Soins Palliatifs

limites du raisonnable, en effet nous sommes contraint de respecter le code de déontologie médical . p-oui … allez-y, je vous en conjure… D- eh bien dans votre cas, deux possibilités s’offrent à vous, l’euthanasie passive dans sa forme des soins palliatifs ou la continuation de vos traitements mais sans déborder dans l’acharnement thérapeutique. P-je suis navré mais je ne connais pas ces mots, pouvez vous me les expliquer plus en détails ? D- certes… F-attendez, je viens de passer et votre discutions

patient » lui-même qui déclenche sa mort et non un tiers. L'aide au suicide demande une manifestation claire et libre de la volonté de mourir, ce qui la distingue de l'incitation au suicide. Un autre usage abusif du mot est son application aux soins palliatifs, qui ne visent jamais à hâter le décès ou éviter le prolongement de l'agonie des patients même si, pour soulager la douleur, il arrive aux soignants d'user de doses d'analgésiques ou d'antalgiques risquant de rapprocher le moment du décès. L'acharnement

société de préserver la vie et de protéger les personnes vulnérables l’emportait sur les droits de cette femme Ex : Sue Rodriguez Argument 2 : acharnement thérapeutique Cela place les individus devant le choix entre l’euthanasie et une absence de soins appropriés pour le soulagement de la douleur, et donc de choisir l’euthanasie comme modalité de soulagement de la douleur La loi leonetti, l’obstination déraisonnable la nécessité de respecter l’autonomie et la « dignité » de la personne Opposition :

arguments en faveur de l’euthanasie sont tous d’abord, le respect de la vie. Le patient est avant tout maître de son corps et de son esprit. Il doit pouvoir décider de sa vie comme de sa mort et lorsqu’il est dépendant, à cause de raisons quelconques, de soins spécifiques utilisés pour maintenir en vie et retarder la mort, avoir le choix d’une mort digne choisie par le patient. Argument n°2 : Les mourants peuvent avoir une sensation d’abandon et leurs souffrances sont peu prises en compte par les médecins

ANALYSE DE SITUATION : SOINS PALLIATIFS ET FIN DE VIE La situation que j’ai choisie s’est passée durant mon stage en oncologie alors que je prenais en charge une patiente de 42 ans atteinte d’une tumeur à la vessie. Elle est entrée suite au diagnostic de son cancer afin de lui procurer les soins nécessaires et lui administrer une chimiothérapie curative. C’est moi qui avait fait l’entrée de cette patiente, j’avais donc des informations plus personnelles que celles qu’on a a la relève d’autant

Comme l’écrit Axel Kahn, ancien président du CCNE, »réintroduire la dimension du libre arbitre exige de rétablir les paramètres d’une vie non seulement supportable, mais aussi désirable ». Qui connait véritablement les soins palliatifs ? Qui s’est mobilisé pour que les soins palliatifs deviennent une réalité ? Il est en outre abusif de faire croire que l’on peut préjuger aujourd’hui de notre volonté en ce moment si spécifique et imprévisible que sera notre mort : ce que l’on pense aujourd’hui ne prendra

psychologue dans un hôpital psychiatrique de Villejuif où elle y travaillera pendant 3ans. En 1986, lors d une rencontre avec François Mitterrand, Président de la République, il lui propose d intégrer pour la création d’une nouvelle unité de soins palliatifs, la première équipe soignante en Europe qui a pour mission d accueillir des personnes en fin de vie. De manière générale, c’est l expérience acquise dans ce service que l’auteur relate dans ce livre. Nous étudierons le témoignage de patients

qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Cependant, les soins palliatifs sont acceptés, il est notamment « licite de supprimer la douleur au moyen de narcotiques, même avec pour effet d’amoindrir la conscience et d’abréger la vie. » L’euthanasie est en opposition directe avec le 5ème commandement : «  tu ne tueras point ». L’euthanasie est donc un crime qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Cependant, les soins palliatifs sont acceptés, il est notamment « licite de supprimer la douleur

le but visé. Ce problème évident, amène la question de l’objectivité des soins apportés par les équipes médicales, à un patient en stade terminal ; par exemple, les soins palliatifs. Bien que le code civil, à l’article 1110-9 énonce que « toute personne malade dont l'état le requiert a le droit d'accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement». Article 1110-10, du code civil : « Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire en institution

LA MALADIE et les soins d’hygiène et de confort Psychosomatique, incurable, chronique, bénigne, la maladie revêt différents visages. Sa perception est subjective et très personnelle. Son nom est souvent synonyme d’épreuve, d’accident de vie, de bouleversement dans l’existence. De ce fait, elle provoque une situation de contrainte qu’il semble important de compenser par l’apport de soins de confort et de bien-être. Le tableau de Michael Ancher : THE SICK GIRL (1882) symbolise le lien que l’on