Rut

et pourtant celui-ci prend à parti les dieux « je fume au nez des dieux de fines cigarettes ». Le poète fait preuve d’autodérision : il erre oisif, sans but, et s’endort. Son « extase infinie » lui procure des visions étranges (« des éléphants en rut à des chœurs de moustiques » vers 11) mais néanmoins lors de son éveil, sa contemplation ne vaut guère mieux (« mon cher pouce rôti comme une cuisse d’oie » vers 14). Le mouvement du poème le conduit du désespoir initial à une « douce joie » bien précaire

voiture et une maison pour être libre et indépendante. Toutes les « recrues » vivent là, et aide comme elles peuvent, certaines travaillent a la maison, d’autres ont un travaille en ville, d’autres encore servent d’appâts pour attirer des mâles en rut qu’elle pigeonne a chaque fois. Et cela fonctionne assez bien pendant un temps. Mais la jalousie (mère de tous les vices) vient ébranler cette petite communauté. De ces petits délits sans trop grandes importances, les filles arrivent sur un terrain

effroyable, de peau sale, d'haleine empestée, balayant le vieux monde, sous leur poussée débordante de barbares. Des incendies flamberaient, on ne laisserait pas debout une pierre des villes, on retournerait à la vie sauvage dans les bois, après le grand rut, la grande ripaille, où les pauvres, en une nuit, efflanqueraient les femmes et videraient les caves des riches. Il n'y aurait plus rien, plus un sou des fortunes, plus un titre des situation acquises, jusqu'au jour où une nouvelle terre repousserait

| | |Rôle dans l'expression du comportement sexuel : |1 | |Chez les mammifères mâles non-hominidés, le comportement de rut est dépendant de la sécrétion de | | |testostérone. | | |Le comportement sexuel de l'homme est partiellement dissocié

Les mâles adultes ont leur propre groupe. Les bandes peuvent s'associer au printemps, ou en automne, en grands troupeaux à la recherche de nourriture ou d'eau. Les grognements des bisons s'entendent à faible distance. Le beuglement des mâles en rut, audible à près de 5km de distance retentit surtout en période d'accouplement, principalement entre juillet et septembre, quand les mâles recherchent les femelles et tâchent d'écarter les rivaux. En période d'accouplement, les mâles ne s'alimentent

soucis. Plus de repères réels. Un champ lexical du plaisir et de la volupté "extase, paradis, rêves, valses fantastiques, contemple, douce joie") degré très simple de l'image, la cuisse d'oie paraît extravagante, autant que celle des "éléphants en rut" ou des "chœurs de moustiques". il est en même temps bizarre car on y rencontre des personnages inhabituels : des éléphants qui dansent avec des moustiques. - Il décrit un plaisir interdit Le poète fait l'éloge du plaisir gratuit de fumer. Dans

rougeur des bombes étoila ! Cachez les palais morts dans des niches de planches ! L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards. Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches : Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards ! Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes, Le cri des maisons d'or vous réclame. Volez ! Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes Qui descend dans la rue. Ô buveurs désolés, Buvez ! Quand la lumière arrive intense et folle, Fouillant à vos côtés les

Une aveugle s'appuie à la muraille   Et vend de la lumière, en des boîtes d'un sou;   La débauche et la faim s'accouplent en leur trou   Et le choc noir des détresses charnelles   Danse et bondit à mort dans les ruelles.   Et coup sur coup, le rut grandit encore   Et la rage devient tempête:   On s'écrase sans plus se voir, en quête   Du plaisir d'or et de phosphore;   Des femmes s'avancent, pâles idoles,   Avec, en leurs cheveux, les sexuels symboles.   L'atmosphère fuligineuse et rousse  

convenait d'analyser. Lyrisme : "résigné, sans espoir, à mon sort, en attendant la mort, dieux, méandre bleu, parfums mourants, rêves clairs". Parodie et dérision : "sornettes, cigarettes, pauvres futurs squelettes, cassolettes, des éléphants en rut, mon cher pouce rôti comme une cuisse d'oie". L'esthétique, au sens classique, est absente puisque n'est pas respecté le critère du sujet "élevé", même si la "mélodie " du sonnet est préservée. Une forme régulière qui renforce la fantaisie du propos

Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de 22 handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de bœufs éteints??? Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester publiquement sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de 8, à grands coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine? Quelle