Sentiments Nerval

. La nostalgie est la souffrance, la tristesse que procure, ici à l'auteur du poème, le manque d'une époque révolue, d'un genre de vie qu'il a cessé de mené. Dans l'expression de ce sentiment certains thèmes sont fréquemment présents: l'enfance du poète, un amour passé, un exil, la mort d'un proche etc. Le sentiment de nostalgie est couramment traité dans la poésie lyrique, principalement par les poètes romantiques du 18e siècle, mais aussi par toutes sortes d'auteurs tout au long des siècles. Qu'il

et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs. Il associe des écrivains comme V. Hugo, Lamartine ou A. de Musset, des peintres comme Delacroix, des musiciens comme Chopin. Exprimer les extases et les tourments du cœur et de l’âme : le sentiment contre la raison pour trouver l’évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l’exotisme et le passé. Le romantisme est le mouvement d’une sensibilité passionnée et mélancolique. Hugo, écrivain, poète, homme politique, académicien

conférence sur l’Esprit Nouveau. La poésie est la “mise en mots” de certains phénomènes, avec un souci de beauté et de musicalité, afin que ces instants, ces états soient rendus éternels dans l’écriture. Or la poésie est avant tout l’expression des sentiments personnels liée au vécu d’un phénomène extraordinaire qui puisse permettre l’évasion. Apollinaire dit, a contrario, que la poésie doit faire part du présent, de la réalité et le poète peut parfaitement s’inspirer des banalités du quotidien. Peut-on

utilisant encore les figures de style. Ainsi, le poète mets en avant ses sentiments, ceux-ci composent l’émotion, l’amour, le désir, l’amitié, tout ce qu’une personne peut ressentir. L’expression « ne sert qu’à » désigne une chose qui n’est faite que pour exprimer telle chose, et rien d’autre. La poésie ne sert-elle qu’à exprimer les sentiments de l’auteur Dans un premier temps nous allons voir que la poésie et les sentiments sont liés, avec plusieurs hypothèses ; Puis dans un second temps nous

se termine sur la défaite de Waterloo en 1815. De ces faits découle un malaise moral qui se traduit par le sentiment de mélancolie, une profonde angoisse car les espoirs de toute une génération sont réduits à néant ou au contraire un sentiment d’exaltation. « Voilà ce qui se présentait à des enfants pleins de force et d’audace, fils de l’Empire et petits-fils de la Révolution. […] Un sentiment de malaise inexprimable commença donc à fermenter dans tous les jeunes cœurs. » Musset, Confessions d’un enfant

L’affrontement entre les romantiques, les "Jeune-France", et les classiques, les "perruques", est violent. Ils livreront la même bataille à chaque représentation d’Hernani. Hugo devient le chef de file de l’école romantique, en compagnie de Gérard de Nerval et Théophile Gautier. 

Deux ans plus tard, en 1831, Victor Hugo publie son premier roman historique, Notre-Dame de Paris. Dès sa sortie en librairie, l’ouvrage connaît un très grand succès. Le public romantique apprécie tout particulièrement l’univers

peuvent faire passer un sentiment qu'ils ressentent au moment où ils écrivent, comme la colère, l'amour ou la tristesse...  Il cherchent à faire passer un message souvent caché. Pour moi, chacun peut comprendre un poème à sa façon, car la poésie a de multiples sens et chacun la traduit comme il veut. En effet, un poème peut toucher une personne et laisser indifférente une autre. La poésie reste donc selon moi un grand moyen d'expression, très utile pour transmettre des sentiments à la (ou les) personne(s)

le XIX e siècle dénote un sentiment de nostalgie, l'idée que c'était mieux avant, sous le temps de l'empereur, une sorte de mélancolie généralisée. L'impossibilité de s'extérioriser conduit la plupart du temps les écrivains à la folie et au spleen. Les hommes de Lettre sont une situation ambiguë au XIXe siècle. Le mécénat n'existe plus. Les écrivains vivent de leur plume et sont souvent forcés de vendre leur liberté littéraire, comme Gautier et Gérard de Nerval qui se sont fait journalistes

parler de l’amour « coquin ». Ainsi, Marc de Papillon de Lasphrise (1555-1599) nous livre sa vision poétique de l’amour. Il baisotte, mignotte, chatouille, pinçotte… « Ha Dieu, que j’ai de bien… ». Il nous parle d’un amour charnel, physique. Les sentiments semblent être relégués au second plan ! Mais l’amour ne fait pas rire tout le monde. Nous en arrivons à l’ « inquiétude » de René-François Sully Prudhomme (1839-1907) qui publie dans « Les épreuves » (1866) un poème dans lequel l’amour se transforme

autre vie ! Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon cœur. » - l’exaltation du moi et l’expression des sentiments - le refuge dans la nature, reflet des états d’âme du romantique Odes et Ballades, préface, V. Hugo, 1826 : « Le poète ne doit avoir qu’un modèle, la nature ; qu’un guide, la vérité. Il ne doit pas écrire avec ce qui a été écrit, mais avec son