PLAN DU COMMENTAIRE

INTRODUCTION
- Auteur : Jules Laforgue c'est un sonnet - type de poème : un sonnet dont la structure est rigoureuse : les quatrains évoquent le plaisir de fumer, les tercets marquent l'entrée dans un "paradis".

DEVELOPPEMENT
PREMIERE PARTIE : Comment Laforgue passe -t-il de la réalité à l'imaginaire?

- Sa vie est plate et sans espoir et il voudrait trouver quelque chose d'autre. La vie du poète est : triste, ennuyeuse, monotone, sans avenir « sans espoir », « plat », on a l'impression qu'il attend la mort. D'ailleurs le champ lexical de la mort est important : ("tuer, squelettes, mort, sort, mourants")
- Il oppose nettement « lui » « aux autres »
LUI LES AUTRES

moi - vivants, nom générique, tous dans le même « sac » me - absence d'individualité.
Mon - pauvres squelettes, terme ironique

- La cigarette fait basculer sa vie verbe « plonger » passage brutal du monde réel au monde imaginaire.
Entrée dans l'extase et dans l'irréel.
La cigarette est pour lui comme un échappatoire, une évasion, une façon d'échapper à sa triste vie.
- La description de « l'autre monde » un « paradis » monde du bonheur et absence de contraintes et de soucis. Plus de repères réels.
Un champ lexical du plaisir et de la volupté
"extase, paradis, rêves, valses fantastiques, contemple, douce joie") degré très simple de l'image, la cuisse d'oie paraît extravagante, autant que celle des "éléphants en rut" ou des "chœurs de moustiques". il est en même temps bizarre car on y rencontre des personnages inhabituels : des éléphants qui dansent avec des moustiques.
- Il décrit un plaisir interdit
Le poète fait l'éloge du plaisir gratuit de fumer.
Dans les tercets, les alexandrins ne sont plus réguliers ce qui marque l'arrivée dans l'autre monde, le paradis. Il n'y a plus le rythme comme dans les quatrains.

DEUXIEME PARTIE : La cigarette répond-t-elle à son problème?

- OUI pendant la durée de la