Soleils Couchants Verlaine

de poèmes publié par Paul Verlaine en 1866. Il s’agit précisément du troisième poème de la partie intitulée « Paysages tristes ». Ce texte précède de huit ans le célèbre « Art poétique » (1874), considéré comme un manifeste symboliste. Il faut souligner, cependant, que même si Verlaine a été rapproché de la poésie du parnasse dans le contexte de la complexité des interactions entre le symbolisme et le romantisme, sa poésie reste difficilement classable. Certes, Verlaine s’inscrit dans la tradition

Si l’aurore est un moment souvent magique, c’est le soleil couchant qui a les faveurs des peintres et des écrivains romantiques… b. Peut-être parce qu’ils privilégient les instants de rupture « Les gens heureux n’ont pas d’histoire » dit le proverbe, n’est-ce pas vérifié en poésie ? Plus nombreux sont les poètes qui traitent de leur rupture, de leur solitude ou de leur incapacité à trouver l’être cher que de bonheur ou de joie… Verlaine rêve d’une femme à la fois mère et amante qui lui apporterait

ressent une idée d'espace tout au long de ce poème : (" vastes portiques ", " grands piliers ", " majestueux "). C'est un monde qui se découpe en trois parties : la terre, la mer, les cieux. C'est donc un monde caractérisé par une grande diversité (" soleil " , " grottes basaltiques " , " houles ", " cieux ", " vagues ".). C'est un univers de couleur (" mille feux ", " couleurs ", " azur ".), d'odeurs (" imprégnés d'odeurs "), de sons (" riche musique "), ceci évoque par une série d'énumérations accentuant

nous allons comparer cet ensemble de textes à différents recueils poétiques du XIXe siècle. Victor Hugo La Légende des siècles - Les Châtiments - Les Contemplations José Maria de Heredia Les Trophées Charles Baudelaire Les Fleurs du mal Paul Verlaine Les Poèmes saturniens Jules Laforgue Les Complaintes Et nous allons poser à leur sujet différentes questions.       Le recueil a-t-il été dès l’origine conçu comme un ensemble ? Les poèmes ont-ils été écrits en vue de leur intégration

du romantisme. Soleils couchants, Les Feuilles d'automnes, Victor Hugo (1831) Victor Hugo, Souvenirs des Vosges Le dernier vers forme une diérèse : ra/di/eux (division d'un mot pour avoir un nombre de sylabes correct) -> alexendrin Le thème évoqué dans ce texte est la fin de la journée : l.1 "le soleil s'est couché", l.2 "le soir, la nuit", l.3 "l'aube", l.4 "le soir"... La fuite du temps est aussi évoqué gràce à : -> sucession du jour et de la nuit : L.1 "le soleil s'est couché", l

rentraient, brisés par leurs travaux. L'aurore grelottante en robe rose et verte S'avançait lentement sur la Seine déserte, Et le sombre Paris, en se frottant les yeux, Empoignait ses outils, vieillard laborieux. Charles Baudelaire Un lever de soleil L’Orient jaillit comme un fleuve,  La lumière coule à long flot,  La terre lui sourit et le ciel s’en abreuve  Et de ces cieux vieillis, l’aube sort aussi neuve  Que l’aurore du jour, qui sortit du Très Haut.  Et des pleurs de la nuit, le

La vie antérieure J'ai longtemps habité sous de vastes portiquesQue les soleils marins teignaient de mille feux,Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.Les houles, en roulant les images des cieux,Mêlaient d'une façon solennelle et mystiqueLes tout-puissants accords de leur riche musiqueAux couleurs du couchant reflété par mes yeux.C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeursEt des

Le son « tic-tac » est un cliché qui désigne le passage du temps et qui nous perturbe, c’est-à-dire, les êtres humains qui sont mortels. Ce poème rassemble plusieurs éléments caractéristiques de la fuite du temps, ce qui justifie mon choix. Paul Verlaine, dans Chanson d’Automne parle de la mort. Il se compare à une feuille morte qui se fait emporter par le vent et qui disparait avec la fuite du temps. J’ai décidé de choisir ce poème car j’ai beaucoup apprécié l’association de l’Automne avec la mort

Paul Verlaine est un poète impressioniste français originaire de Lorraine. Il est l’auteur de plusieurs recueils comme par exemple Poèmes saturniens parut en 1866 ; ce titre place l’ensemble du receuil sous le signe d’une malédiction. En effet, l’épithète > figurant à la fois dans le titre du recueil et dans le poème liminaire possède une double origine : mythologique et astrologique. Dans la mythologie, Saturne est un Dieux malfaisant qui dévore ses enfants. Dans l’astrologie, Saturne est une planète

ténèbres » (v.1) « frissons » (v.6) « un bloc rouge et glacé » (v.8) « en frémissant » (v.9) CL de la lumière: « ténèbres » (v.1) « vive clarté » (v.2) « le soleil » (v.7) La lumière et le soleil sont le symbole de l'été car il fait beau et c'est à cette saison que les journées sont les plus longues. Le soleil est aussi symbole de bonne humeur, de joie de vivre mais surtout de vie. Le poète dit adieu à l'été trop court au vers 2, l'été est là la métaphore de sa propre jeunesse. La