Singe-araignée

évocations de son monde intérieur, contrastées également, mais qui ont un rythme plus lent, plus étiré, plus mellifluent : «Et le train blanc de neige et de feux nocturnes fuit l'hiver». Dette qu'il a, je crois, reconnue dans cette belle figure : «Araignées quand les mains tissaient la lumière», qui relève d'un jeu implicite sur le mot métier. C'est sur ce métier du simultané que le peintre tisse les couleurs pour créer la lumière, c'est le métier du poète de fusionner réalité subjective et réalité

grisâtre fait, lui aussi, partie intégrante de ce que j'ai appelé ma sainte Mecque ; il en est, je crois, le cœur même. J'en connais du reste les moindres détails : les imperceptibles lichens qui y poussent, les trous que le temps y a creusés et où des araignées habitent ; – c'est qu'un berceau de lierre et de chèvrefeuille y est adossé, à l'ombre duquel je m'installais jadis pour faire mes devoirs, aux plus beaux jours des étés, et alors, pendant mes flâneries d'écolier peu studieux, ses pierres grises

école de singes ». C'est mon père qui l'appelait ainsi car il disait que les enfants piaillaient, criaient et se pendaient par les pieds dans la cage à écureuil de la cour de récréation. De toute façon, pour lui, j'étais toujours une « bille de singe », quand il était d'humeur plaisante, ce qui arrivait souvent. En réalité, l'école s'appelait St Joseph, et je m'y sentais plutôt bien. Après l'école, tous les jours, quel que soit le temps, j'allais jusqu'au terrain de jeux jouer au football avec

majorité des scientifiques s’accordant sur un chiffre de 15 millions). Ainsi, on ne connait qu'une toute petite partie de la biodiversité existante. © CNRS / DELHAYE Claude En effet, pour les mammifères dont nous faisons partie (avec le chat, le singe, le cheval...), 1/10 des espèces ne sont pas encore connues de la science. Ce sont les oiseaux qui sont les mieux décrits, avec seulement 1% qui resterait à découvrir. Pour les insectes, on ne connait que 10% des espèces estimées, et pourtant, ce sont

plume ou à poil [1]. Dans le capital qui a le plus fructifié, Karl Marx distingue le travail auquel s'adonne l'animal selon un mode purement instinctif et le travail suivant la forme qui appartient exclusivement à l'être humain. Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l'abeille confond par la structure de ses cellules de cire l'habileté de plus d'un architecte. Mais ce qui distingue dès l'abord le plus mauvais architecte de l'abeille la plus experte

êsn hõn Jn • ⴰⵟⵕⴱⵓⵛ fez / ¢Tƒ l Ho ôr Wn • ⴰⵡⵍⴰⴼ image, photo / Il Qƒ n °Uo • ⴰⵟⵟⴰⵏ douleur, souffrance / Il ÉfÉ©eo ,ºl dn CG aa 90 • ⴰⵡⵍⴽ sac / ¢ù« l cp b g � d � � f k Æ h p o x q i awlilli ayll • ⴰⵡⵍⵉⵍⵍⵉ araignée / äƒ l Ño µn ær Yn • ⴰⵡⵜⵜⵓ frontière, limite / ál jn É¡n fp ,wóMn • ⴰⵡⵍⵉⵡⵍ solitude / ál dn õr Yo • ⴰⵡⵟⵟⵓ l ≤°So tombée / •ƒo • ⴰⵡⵔⴰ ! n ©n Jn viens ! / ! ∫É • ⴰⵡⵡⴰⵙ aide / Il ón YÉ n °ùn eo • ⴰⵡⵔⴰⵔ l °ûnn f activité

chose qui doit être surmonté. Qu’avez-vous fait pour le surmonter ? Tous les êtres jusqu’à présent ont créé quelque chose audessus d’eux, et vous voulez être le reflux de ce grand flot et plutôt retourner à la bête que de surmonter l’homme ? Qu’est le singe pour l’homme ? Une dérision ou une honte douloureuse. Et c’est ce que doit être l’homme pour le surhomme : une dérision ou une honte douloureuse. Nous avons modifié la traduction d’Henri Albert sur un seul point : le terme surhomme nous paraissait

chose qui doit être surmonté. Qu’avez-vous fait pour le surmonter ? Tous les êtres jusqu’à présent ont créé quelque chose audessus d’eux, et vous voulez être le reflux de ce grand flot et plutôt retourner à la bête que de surmonter l’homme ? Qu’est le singe pour l’homme ? Une dérision ou une honte douloureuse. Et c’est ce que doit être l’homme pour le surhomme : une dérision ou une honte douloureuse. Pierre Hidalgo, professeur de philosophie et principal correcteur de ce texte électronique, a effectué

et plutôt retourner à la bête que de surmonter l’homme ? Qu’est le singe pour l’homme ? Une dérision ou une honte douloureuse. Et c’est ce que doit être l’homme pour le surhomme : une dérision ou une honte douloureuse. Vous avez tracé le chemin qui va du ver jusqu’à l’homme et il vous est resté beaucoup du ver de terre. Autrefois vous étiez singe et maintenant encore l’homme est plus singe qu’un singe. Mais le plus sage d’entre vous n’est lui-même qu’une chose disparate

chose qui doit être surmonté. Qu’avez-vous fait pour le surmonter ? Tous les êtres jusqu’à présent ont créé quelque chose audessus d’eux, et vous voulez être le reflux de ce grand flot et plutôt retourner à la bête que de surmonter l’homme ? Qu’est le singe pour l’homme ? Une dérision ou une honte douloureuse. Et c’est ce que doit être l’homme pour le surhomme : une dérision ou une honte douloureuse. 1 Pierre Hidalgo, professeur de philosophie et principal correcteur de ce texte électronique, a effectué