Séville

Barbier de Séville (1775) et qui s'achève avec La Mère coupable (1792). Après plusieurs années de censure, cette comédie est jouée pour la première fois en 1784 et le public retrouvant Figaro dont il avait suivi les aventures dans Le Barbier assure un succès triomphal à la pièce. 1. Le genre de la pièce a. « La plus badine des intrigues » Le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes dans laquelle on retrouve, quelques années plus tard, les principaux personnages du Barbier de Séville. Dans

principaux) et leurs caractéristiques propres. Traditionnellement, c'est ici qu'entrent en jeu les didascalies qui nous informent la plupart du temps sur le lieu et le moment où l'action se passe. Par exemple, dans Le Barbier de Séville : « Le théâtre représente une rue de Séville [...] ». Le temps de l'action peut aussi être donné par le discours d'un personnage, dans Un chapeau de paille d'Italie: « ne revient qu'à onze heure ». Quant à l'époque dans laquelle se déroule l'action, plusieurs indices peuvent

1Beaumarchais | Problématique : En quoi cette scène est-elle une scène de ménage ? Plan détaillé : Introduction : * Beaumarchais, auteur du siècle des lumières * Bien connu pour les scandales à la publication de « Le Barbier de Séville » et sa suite : « Le mariage de Figaro ». Ces deux œuvres ont ensuite été un véritable triomphe à la comédie française. * Première des quatre-vingt-douze scènes présente Figaro et Suzanne au matin de leurs noces * Conduit le lecteur au milieu

libre, qui caractérise ses premières productions, se doubla d’une passion toute différente pour le drame bourgeois. Selon lui, seul le drame sérieux peint avec exactitude la véritable nature des mœurs des hommes. Des pièces telles Le Barbier de Séville (1775), Le Mariage de Figaro (1784) qui eut d’ailleurs plus d’une centaine de représentations, ou encore La Mère coupable (1792) sont caractéristiques de ce nouveau genre théâtral qu’est le drame bourgeois. Pour le mariage de figaro : Sans être

Les déguisements d’une pièce théâtrale sont aussi importants que les personnages eux-mêmes. Ils mettent en évidence la place sociale de chacun car ils reflètent la richesse d’un personnage. Si celui-ci est habillé avec des vêtements déchirés et sales, on imagine que ce personnage est pauvre. En revanche, s’il est habillé d’une manière très recherchée, avec de beaux vêtements, on s’attendra à un personnage riche. Cependant les déguisements dans l’œuvre de Beaumarchais sont d’autant plus importants

entre les hommes que nous connaissons aujourd’hui. II- Des relations complexes entre les maîtres et les valets. • Des relations conflictuelles. 1- Le Comte et Figaro. Dans la pièce précédente du Barbier de Séville, la relation entre le Comte et Figaro semble complice. Mais cette relation n’existe désormais plus : « Autrefois tu me disais tout » (Acte III ; Scène 5). L’opposition entre le jeune homme et son maître naît dès la première scène, lorsque Suzanne

reconnais voilà les bontés familières dont vous m’avez toujours honoré. LE COMTE __ Je ne te reconnaissais pas, moi. Te voilà si gros et si gras… FIGARO __ Que voulez-vous, Monseigneur, c’est la misère. LE COMTE __ Pauvre petit ! Mais que fais-tu à Séville ? Je t’avais autrefois recommandé dans les Bureaux pour un emploi. FIGARO __ Je l’ai obtenu, Monseigneur, et ma reconnaissance… LE COMTE __ Appelle-moi Lindor. Ne vois-tu pas, à mon déguisement, que je veux être inconnu ? FIGARO __ Je me retire. LE

Pour qu'une pièce soit amusante et sans fatigue, il faut absolument une bonne dose d'humour et quelques rebondissements. Or, c'est exactement ce que contient la pièce Le Barbier de Séville. C'est une comédie burlesque, en témoigne le procédé du comique de mot abondamment utilisé dans les répliques de Figaro [« En amour, le cœur n'est pas difficile sur les productions de l'esprit. », « chanter comme si vous chantiez ... seulement pour chanter. » I-6], ou dans les jeux de mots du Comte sur le nom de

------------------------------------------------- L'histoire initiale Le personnage mythique de Don Juan serait né d'un fait divers3 rapporté par la Chronique de Séville. Selon la légende, il aurait vécu au XIVe siècle : fils de l'amiral Alonso Jofre Tenorio, Don Juan Tenorio aurait tué le commandeur Ulloa dont il avait séduit la fille, et les moines du couvent où fut enterré le commandeur, outrés de cet acte, l'auraient assassiné et fait disparaître le corps, racontant ensuite qu'il avait été

succès avec Le Barbier de Séville, en 1775 à la Comédie Française. Tournant de sa carrière : La suite du Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro, écrite en 1785 qui est une comédie, est jouée à la Comédie Française après un peu plus de deux ans de combats acharnés contre la censure. Il reçoit un accueil triomphal. Dernière partie de carrière : Il écrit un opéra qui récolte un médiocre succès, Tarare, en 1787. Il termine la trilogie espagnole ( Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro)