Souvenir Desbordes Valmore

N'écris pas ! N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
 Il semble que ta voix les répand sur mon coeur ; 
Que je les vois brûler à travers ton sourire ; 
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur.
 N'écris pas ! Marceline Desbordes-Valmore, Poésies posthumes,1860 Le désespoir est assis sur un banc Dans un square sur un banc
 Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
 Il a des binocles un vieux costume gris
 Il fume un petit ninas il est assis
 Et il vous appelle quand

Dieu mourant l’épuisa pour l’emporter au ciel. Adieu, sourire ! Adieu jusque dans l’autre vie, Si l’âme, du passé n’y peut être suivie ! Mais si de la mémoire on ne doit pas guérir, À quoi sert, ô mon âme, à quoi sert de mourir ? Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites

romantiques « oubliés » au fil du temps, Marceline Desbordes- Valmore est fortement influencée par sa vie mouvementée. En effet la douleur qu'elle introduit souvent dans ses textes provient du fait qu'elle a perdu ses deux parents ainsi que quatre des cinq enfants qu'elle a mis au monde. Sa vie amoureuse est également compliquée par sa passion pour son amant, l’écrivain Henri de Latouche, qui durera au-delà de son mariage avec le comédien Valmore. Elle a écrit plusieurs recueils de poésie, des

aveugle, la vie est rose, et on a l’impression que rien ni personne ne peut contredire ou bien mettre un terme à ce bonheur!!! Mais ce bonheur n’est en réalité que passager, comme le démontre la poésie suivante, Les roses de Saadi Marcelline Desbordes-Valmore qui relate de façon métaphorique la vie de couple. Ce texte relate la vie de couple métaphoriquement, Les roses représentant l’amour, et la quantité débordante de roses montre l’amour aveugle que nous avons vu avec le premier poème, qui au

Séq. Les Contemplations, Victor Hugo- Parcours: Mémoire d’une âme E.L : Marceline DESBORDES-VALMORE, «Les Séparés» Introduc)on (à compléter) 1- Début XIXème siècle = romantisme = .......................................................... 2- On parle souvent DU poète romantique, mais il y a aussi des femmes: Marceline Desbordes-Valmore en est une ( née fin XVIIIème, elle s’éteint avec le mouvement romantique dans les années 1850) => autrice de contes et de nouvelles et même d’un roman, elle

Marceline DESBORDES-VALMORE est une cantatrice, comédienne, poètesse et femme de lettres. C'est l'une des plus grandes poétesses du Romantisme depuis Louise Labé, elle est un précurseur inattendu des maîtres de la poésie française moderne. Marceline perdit peu à peu tous ses proches, ses enfants, son frère, et s'éteignit dans le désespoir à Paris en 1859. On lui doit l’invention de plus d’un rythme : celui des onze syllabes et la génèse de «Romances sans paroles». Par la suite, ses ouvrages les

Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) Qu'en avez-vous fait ? Vous aviez mon coeur, Moi, j'avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur ! Le vôtre est rendu, Je n'en ai plus d'autre, Le vôtre est rendu, Le mien est perdu ! La feuille et la fleur Et le fruit lui-même, La feuille et la fleur, L'encens, la couleur : Qu'en avez-vous fait, Mon maître suprême ? Qu'en avez-vous fait, De ce doux bienfait ? Comme un pauvre enfant Quitté par sa mère, Comme

vœu. (Charles-Augustin Sainte-Beuve). La grand-mère. (Sophie d'Arbouville). Que d'épines, Amour, accompagnent tes roses. (François de Malherbe). Mélodie. (Gérard de Nerval). Le serment. (Marceline Desbordes-Valmore). Un moment. (Marceline Desbordes-Valmore). À l'amour. (Marceline Desbordes-Valmore). Je prendrai par la main les deux petits enfants. (Victor Hugo). Je respire où tu palpites. (Victor Hugo). Il lui disait : Vois-tu... (Victor Hugo). Lise. (Victor Hugo). À celle que j'aime. (Nérée

Les roses envoléesDans le vent , à la mer s'en sont allées.Elles ont suivi l 'eau pour ne plus revenir.La vague en a paru rouge et comme enflammée.Ce soir , ma robe encore en est toute embaumée....Respires-en sur moi , l'odorant souvenir. Marceline Desbordes - Valmore MON REVE FAMILIERJe fais ce rêve étrange et pénétrantD'une femme inconnue, et que j'aime,et qui m'aime,Et qui n'est ,chaque fois,ni tout à fait la mêmeNi tout à fait une autre,et m'aime et me comprend.Car elle me comprend, et mon

Les Roses de Saadi de Marceline Desbordes-Valmore. Tout d’abord, le poème Nevermore qui est le deuxième poème de la section Melancholia. Constitué de deux quatrains et de deux tercets, ce poème évoque un souvenir d’un amour passé du poète, une déception amoureuse, certainement celle avec Elisa, dont il était amoureux, comme le montre le vers 1 : « souvenirs, souvenirs que me veux-tu ? » qui montre que ce souvenir le torture. Il s’adresse indirectement à ce souvenir par une question rhétorique «