Sharpeville

millions d'habitants à l'instar de Soweto près de Johannesburg. Les townships les plus célèbres sont ceux de Mamelodi près de Pretoria, de Kayelitsha près du Cap (le plus grand d'Afrique du Sud11), d'Alexandria près de Johannesburg ou encore de Sharpeville. Au Brésil, les bidonvilles sont appelées favelas. En Inde, la moitié de la population de Bombay vit dans un bidonville12. Celui de Dharavi compte environ 700 000 habitants12. De vastes programmes ont été lancés permettant aux promoteurs de détruire

1961, le pouvoir blanc interdit tous les partis politiques noirs. A cette date, Nelson Mandela réussit à convaincre l’ANC de passer à la lutte armée car la lutte non-violente s’avère inefficace et notamment depuis le massacre des manifestant de Sharpeville du 21mars 1960. Une branche militaire de l’ANC est fondée afin de lancer une campagne de sabotages : le Umkhonto we Sizwe (MK). Les premières attaques visaient des bâtiments officiels. Cependant, les chefs MK furent rapidement arrêtés en juin 1963

domestiques ou des ouvriers agricoles, prit conscience des effets néfastes de l'«apartheid» sur ses concitoyens noirs, en fut d’autant plus révolté qu’il y apprit, en mars 1960, alors qu’il était assis sur un banc au jardin du Luxembourg, le massacre de Sharpeville où, le 21 mars 1960, soixante-neuf Noirs avaient été tués et deux cents autres blessés sans sommation par des policiers qui s’étaient estimés menacés, avaient ouvert le feu sur un cortège de manifestants pacifistes et allaient être condamnés à de

répression policière va amener l'ail radicale à se détacher de l'ANC et à former le Panafrican Congress (PAC), qui en 1960 poussent les africains à faire grève ainsi que de déposer leurs Pass, livrets. Tout ceci s'achèvera dans un massacre, celui de Sharpeville et Langa, où la police tira sur des manifestants non-armés. Elle fit 69 morts et plus de 200 blessés. Une grève générale de 3 semaines immobilisa le pays ce qui poussa le pays à proclamer l'état d'urgence bannissant le PAC et l'ANC. Dès lors, la

la lutte armée Photo de victimes du massacre de Sharpeville. Nelson Mandela entouré de cadres algériens de l’Armée de libération nationale (ALN) à la frontière marocaine en mars 1962, où il a reçu une formation militaire. 28 ans plus tard, Mandela déclare : « C'est l'Algérie qui a fait de moi un homme.» lors de sa visite à Alger, en mai 1990, juste deux mois après sa libération.41 Le 21 mars 1960 a lieu le massacre de Sharpeville, un township de Vereeniging, dans le sud du Transvaal

dimension quasi universelle aux revendications les plus localisées. Chaque meeting, chaque acte de répression retentit dans l’arène internationale. Les meurtres de Sharpeville ont secoué l’opinion pendant des mois. Dans les journaux, sur les antennes, dans les conversations privées, Sharpeville est devenu un symbole. C’est à travers Sharpeville que des hommes et des femmes ont abordé le problème de l’apartheid en Afrique du Sud. Et l’on ne peut prétendre que seule la démagogie explique le soudain intérêt

travailleurs noirs ; •  interdiction de l’accès à la formation professionnelle aux noirs ; •  ségrégation dans tous les lieux officiels et publics (enseignement, administration, hôpitaux, restaurants, cinéma, parcs, etc.). En 1960, des émeutes ont lieu à Sharpeville. La répression policière, sanglante, signe les prémisses de la révolution populaire contre l’horreur d’un régime tyrannique et raciste. Nelson Mandela (homme d’État sud-­africain, 1918‑2013), condamné à la prison à perpétuité, devient en 1964 le

anglais 1.2 L’entrée de l’Afrique du Sud dans le secteur du tourisme L’Afrique du Sud fut écartée du grand tourisme international, en raison de sa politique ségrégationniste depuis 1948. Crimes, discriminations raciales, affrontements, émeutes de Sharpeville en 1966, de Soweto en 1976 ou de Crossroad en 1984, font de l’Afrique du sud une destination impossible pour les touristes internationaux. C’est au seuil des années 90 que le pays entre véritablement dans l’ère du tourisme, avec la fin du régime

libération du Zimbabwe b) Afrique du Sud Dès 1949 l’Afrique du Sud annexe l’Afrique du Sud-ouest. Ce sera seulement en 1990 que la Namibie obtiendra son indépendance. L’Afrique du Sud laisse le régime de l’Apartheid. En 1960, le massacre de Sharpeville puis l'interdiction de l'ANC et des mouvements nationalistes africains mènent à la condamnation de la politique d'apartheid par les Nations-Unies et par la communauté internationale. Le 31 mai 1961, le pays rompt ses derniers liens institutionnels

Mandela dira : « La résistance passive non-violente est efficace tant que notre adversaire adhère aux mêmes règles que nous. Mais si la manifestation pacifique ne rencontre que la violence, son efficacité prend fin. » Alors, suite au massacre de Sharpeville dans le sud du Transvaal où des policiers vont tirer sur la foule et faire 69 morts il déclare que le passage à la lutte armée est le dernier recours face à la répression et aux violences policières. Il conclut que des années de luttes non violentes