Royaume de Loango

celle-ci en délègue quelquefois, pour des raisons de financement ou de savoir-faire, la construction et l'exploitation à des entreprises privées en contrepartie de la perception d'un péage (c'est le cas de la route Pointe Noire Dolisie et Pointe Noir- Loango et à Dakar en parle de l’auto route de Dakar vers Thiès). La voirie, qui comprend l'ensemble des voies routières, présente la particularité d'être dans tous les pays un espace public, ouvert à tous gratuitement (sauf évidemment les voies privées ou

alors que l’installation des Fangs au nord commença à partir de la fin du XVIIIe siècle. C’est ce dernier groupe qui a fourni la migration la plus importante au Gabon. La migration de ces populations est souvent attribuée à la décadence des royaumes congolais, due à plusieurs guerres de succession, aux contacts avec les Européens, à l’introduction du christianisme, aux ravages de la traite des Noirs, à la poussée islamique du nord, qui a porté au déplacement de plusieurs peuples vers le sud

et Vili. De plus, le Gabon a été une périphérie ou une province historique du Congo. Les entités sociopolitiques du Gabon7 ont été soit vassales soit énormément influencées par celles du Congo dont les deux principales ont été celles des Téké et du Loango.8 L’histoire des relations congolo-gabonaises est caractérisée par : une origine coloniale commune, un système d’exploitation économique similaire et complémentaire, des institutions administratives promouvant la solidarité territoriale, la balade

pénétration au lœur de l'Afrique ». Ou bien encore, reprenant à revers les voyages de 4 50 LE l'AHTAGE DE L'aFRIQUE et Mungo-Park le l'ouest, traverse tout le de René Gaillié, il se dirige ver^ Bornou, visite Kano, Kalsina, arrive royaume du Sokoto, à Saï sur le Niger, franchit le fleuve sur ce point el, s'enfonçant de nouveau dans les terres, marche droit sur Tombouctou. 11 atteint celte ville, y séjourne sept mois et repart de plus belle pour Kouka et le lac

passerelle identitaire par dessus les frontières entre l’homme et la femme et entre différentes cultures reste l’obsession de ces femmes. Aucune épreuve aussi rude soit-elle n’entrave leur obstination et 483 Georges BALANDIER, La Vie quotidienne au royaume de Kongo, op. cit., p. 212. 198 leur aspiration à leur idéal social. Elles font face aux conséquences dramatiques qu’induisent leurs choix. Leurs actes sont marqués du sceau du don de soi. Leurs progénitures et leur famille pâtissent de cette

especes de Singes. Chaque canton en produit qui sont fort différens de leurs voisins. Ces diverses especes ne se mêlent point les unes avec les autres, & dans un même canton, on n’en trouve jamais de deux sortes. CHAPITRE IV.Des Singes blancs.Au Royaume de Galam dans le Pays de Bambouc, on voit des Singes blancs, & d’un aussi beau blanc que les Lapins les plus blancs que l’on voye en France ; ils ont les yeux rouges, & sans leur queue & leurs oreilles il seroit difficile de ne pas s’y

la science fiction redoutait et où elle imaginait que vivaient des serpents mesurant 1 km, et des hommes aux visages enfouis dans la poitrine ou à la tête des chiens. « On y plaçait aussi le fameux ». «Prêtre Jean », un souverain chrétien, dont le royaume ruisselait de lait et de miel, où il n’y avait ni pauvres ni vieux et où coulait la fontaine de Jouvence ». [84] Henri le navigateur comptait y mener la guerre contre les infidèles pour «s’emparer des âmes pour Christ » mais aussi y trouver

vérité du droit des gens que la flatterie a quelquefois attaquée, mais que les bons princes ont toujours défendue comme une divinité tutélaire de leurs Etats. Combien est-il plus légitime de dire avec le sage Platon que la parfaite félicité d’un royaume est qu’un prince soit obéi de ses sujets, que le prince obéisse à la loi, et que la loi soit droite et toujours dirigée au bien public. Je ne m’arrêterai point à rechercher si, la liberté étant la plus noble des facultés de l’homme, ce n’est pas dégrader

candomblé. Histoire et rituel du vodun au Brésil 396 p. ISBN : 978-2-8111-0563-1 © 2011 29 € Luis Nicolau Parés a rédigé ici une remarquable histoire des esclaves amenés au Brésil, originaires de la région où se trouvait le puissant royaume du Dahomey, dans l’actuel Bénin. Ces Africains, dénommés Jeje à Bahia, constituent une identité ethnique dont la formation n’avait jamais fait l’objet de l’étude approfondie. L’auteur a reconstitué l’histoire de deux communautés religieuses jeje

et le Congo-Brazzaville en particulier subissent un véritable saccage écologique. Les permis d’exploitation forestière ne sont guère respectés. La corruption facilite la déforestation, même dans les parcs naturels pourtant protégés comme celui de Loango, au Gabon. Un autre fait inquiétant est à relever : la découverte des gisements d’hydrocarbures ravive les contentieux frontaliers, comme par exemple entre le Gabon et la Guinée équatoriale à propos des îles de la baie de Corsico. Enfin, la rente