Soldat fusillé pour l'exemple

lisons les mémoires du maréchal Tchouïkov qui a été le témoin principal décrivant avec exactitude tous ces moments terrifiants, la bravoure des soldats. Il nous fait savoir la vérité sans vouloir la romancer. Toujours présent sur le terrain, à son poste de commandement en première ligne, sous les tirs de l'adversaire. Il était très proche de ses soldats et parlait souvent avec eux. Par ce récit historique, et aussi pour le devoir de mémoire, le lecteur connaîtra enfin le déroulement de cette

organise la composition de sa gouache en s’inspirant du tableau d’Eugène Delacroix, « La Liberté guidant le peuple », peint après la révolution de 1830 et devenu une icône républicaine. Derrière le person- nage central du résistant à casquette, le fusil sur l’épaule, Roger Payen place à gauche une femme dont la posture rappelle la Marianne de Delacroix et à droite un adolescent qui reprend la figure du jeune révolté armé de ses pistolets. Roger Payen choisit de n’utiliser que les trois couleurs

lui inspire les arcs paraboliques et une architecture profondément organique où interviennent des symboles de la Catalogne et de son sentiment religieux. Il fait intervenir de nombreux animaux et bien sûr des arbres et fleurs. Encore une fois, l’exemple le plus frappant est la forêt à l’intérieur de la basilique. Mais on peut voir de nombreux exemples dans toute la structure. On peut voir sur cette fiche par exemple un escargot devenant un escalier en colimaçon

mais localisé va inexorablement, embraser l’Europe. Un mois plus tard, en quelques jours et conformément aux alliances, la grande partie des pays européens sont en guerre. Partis plein d’enthousiasme, « la fleur au fusil » et espérant un retour victorieux avant Noël, ces soldats connaîtront quatre années de guerre d’une barbarie inouïe. LA VIOLENCE DE LA GUERRE À VERDUN Sous la forme d’un développement construit d’une vingtaine de lignes, montrez la violence de la guerre à Verdun. En 1916

mais lentement grâce aux conditions de vie qui s'améliorent, la médecine, la nourriture, l'électricité qui va permettre les chambres froides. 2- Les conséquences sont multiples: a- France, terre d'accueil: Au XIX la France ne suit pas l'exemple européen puisqu'elle participe très peu à l'intense mouvement d'immigration. La France attire des étrangers et leur nombre triple entre 1850 et 1914: 380 000=1850 à 1,2millions en 1914= 3% de la population. Ces émigrés atténues le vieillissement

AC comme témoins et non comme acteurs. Révèle les mentalités françaises de l’entre-deux guerres. I – LE SOUVENIR p.11 Quels souvenirs les soldats qui firent la G de 1914 en ont-ils gardés ? Par quels épisodes ont-ils été durablement marqués ? Quelle trace la G laissait-elle dans leur mémoire en 1930 ou 1940 ? L’expérience de la mort p.13 Pour les soldats, la mort n’est plus un concept mais une réalité du quotidien, qui agit sur eux et les change profondément. La mort des autres : extrêmement

d'employer l'armée contre les Parisiens, couplé avec l'exposition des soldats aux idéaux révolutionnaires contribuent à mettre à mal l'autorité du Roi et celle des officiers. L'attitude de l'armée durant l'année 1789 est surtout marquée par une réticence des soldats à porter leurs armes contre les révolutionnaires. Face à cela, un certain nombre d'officiers et de membres de l'administration royale sont bel et bien persuadés que les soldats n'obéiront pas si on leur ordonne de s'en prendre à la foule. Le

l'Alsace: - Les soldats solidifient ainsi leur position en creusant des tranchées, où ils vivent dans le froid et la pluie. C'est le début de la guerre de position ou guerre d'usure. Définition des tranchées: il s'agit de fossés creux et allongés reliés entre-eux par des boyaux, et protégés des lignes ennemis, souvent proches, par des barbelés, des mines et des sacs de sable. 2 Les soldats: équipement, armement et conditions de vie: a Équipement: L'équipement des soldats est adapté peu

I FRÈRES D’ARMES Les fleurs, à cette époque de l’année, étaient déjà rares ; pourtant on en avait trouvé pour décorer tous les fusils du renfort et la clique en tête, entre deux haies muettes de curieux, le bataillon, fleuri comme un grand cimetière, avait traversé la ville à la débandade. Avec des chants, des larmes, des rires, des querelles d’ivrognes, des adieux déchirants, ils s’étaient embarqués. Ils avaient roulé toute la nuit, avaient mangé leurs sardines et vidé les bidons à la lueur d’une

(Togo, Cameroun). La stabilisation des fronts s’effectue à l’Est comme à l’Ouest à l’automne 1914 ; les belligérants, épuisés, se battent sur plus de 800 km de frontières. Faute d’avoir pu enfoncer le front et décidés à ne pas céder du terrain, les soldats se voient obligés, de manière inédite, de s’enterrer dans  lestranchées* : c’est la guerre de position*. Les tranchées B) La guerre de position (1915-1917) La situation du front occidental La guerre de position est un effroyable carnage. L’organisation