Sage Compta 100

sottises. Aussi vous excuserais−je, Raphaël, si vous vous étiez servi de ma bourse... " je ne répondis rien. Quand nous fûmes de retour, je rendis à mon père ses clefs et son argent. En rentrant dans sa chambre, il vida la bourse sur sa cheminée, compta l'or, se tourna vers moi d'un air assez gracieux, et me dit en séparant chaque phrase par une pause plus ou moins longue et significative : "− Mon fils, vous avez bientôt vingt ans. je suis content de vous. Il vous faut une pension, ne fût−ce que

BORNE .......................................................................... 68 VI LA MAISON ISOLÉE......................................................... 84 VII L'AFFUT......................................................................... 100 VIII LE NARCOTIQUE ......................................................... 112 IX ENTRE DEUX AMOURS .................................................126 X TÊTE-A-TÊTE ................................................................... 141 XI LE COMTE

grand l’auvent de la fenêtre contre le mur : vous pourrez le voir par derrière, en vous penchant sur la haie. Et il s’éloigna. Charles attacha son cheval à un arbre. Il courut se mettre dans le sentier ; il attendit. Une demi-heure se passa, puis il compta dix-neuf minutes à sa montre. Tout à coup un bruit se fit contre le mur ; l’auvent s’était rabattu, la cliquette tremblait encore. Le lendemain, dès neuf heures, il était à la ferme. Emma rougit quand il entra, tout en s’efforçant de rire un peu ;

grand l'auvent de la fenêtre contre le mur : vous pourrez le voir par derrière, en vous penchant sur la haie. Et il s'éloigna. Charles attacha son cheval à un arbre. Il courut se mettre dans le sentier ; il attendit. Une demi-heure se passa, puis il compta dix-neuf minutes à sa Chapitre III 25 Madame Bovary montre. Tout à coup un bruit se fit contre le mur ; l'auvent s'était rabattu, la cliquette tremblait encore. Le lendemain, dès neuf heures, il était à la ferme. Emma rougit quand il entra

l’auvent de la fenêtre contre le mur : vous pourrez le voir par derrière, en vous penchant sur la haie. Et il s’éloigna. Charles attacha son cheval à un arbre. Il courut se mettre dans le sentier ; il attendit. Une demi-heure se passa, puis il compta dix-neuf minutes à sa montre. Tout à coup un bruit se fit contre le mur ; l’auvent s’était rabattu, la cliquette tremblait encore. Le lendemain, dès neuf heures, il était à la ferme. Emma rougit quand il entra, tout en s’efforçant de rire un peu

fenêtre contre le mur : vous pourrez le voir par derrière, en vous penchant sur la haie. Et il s’éloigna. – 29 – Charles attacha son cheval à un arbre. Il courut se mettre dans le sentier ; il attendit. Une demi-heure se passa, puis il compta dix-neuf minutes à sa montre. Tout à coup un bruit se fit contre le mur ; l’auvent s’était rabattu, la cliquette tremblait encore. Le lendemain, dès neuf heures, il était à la ferme. Emma rougit quand il entra, tout en s’efforçant de rire un peu

de fond. Depuis dix ans, il vivait dans ce trou, occupant le même coin de l’écurie, faisant la même tâche le long des galeries noires, sans avoir jamais revu le jour. Très gras, le poil luisant, l’air bonhomme, il semblait y couler une existence de sage, à l’abri des malheurs de là-haut. Du reste, dans les ténèbres, il était devenu d’une grande malignité. La voie où il travaillait avait fini par lui être si familière, qu’il poussait de la tête les portes d’aérage, et qu’il se baissait, afin de ne

de fond. Depuis dix ans, il vivait dans ce trou, occupant le même coin de l'écurie, faisant la même tâche le long des galeries noires, sans avoir jamais revu le jour. Très gras, le poil luisant, l'air bonhomme, il semblait y couler une existence de sage, à l'abri des malheurs de là−haut. Du reste, dans les ténèbres, il était devenu d'une grande malignité. La voie où il travaillait avait fini par lui être si familière, qu'il poussait de la tête les portes d'aérage, et qu'il se baissait, afin de ne

cou et la ceinture puis le jeter sur un éventaire. Une prise que les marchands d’or connaissaient sous le nom de « Lance-pierre » et qui avait été rendue populaire par le célèbre catcheur américain Papa Goret. La foule se mit à rire si fort que l’on compta plusieurs cas de déshydratation. La scène allait devenir l’événement le plus drôle de l’année. Elle remporta même un prix à la télévision tunisienne dans l’émission « Les meilleurs moments de la vidéo ». Trois semaines plus tard, Ahmed déménageait

avec des cheveux frisés et des moustaches brunes. Son nez pointu, ses yeux vifs, lui donnaient un air de furet aimable, d’une intelligence sceptique, qui se changeait en une autorité cassante, dans ses rapports avec les ouvriers. Il était vêtu comme 100 eux, barbouillé comme eux de charbon ; et, pour les réduire au respect, il montrait un courage à se casser les os, passant par les endroits les plus difficiles, toujours le premier sous les éboulements et dans les coups de grisou. – Nous y sommes