Réveiller Le Peuple Victor Hugo Les Chatiments

mes bras pour te précipiter du haut des tours, afin de venger par ta mort le meurtre d’un frère, d’un père ou d’un fils ; car Hector ne pardonnait jamais à ses adversaires, et il a privé de la vie un grand nombre d’Achéens. Voilà pourquoi tout le peuple le pleure maintenant dans Ilion. Cher époux, ta mort plonge tes parents dans la tristesse, et elle me réserve à moi des douleurs profondes ! Hélas ! tu ne m’as point tendu la main en rendant le dernier soupir ; tu ne m’as point adressé tes dernières

cherché." La Rochefoucauld, Réflexions ou Sentences et Maximes morales. "La meilleure preuve de la misère de l'existence est celle qu'on tire de la contemplation de sa magnificence." Søren Kierkegaard.  "Le matin, quand il te coûte de te réveiller, aie cette pensée sous la main : c'est pour faire oeuvre d'homme que je m'éveille." Marc Aurelle, Pensées pour moi-même. "Rien n'est constant dans ce monde que l'inconstance." Jonathan Swift, Essai critique sur les facultés de l’esprit. J'ai

personnages paraissent en effet bien ordinaires... II. Des héros... ordinaires ! 1. Des personnages complexes Dès la première moitié du XIXe siècle, les héros romantiques portent en eux « le grotesque au revers du sublime », comme l’écrit Victor Hugo. Ils sont alors doubles, à l’image de chaque homme. Jean Valjean, le héros des Misérables, n’est pas le fils d’un roi ou d’un dieu, c’est un homme qui a connu la misère et la prison. Il cède par ailleurs à la tentation en volant l’évêque qui l’avait

surmonté des épreuves apparemment insurmontables ; lorsqu’on nous a dit que nous n’étions pas prêts, ou qu’il ne fallait pas essayer, ou que nous ne pouvions pas, des générations d’Américains ont répondu par un simple credo qui résume l’esprit d’un peuple. « Oui, nous pouvons. « Ce credo était inscrit dans les documents fondateurs qui déclaraient la destinée d’un pays. « Oui, nous pouvons. « Il a été murmuré par les esclaves et les abolitionnistes ouvrant une voie de lumière vers la liberté dans la

analytique 1 – Hugo, « Le mendiant », Les Contemplations, 1856 2 – Baudelaire, « Correspondances », Les Fleurs du mal, 1857 3 – Jaccottet, « Le travail du poète », L’Ignorant, 1957 4 – Jaccottet, « Je sais maintenant que je ne possède rien … », L’Effraie, 1953 4 groupements de textes ○1er corpus. C’est le corpus que nous avons examiné au départ afin de dégager l’image que chaque poète donnait de lui et de ses « pouvoirs ». Il comprend: - « Fonction du poète » (2 extraits), de Victor Hugo, 1840 – « La

distraction machinalement occupé tout le jour à suivre la marche lente de ce carré blanchâtre que le judas de ma porte découpe vis-à-vis sur le mur sombre, et, comme je le disais tout à l'heure, seul à seul avec une idée, une idée de crime et de châtiment, de meurtre et de mort ! Est-ce que je puis avoir quelque chose à dire, moi qui n'ai plus rien à faire dans ce monde ? Et que trouverai-je dans ce cerveau flétri et vide qui vaille la peine d'être écrit ? Pourquoi non ? Si tout, autour de moi, est

étrange que la vue d'un cheval, l'écume aux naseaux au pallier du quatrième étage d'un immeuble, le caractère irréel de cette apparition sans cavalier, c'est ce cheval-là, si fier, si intimidant et donc irréel, surnaturel, fantastique, et l'inconscient réveille alors des souvenirs enfouis depuis des millénaires dans un apparent oubli de la mémoire collective, un animal de mauvaise augure, le messager de la mort. L'association dialectique du cheval et de la mort ne pouvant pas d'exister chez ce personnage

poétique. | Texte 1 : Jean de SPONDE, Sonnets, (1597)Texte 2 : Arthur RIMBAUD, Poésies, « Le Dormeur du val », (1870).Texte 3 : Victor HUGO ,Les Châtiments, Livre II, 3, « Souvenir de la nuit du 4 », (1852).Texte 4 : Paul VERLAINE, Poèmes Saturniens, "Melancholia", VI, (1866). | -Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, Tableaux parisiens, « Rêve parisien », (1861).-Victor HUGO, Les Orientales, « Rêverie », « Les Djins », strophes 1 à 8,(1829).-Maurice ROLLINAT, Les Névroses, « La Bibliothèque », 1883

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Victor Hugo LES MISÉRABLES Tome I – FANTINE 1862 Texte annoté par Guy Rosa, professeur à l’Université Paris-Diderot Table des matières Livre premier Un juste ............................................................. 6 Chapitre I Monsieur Myriel ........................................................ 7 Chapitre II Monsieur Myriel devient monseigneur Bienvenu .. 11 Chapitre III À bon évêque dur évêché ...............................

siècle C’est une curieuse histoire que raconte le « Lai d’Equitan » de Marie de France, celle d’amants criminels qui seront sévèrement châtiés. Le lai commence par un éloge du Roi Equitan, homme plein de qualités, qui sut se faire aimer de son peuple. Mais, très vite, il souligne aussi son goût pour les femmes. Les vers « Telle est la mesure d’aimer/Que nul n’y doit raison garder » annoncent ainsi la folie à laquelle le roi sera conduit par l’amour. Tombé amoureux de la femme d’un de ses vassaux