Sarde

elle, de venir ici demander à un type comme moi si j’ai envie de boire quelque chose. Olly revient. – Tiens, j’ai mis une rondelle de citron. Je l’ai coupée avec mon petit couteau... Olly le lui montre. – Il te plaît ? C’est un Arresoja, un couteau sarde, très coupant, c’est un ar san de Fluminimaggiore qui les fait. Très rare. Le jeune plombier le prend et le regarde. Olly continue sa description. – Tu vois, la lame est marquetée avec un aigle et le manche est en corne de cerf. Le jeune plombier l’ouvre

n’ai ni le temps ni l’argent, hélas ! Il fait cher voyager dans la Tunisie, à cause des chevaux et des escortes […] Je ne pense nullement à mon roman, je regarde le pays, voilà tout ». Départ pour Bizerte par Utique. Dîner chez l’agent consulaire sarde, en compagnie de Jérémie Rostan, le curé de Bizerte. Bain maure, puis visite de Bizerte : « La ville est charmante, c’est une Venise orientale à demi abandonnée ». Sieste après le déjeuner, puis promenade au grand canal. Retour au bord du grand canal

Quercy ne comptaient que de rares religieux formés aux belles-lettres. Parce que la Sardaigne était un pauvre pays dont les populations, fuyant le littoral ravagé par les pirates, vivaient dans un quasi isolement, les premiers documents écrits du sarde dépassent de beaucoup en ancienneté les plus vieux textes italiens de la Péninsule. De cette hiérarchisation des langues, la conséquence la plus immédiatement apparente est sans doute d’avoir fâcheusement brouillé l’image que le premier âge féodal