Schema Narratif Du Riquet

représentent un beau travail de sauvetage des cultures régionales et des inventions anonymes12 ». Ils comprennent en effet pour chaque conte type (selon la classification Aarne-Thompson), le texte d’une version représentative ; sa décomposition en éléments narratifs, et pour chacun d’eux, les principales variantes attestées dans l’ensemble du corpus. Ils incluent 11 Voir l’ouvrage d’Ernest Tonnelat, Les contes des frères Grimm, Paris, 1912. 12 Roger Zuber, « Les contes de Perrault et leurs voix merveilleuses

s'enchaînent dans un ordre identique, même si elles ne sont pas toutes présentes dans chaque conte. Il organise le conte en deux séquences : un manque ou un méfait initial, d'une part, la réparation finale, d'autre part. Ces deux fonctions constituent le schéma du conte merveilleux russe, et probablement, pensait-il, du conte merveilleux en général. Pour Propp, le terme conte de fées est impropre puisqu'il n'y a pas intervention d'une fée dans tous les contes merveilleux. Le système de Propp est composé

d’application : J. Racine ; Hergé ; P. Modiano ; J.-J. Rousseau ; V. Hugo ; É. Zola Les figures de rhétorique ◗ Exercices d’application : V. Hugo ; G. de Maupassant ; Voltaire ; É. Zola FICHE 7 201 Chapitre 2 Les types de texte Le texte narratif ◗ Exercices d’application : Voltaire ; J. Verne ; P. Corneille FICHE 1 FICHE 2 FICHE 3 204 206 207 Le texte descriptif ◗ Exercices d’application : V. Hugo ; R. Gary ; É. Zola Le texte argumentatif ◗ Exercices d’application : J. Racine ; J

fois des éléments dont la juxtaposition n’est pas vraisemblable et organisent des jeux de regard qui ouvrent régulièrement sur un hors-champ. Un texte très bref offre pour chacune une phrase, souvent décalée, qui donne à saisir un amont ou un aval narratif. Le récit enchâsse cet ensemble dans l’histoire d’une relation initiatique, où Max, l’adulte, encourage l’enfant à l’exploration de la rêverie, à la quête de sa voix propre. Le livre dans son entier interroge les valeurs du symbolique et de l’irréel

constater à quel point La Fontaine donne à chacun de ses livres une architecture étonnante, fondée sur des symétries répétées, une distributivité quasi mathématique, comme si quelque chiffre secret gouvernait l’ensemble…De même, si vous faites le schéma rimique de La Laitière et le Pot au lait, ci-dessus – à chaque rime, attribuez une lettre de l’alphabet – vous constatez qu’existerait une parfaite symétrie s’il n’y avait le vers intrus n° 10 qui déséquilibre la balance (15 vers et 14 vers). Ce vers

constater à quel point La Fontaine donne à chacun de ses livres une architecture étonnante, fondée sur des symétries répétées, une distributivité quasi mathématique, comme si quelque chiffre secret gouvernait l’ensemble…De même, si vous faites le schéma rimique de La Laitière et le Pot au lait, ci-dessus – à chaque rime, attribuez une lettre de l’alphabet – vous constatez qu’existerait une parfaite symétrie s’il n’y avait le vers intrus n° 10 qui déséquilibre la balance (15 vers et 14 vers). Ce