Rousseau Tragédie

la plus « insoutenable », la plus « poussée au paroxysme » de la pièce, puisqu’elle en est le dénouement tant attendu. Ainsi, la mort si prévisible de Dom Juan est tant poussée au tragique qu’elle en devient comique, presque à la caricature de la tragédie. La réplique de Sganarelle conforte cette idée : il énonce une sorte de morale de l’histoire, mais aussi et surtout, demande « [s]es gages !» ce qui tend à tourner la scène en dérision. Dissertation : Définir : valeur, grossissement des effets

Chant III, 17 Il n'est point de serpent ni de monstre odieux,Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux :D'un pinceau délicat l'artifice agréableDu plus affreux objet fait un objet aimable.Ainsi, pour nous charmer, la Tragédie en pleursD'Œdipe tout sanglant fit parler les douleurs ,D'Oreste parricide exprima les alarmes ,Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes,Vous donc, qui d'un beau feu pour le théâtre épris,Venez en vers pompeux y disputer le prix,Voulez-vous sur la scène étaler

tuer, de « Ils s’assirent l’un en face de l’autre » jusqu’à « et resta silencieux », montrez que l’auteur a su utiliser les bruitages pour rendre la scène émouvante. 3°) Le tragique : (6points) Dans Antigone, le Chœur dit : « c’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir. » Dans Des souris et des hommes, il semble que cette mécanique infernale qu’est le tragique ait été mise en place dès le début : - A)en quoi le lieu choisi pour l’incipit du récit est-il significatif

crédules dans Tartuffe ou l'Imposteur, de l'avarice dans L'Avare et des faux savants - il y vise en particulier la médecine - dans Le Malade imaginaire. La tragédie tente, elle aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières : d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel

il n'était point encore parvenu à écrire des tragédies d'aussi belle venue, bien qu'il se soit essayé à la tragédie sanglante avec Titus Andronicus, car il se contentait encore, même s'il les transformait selon son génie propre, de se servir des anciennes méthodes ; c'est-à-dire qu'il fait encore dans Roméo et Juliette et dans Jules César. Mais une nouvelle tragédie, Hamlet, dont la version devait être conçue comme une imitation des premières tragédies de Sénèque, brise ce cadre. Ce que l'auteur a

sorte de manifeste du drame romantique : Stendhal, Racine et Shakespeare, Victor Hugo, Preface de Cromwell et Alfred de Vigny, Lettre à Lord. Erigeant le modele le theatre de Shakespeare, les romantiques veulent se liberer des contraintes de la tragedie classique. Est rejeté egalement le code de la bienseance classique qui excluait l’emploi d’un vocabulaire courant ou familier autant que la representation sur scene d’actes violents. Puisque le drame romantique se veut un « miroir » du monde

Langage irréel (ex : dans Le Cid, langage très soutenu et en vers) - Evocation parfois même de la poésie (ex : stances de Rodrigue) - Décalage d’époque, des codes et des idéologies (ex : idéologie courtoise du Cid, pouvoir des dieux dans la tragédie avec Œdipe dans Antigone) - Stéréotypes et thèmes redondants - Psychologie caricaturale (ex : Agrippine, Néron ont des psychologies énormément complexes, Néron sadique au paroxysme) => miroir déforment - Amplification des registres

après sa mort. De 1643 à 1651, après la mort de Richelieu, et durant la période de la Fronde, la crise d’identité que traverse la France se retrouve dans l’œuvre de Corneille : il règle ses comptes avec Richelieu dans la Mort de Pompée, donne une tragédie de la guerre civile avec Rodogune et développe le thème du roi caché dans Héraclius, Don Sanche et Andromède, s’interrogeant sur la nature même du roi, subordonné aux vicissitudes de l’histoire, en lui faisant ainsi gagner en humanité. À partir

fuir, mais la reine refuse. Elle veut encore essayer de se rapprocher de son beau-fils. Elle envoie donc sa nourrice le chercher afin de lui proposer le trône. 3. Genre théâtral de la pièce. Cette pièce appartient au genre théâtral de la tragédie. Elle est fondée sur l’idée de fatalité qu’on ne peut rien contre le destin. Elle veut émouvoir le spectateur car il est question de vie ou de mort. 3.1. Personnages. Les personnages sont de rang élevé, puisqu’on parle d’un roi, d’une reine

surprise dans le public. DENOUEMENT : achèvement et résolution de l'action. STICOMYTHIE : dialogue de tragédie où les interlocuteurs se répondent vers sur vers . DIDASCALIES : tout ce qui n'est pas le « texte à dire », indications temporels, de lieu... DRAMATURGIE : art de la composition des pièces de théâtre . DRAME : désigne un type de pièces intermédiaire entre la tragédie et comédie . INTRIGUE : ensemble des événements résultant des intentions agissantes des personnages .