au point d'être incapable de vraiment aimer tout autre

se succédaient, […] On se lançait de loin une orange, un bouchon ; on quittait sa place pour causer avec quelqu’un. » Brouhaha qui fait place à une focalisation picturale sur les convives attablées et ce qu’ils sont en train de faire. « Souvent Rosanette se tournait vers Delmar, immobile derrière elle ; Pellerin bavardait, M. Oudry souriait. » Cette description a pour but de définir clairement une ambiance où Frédérique se sent isolé, observateur, il ne prend pas part à ces conversations. Conversations

un des buts premiers de l’existence même si les codes sociaux sont encore très marqués. Dans l’Education sentimentale, Frédéric Moreau est partagé entre une bourgeoise vertueuse, Mme Arnoux, avec laquelle il vit un amour idéal jamais consommé, et Rosanette, qui lui fait découvrir les plaisirs de l’amour sensuel. Cependant, même si la plupart des romans représentent de façon plus ou moins exacte la réalité de leur époque, certains auteurs ne s’inscrivent pas dans cette logique temporelle. Ainsi

ont comparé la structure et l’écriture à L’Éducation sentimentale de Flaubert, dont il constitue une forme de réécriture : Frédéric Moreau tombe amoureux de Mme Arnoux, mais leur relation ne se concrétise jamais. Il entretient des relations avec Rosanette (comme Aurélien avec Simone), une demi-mondaine qu’il n’aime pas vraiment. Le rendez-vous qu’il obtient de Mme Arnoux est empêché (le jour où elle doit le rejoindre) car l’enfant de Mme Arnoux a le croup et elle doit le veiller. Par ailleurs

le regard désinvolte de son héros sur les évènements pourtant importants de son époque. A la fin de la troisième partie, l'auteur amorce la fin de son œuvre ; après la faillite et la fuite de M. Arnoux, Frédéric, tour tour déçu par ses maitresses Rosanette et Mme Dambreuse, repart pour Nogent. Dans le train, il évoque son passé et particulièrement sa relation avortée avec Louise. A son retour sur Paris, il assiste la fin du coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte et la mort de son ami Dussardier. Comment

Tout au long du roman, il n’épargnera pas le jeune Frédéric, dont la passion pour Madame Arnoux, quoique noble et sincère, ne connaîtra aucun accomplissement véritable : enfermé dans une passivité rêveuse et narcissique, c’est avec une courtisane, Rosanette, qu’il aura une liaison: « Dans (sa) compagnie, quand il lui arrivait d’avoir le cœur ému, il se rappelait immédiatement son grand amour » !

désir d’un au-delà que rien ne peut combler, d’où cette « envie plus profonde ». Mme Arnoux est un objet amoureux car elle fixe le désir et parallèlement suscite ce manque éternel. Il est impossible d’y accéder ; à défaut, Frédéric se contentera de Rosanette. Revenir au roman, c’est combler ce manque par le récit : la négresse, le châle… « Cette beauté se dérobe, il ne trouve jamais que ce qui l’intercepte » écrivait Gaëtan Picon. La lumière de l’absolu est interceptée par la réalité, et le roman ne