Saint Amant La Pluie

Je mettrai dans la poche de mon pardessus mes gants. Illuminé, doré, rouge, avec les | |glaces cet étincellement ; quoi ? le café ; le café où je suis. Ah ! j'étais las. Le garçon : | |  - Potage bisque, Saint-Germain, consommé... | |  - Consommé.

rassis ; Excusez-nous, puisque sommes transis, Envers le fils de la Vierge Marie, Que sa grâce ne soit pour nous tarie, Nous préservant de l’infernale foudre. Nous sommes morts, âme ne nous harie, Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! La pluie nous a débués et lavés, Et le soleil desséchés et noircis ; Pies, corbeaux, nous ont les yeux cavés, Et arraché la barbe et les sourcils. Jamais nul temps nous ne sommes assis ; Puis çà, puis là, comme le vent varie, À son plaisir sans cesser nous

sagement Je restais près de vous à lire mon atlasEt je vous voyais peindre et le voyais MamanVous n’aviez pas l’esprit à ce bouquet de fleursJ’aurais voulu le dire et ne savais commentA présent qui se rappellerait la couleur De votre robe ce dimanche à Saint-Germain Pas même vous à qui j'ai murmuré Tu pleuresBah laisse donc Je n'y penserai plus demain Les larmes qu'on retient sont lourdes et petites Elles tombaient l'une après l'autre sur mes mainsJe n'oublierai jamais les mots que vous me dîtes Plus tard

froncèrent jamais votre sourcil farouche, Et si les infâmes progrès, Si la risée atroce, ou, plus atroce injure, L'encens de hideux scélérats Ont pénétré vos coeurs d'une longue blessure; Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! Fiel, bile, horreur.

...........................................................................74 LE VIN DU SOLITAIRE........................................................................................................................................75 LE VIN DES AMANTS..........................................................................................................................................76 UNE MARTYRE...............................................................................................

uisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine.Et hais tant le travail, que, les yeux entrouverts, Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine Ai-je pu me résoudre à t'écrire ces vers. Marc-Antoine Girard, de Saint-Amant (1594-1661) Les Oeuvres poètiques Marc-Antoine Girard, de Saint-Amant, né à Grand-Quevilly le 30 septembre 1594 et mort à Paris le 29 décembre 1661, est un poète libertin français. Dans ce texte, l'auteur utilise les sensations de la paresse pour accéder à des vertus: le fait qu'il

Mage en Judée Ils crient s'il sait voler qu'on l'appelle voleur Les anges voltigent autour du joli voltigeur Icare Enoch Elie Apollonius de Thyane Flottent autour du premier aéroplane Ils s'écartent parfois pour laisser passer ceux que transporte la Sainte-Eucharistie Ces prêtres qui montent éternellement élevant l'hostie L'avion se pose enfin sans refermer les ailes Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles À tire-d'aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D'Afrique arrivent les ibis

rappeler un autre roman où des personnages innocents et naifs sont mis en scène. La Nouvelle Héloise écrit par Jean-Jacques Rousseau est aussi un roman épistolaire, où deux jeunes amants se retrouvent séparés. L'héroine sera mariée à un autre homme, sans pouvoir pour autant effacer ses sentiments envers son ancien amant. Mais Les liaisons dangereuses peuvent aussi se rapprocher d'un roman de Gustave Flaubert, Madame Bovary, par son accueil très contreversé et son auteur jugé pour immoralité. L'éducation

française Goût pour ce qui change et pour le bizarre, illusions Admiration pour l’Antiquité, analyses morales, conception fixiste du beau, règles et normes strictes Auteurs La plupart anonymes, Rutebeuf, Charles d’Orléans Du Bellay, Ronsard Corneille, Saint-Amant, Jean de Sponde La Fontaine, Malherbe Oeuvres La chanson de Roland, Le pélérinage de Charlemagne Amours, Discours de Jules César avant le passage du Rubicond L’astrée, Oeuvres Le corbeau et le renard, Odes, Elégies Nom Romantisme

cabarets, le lion belge sous la figure d’un caniche en culotte de nankin, accompagné de l’inévitable Verkoopt men dranken. Le lendemain soir, il se promenait sur la Magdalena-Strass, gravissait la Montagne aux herbes potagères, admirait les viraux de Sainte-Gudule et le beffroi de l’hôtel de ville, et regardait, non sans inquiétude, toutes les femmes qui passaient. Il rencontra un nombre incalculable de négresses, de mulâtresses, de quarteronnes, de métisses, de griffes, de femmes jaunes, de femmes cuivrées