Salammbô

obtenue sur des hommes et sur une ville qu’il aimait. » (page 133) La guerre accompagne la mort. Elle est l'élément perturbateur du récit et bouleverse les personnages dans un monde de paix. Elle est donc un élément central au récit comme dans « Salammbô » de Gustave Flaubert. « Pour qu’au terme de tout cela, il reste au moins un homme. Et il avait eu raison, il en restait un aujourd’hui. Le dernier survivant du clan Tsongor. » (page 204) La survie du fils au sein de la perte de toute

couleur, le caractère, le sentiment de l’époque » 7 ? On remarquera d’abord que le rejet du peuple se limite pour Flaubert à son époque et à son pays, rejet de la modernité associée à la bêtise des bourgeois. À l’inverse, du voyage en Égypte à Salammbô, les peuples primitifs gardent tout leur pouvoir de fascination lié à leur éloignement, qui caractérise aussi le Moyen Âge. Cette radicale étrangeté fonctionne en outre comme l’un des pôles déclencheurs de l’envie d’écrire, qu’elle agisse positivement

descriptions. Celles-ci sont particulièrement précises : les lieux, les personnages et les objets sont minutieusement décrits. Le romancier utilisera un vocabulaire spécifique du milieu décrit : Flaubert lit des traités d’archéologie pour écrire Salammbo, Zola présente en détail la diversité des petits métiers de la mine dans Germinal... ------------------------------------------------- Auteurs et œuvres[modifier] * Stendhal, avec La Chartreuse de Parme, saluée par Balzac, est l'un des pères

fait-divers, dont il tire un tableau réaliste et volontairement neutre de la vie de province : il en profite pour caricaturer ce romantisme dont il avait du mal à de dégager. Nouveau mouvement de réaction avec le rêve oriental que fut son roman suivant, Salammbô (1862), préparé avec la plus grande rigueur historique. Puis, nouvelle alternance, FLAUBERT revient de 1864 à 1869, à un réalisme encore plus dépouillé que celui de Mme Bovary : il étudie, avec une sorte de désespoir lucide, ce qu’une illusion toute

littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877). ( Guy de Maupassant, né Henry-René-Albert-Guy de Maupassant1 le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques2 et mort le 6 juillet 1893 à Paris

Croisset et Paris où il fréquente les milieux littéraires et côtoie les frères Goncourt, Sainte-Beuve, Baudelaire, Théophile Gautier et un peu plus tard Tourgueniev et la Princesse Mathilde. Le 1er septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de Salammbô, roman historique qui évoque Carthage en révolte au troisième siècle avant J.-C., et pour cela, il voyage au cours des mois d'avril et juin 1858 en Tunisie afin de se documenter et de voir Carthage. Le roman paraît après une longue maturation en

Salem Le Silence de la mer Le Silence de agneaux Le Salaire de la peur La Seconde La Soupe aux cailloux Le Soleil se lève aussi Salem Son Excellence Eugène Rougon Le Soulier de satin Le Spleen de Paris Shining Salammbô Supplément au Voyage de Bougainville Souviens-toi Les Sept cadrans Le Secret de Chimneys Sa Majesté des Mouches Si c’est un homme Le Sagouin T Tartarin de Tarascon Tristan et Iseult . Le Temps des amours Le Tartuffe

Croisset (en bord de Seine) ; il perd son père et sa sœur. Il reporte son affection sur sa nièce. Il voyage en Orient. En 1851, il commence à écrire Mme Bovary ; on lui intente un procès pour atteinte aux bonnes moeurs ; il est acquitté, et écrit Salammbô, puis en 1869 paraît l’Education sentimentale, roman de l’échec et de la désillusion. 5 ans plus tard, il écrit La Tentation de Saint Antoine, qui ne rencontre que très peu d’échos. Il se lance dans la rédaction de Bouvard et Peruchet, qu’il laissera

littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877). Madame Bovary est un ouvrage devenu le livre à lire alors qu’il était question d’en interdire la lecture. En 1857, son audience est celle qui entoure un scandale

] Ensemble des faits constituant le fond d'une œuvre. Il y a de la monotonie dans la fable de toutes ces histoires [les Histoires extraordinaires d'Edgar Poe] (Delacroix, Journal,1856, p. 451).Comme moi, vous avez lu ce livre grandiose et sévère, Salammbô, et comme moi, vous en avez goûté et admiré le style rythmé, (...) et par dessus tout, la fable si simple et si terrible (Verlaine, Œuvres posth.,t. 2, Crit. et conf., 1896, p. 322): 1. ... de toutes mes pièces, « La Jeune Fille Violaine » est celle