Résumé La Religieuse Diderot

des Lumières 23 avril 2010 – IUFM de Franche-Comté Introduction 1) Un esprit des Lumières et des philosophes « Chaque siècle a son esprit qui le caractérise. L’esprit du nôtre semble être celui de la liberté. » (Lettre de Diderot à la princesse Dashkof, du 3 avril 1771, Diderot, Œuvres complètes, Société encyclopédique française pour le Club français du Livre, tome X, 1971, p. 1016). Les philosophes incarnent cet esprit, mais chacun à sa manière : sa personnalité joue un rôle déterminant dans le

celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Il agit d'ailleurs auprès des élites éclairées de l’Europe des Lumières en se servant de son immense notoriété et prend, seul, la défense des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally). De son imposante œuvre littéraire, on lit aujourd'hui essentiellement ses écrits « philosophiques » en prose : contes et romans

personnages sur le monde qui les entoure, leurs hésitations, leurs faiblesses. Le roman de moeurs : Le Diable Boiteux et Gil Blas de Lesage, hérité de la tradition du roman picaresque, il porte un regard désabusé sur la corruption de la société, la Religieuse de Diderot. Le roman libertin : Laclos avec les Liaisons Dangereuses, Sade et son lot de jeunes filles bafouées (Justine) Crébillon fils (Le Sopha, les Egarements du coeur et de l'esprit) qui condamne sa société, repaire de libertins cyniques et cruels

l’admiration et l’enthousiasme du lecteur, en louant les exploits d’un ou plusieurs héros. Théâtre et Histoire Littéraire Le théâtre grec Les tragédies et comédies grecques, dont la représentation remonte aux Vesiècles avant J.-C., ont une origine religieuse, liée au culte de Dionysos. Le théâtre est donc dans son origine lié au sacré. Le lieu de ces représentations est un édifice à ciel ouvert, pouvant accueillir un public très nombreux, occupant les gradins. Face à lui se trouve la scène, au-dessus

II. Les philosophes des lumières 1. Qui sont-ils ? 2. Qu’est-ce que « les lumières » ? III. Les idées nouvelles 1. Souveraineté national 2. Les égalités sociales 3. La liberté d’opinion et religieuse 4. Abolition de la torture 5. Une œuvre majeur : l’Encyclopédie 6. Les moyens de diffusion IV. Déclaration universelle des droits de l’homme 1. Définition 2. Quelques articles Conclusion Bibliographie Annexe Introduction : L’Europe

également Versailles pour le Palais Royal à Paris, où il fait donner des soupers fins et où la fantaisie et les nouvelles idées ont leur place. Il inaugure les bals masqués de l’Opéra, fait revenir les Comédiens-Italiens et éteint toute répression religieuse (il fait notamment libérer les jansénistes). Il se crée une atmosphère de fête qui perdure au-delà de la mort du Régent en 1723 : « C'est le joli temps de la Régence où l'on fit tout, excepté pénitence » (chanson populaire). III) Le règne de

l’ignorance. Ils se sont opposés aussi à la censure en défendant la liberté d’expression et ils ont tenté de diffuser la pensée et le savoir par l’écrit en rédigeant des textes militants. D’autre part, ils croient en l’avancée de la science. Cette citation résume donc assez bien la pensée des Lumières. 3) De nombreux philosophes des Lumières ont aussi prôné l’esprit d’examen. L’esprit d’examen est le fait de pouvoir critiquer une information, de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu’on entend, voit

conscience qu’illustrent Lessing ou Voltaire, notamment au moment de l’affaire Calas. Il se réclame, non de l’athéisme, mais de la religion naturelle, du déisme, ou d’une de leurs nombreuses variantes. 4) Sur quelles observation repose la critique religieuse des Lumières ? Les hommes des Lumières observent et décrivent toutes les croyances : des religions proches, comme le judaïsme et l’islam, ou des religions plus lointaines, celles de l’Inde et de la Chine, mais celles aussi des païens en Océanie

bonheur et la paix. L'Encylopédié rédigée de 1751 à 1772 résume l'esprit des lumières. Les grands noms de ce mouvement sont : Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot. L'histoire du mot Etymologiquement, philoshophie signifie amour de la sagesse. Au XVIIIe siècle, deux traits caractérisent le philosophe : - C'est un rationaliste. Il n'accepte pour vrai que ce que la raison lui démontre. Il refuse toute vérité imposée par une autorité religieuse ou politique. - C'est un homme engagé dans les luttes

une carrière de musicien. A 30 ans, il se met à composer un opéra, Les Muses galantes, qui ne remporte aucun succès. De 1742 à 1760 : Ses débuts C’est sa rencontre avec l’encyclopédiste Diderot en 1740 qui le conduisit à la philosophie. A l’âge de 38 ans, en 1749, alors qu’il va rendre visite à son ami Diderot, emprisonné au Donjon pour avoir écrit la Lettre sur les Aveugles, Il prend connaissance dans un journal de la question posée par l’académie de Dijon : le rétablissement des sciences et des