Rue de la Roquette

même temps que siège d'un État tôt centralisé - s'est hérissée de barricades, c'est-à-dire d'«  obstacles de fortune, faits de l'entassement de matériaux divers, tels que pavés, voitures, poutres, arbres, etc., pour interdire l'accès d'une rue ou d'un passage »,  suivant la définition du  Grand Larousse encyclopédique.  Le même dictionnaire ajoute que le terme vient de  « barrique », « les barricades étant jadis souvent faites de tonneaux »

documentaires Abonnements................................. 01-40-58-75-00 01-40-58-77-56 01-40-58-79-79 01-40-58-79-20 (8 h 30 à 12 h 30) Télécopie........................................ 01-40-58-77-57 DIRECTION DES JOURNAUX OFFICIELS 26, rue Desaix, 75727 PARIS CEDEX 15 www.journal-officiel.gouv.fr BODACC “B” Modifications diverses - Radiations Avis aux lecteurs Les autres catégories d’insertions sont publiées dans deux autres éditions séparées selon la répartition suivante Ventes

le plus gros boulot à cette heure critique de la soirée, c’est ma sœur Thérèse. Présentement, dans son coin de sorcière, Thérèse rafistole le moral de Papy-Semelle. Le vieux Semelle ne crèche pas à la maison. C’est l’ancien cordonnier de notre rue de la Folie Régnault. Il a son chez soi juste à côté de chez nous. Il n’a jamais plongé. Avec lui, on fait dans le préventif. Il est vieux, il est veuf, il est sans enfant, la retraite le déglingue : c’est une proie rêvée pour les seringueurs. Une

Catherine Tolla Fabrication : Marie-Christine Jugeau - Conception graphique et mise en pages : Studio Onisep : Corinne Dastot, Évelyne Delzescaux, Isabelle Sénéchal - Iconographie : Brigitte Gilles de la Londe Publicité : IDéePOLE, Groupe Bygmalion, 25, rue de Clichy, 75009 Paris, Tél. 01 42 12 70 80 - Fax : 01 42 12 74 12 - Directeur de publicité : Thierry & Romuald Lestrehan - Diffusion : Onisep VPC, 12, mail Barthélemy-Thimonnier, Lognes, 77437 Marne-la-Vallée Cedex 2 - Internet : onisep.fr/lalibrairie

pardessule. |   | Lettre officielle | J'ai l'honneur de vous informer des faits suivants dont j'ai pu être le témoin aussi impartial qu'horrifié.Ce jour même, aux environs de midi, je me trouvais sur la plate-forme d'un autobus qui remontait la rue de Courcelles en direction de la place Champerret. Ledit autobus était complet, plus que complet même, oserai-je dire, car le receveur avait pris en surcharge plusieurs impétrants, sans raison valable et mü par une bonté d'âme exagérée qui le faisait

LECLERC, Traductrice de Guillermo AREVALO Voninjavoto ANDRIAMIARISOA, Coordinateur du Programme de Conservation du plateau Mahafaly, WWF-Madagascar (Cadeau à la Terre) > Contact presse Eléonore Petitet, attachée de presse du WWF-France 188 rue de la Roquette 75011 Paris Tél. : 01 55 25 84 61 Fax : 01 55 25 84 74 Email : epetitet@wwf.fr 11 

sous terre, et où ceux qui l’empruntaient se devaient de progresser cassés en deux, pliés comme des vieillards sans canne, dans le noir et la chaleur, traînant des sacs où l’on découvrait quelques vivres, des médicaments, parfois une poignée de roquettes. Quiconque voulant se rendre à Bab Amro, encerclé depuis des mois par l’armée syrienne, n’avait d’autre choix que ce passage secret qui aurait eu da- vantage sa place dans un roman qui permettait de retrouver enfin l’air d’Alexandre Dumas. Quiconque

quarante ans peut-être, mais qui semblait vieux de soixante, ridé, 8 tordu, marchant à grands pas lents, alourdis par le poids de lourds sabots pleins de paille. Ses bras 9 trop longs pendaient des deux côtés du corps. Quand il approcha de la ferme, un roquet jaune, 10 attaché au pied d’un énorme poirier, à côté d’un baril qui lui servait de niche, remua la queue, puis 11 se mit à japper en signe de joie. L’homme cria : 12 — À bas, Finot! 13 Le chien se tut. Une paysanne sortit de la maison. Son corps

boutules de pardessule. Lettre officielle. J'ai l'honneur de vous informer des faits suivants dont j'ai pu être le témoin aussi impartial qu'horrifié. Ce jour même, aux environs de midi, je me trouvais sur la plate-forme d'un autobus qui remontait la rue de Courcelles en direction de la place Champerret. Ledit autobus était complet, plus que complet même, oserai-je dire, car le receveur avait pris en surcharge plusieurs impétrants, sans raison valable et mû par une bonté d'âme exagérée qui le faisait

boutules de pardessule. Lettre officielle. J'ai l'honneur de vous informer des faits suivants dont j'ai pu être le témoin aussi impartial qu'horrifié. Ce jour même, aux environs de midi, je me trouvais sur la plate-forme d'un autobus qui remontait la rue de Courcelles en direction de la place Champerret. Ledit autobus était complet, plus que complet même, oserai-je dire, car le receveur avait pris en surcharge plusieurs impétrants, sans raison valable et mû par une bonté d'âme exagérée qui le faisait