Spinoza Si Les Hommes Avaient Le Pouvoir

Dans le Traité théologico-politique, Spinoza affirme le premier que la liberté individuelle constitue la valeur morale et politique suprême et, par conséquent, la fin de l’Etat. Effet, pour lui, la plénitude de la souveraineté, qui est nécessaire pour la sécurité des citoyens, n’est aucunement menacée par la liberté d’opinion. Exigeant que le pouvoir politique soit suffisamment puissant pour dissuader les particuliers de toute action criminelle, mais en même temps respectueux de leur indépendance

Matière et l'esprit Plan : 1) Problème : Y'a-t-il une autonomie de l'esprit ou doit on réduire l'esprit à la matière ? 2) L'esprit sans la matière a) le dualisme et le monisme chez Spinoza et Descartes b) la spiritualisation de la matière c) La réduction du monde et de la perception : esse est percipi + Kant et la réfutation de l'idéalisme 3) Les enjeux : matérialsime, spiritualisme et humanisme 1) Y'a t-il une autonomie de l'esprit ou doit on réduire l'esprit à la matière ? La réflexion

Ce texte est un extrait du « Traité théologico-politique » écrit par Baruch Spinoza (1632-1677) et publié en 1670. Dans ce texte, le thème principal est la liberté, mais Spinoza évoque également la raison, l’esclavage et l’obéissance. Ici, Spinoza se demande si « celui qui agit par commandement » est esclave, ou sinon, à quelles conditions l’homme est-il libre ? Spinoza remet en cause l’illusion qui consiste à penser que ceux qui ne subissent aucune autorité sont libres et il dit que l’Homme

bonheur ou notre malheur. Certains défendront le faite que le désir s'oppose à tout ce qu'on a besoin et par conséquent, il ne peut pas être source de bonheur mais d'autres diront que le désir est la marque de l'Homme. Si on suit la première thèse dite, on peut se demander alors si le désir n'est pas le caractéristique de la misère, qui est la marque d'une situation de détresse, comme le malheur ou la souffrance? Dans une première partie, nous allons voir que désirer est synonyme de malheur alors

L'Ethique, Spinoza Traduction française de Saisset, 1849. Numérisée par : Version 1.0, PDF — 04 juin 2002, par David Bosman email : davbos@noos.fr La dernière version de ce fichier est disponible sur : http://www.spinozaetnous.org http://les.anges.attaquent.free.fr D'autres œuvres de Spinoza sont téléchargeables à ces adresses. Les traductions utilisées sont tombées dans le domaine public. Même si elles ne bénéficient pas de l'appareil critique des nouvelles traductions, elles permettent

L'inconscient L’homme est un être doté de conscience et cette conscience constitue une unité. Comme nous le dit Kant « le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations » (cf. fiche sur la conscience, citation n°3). Mais si Kant souligne qu’il doit pouvoir le faire, cela implique peut‐être qu’il ne le fait pas nécessairement. Il se pourrait donc que des représentations échappent au « je pense », échappent à notre conscience. Or, elles peuvent y échapper de diverses manières

Emprunté à l’arabe depuis le 13ème siècle, fardeau vient de farda : une demi-charge de chameau. * Le fardeau est imposé à l’animal comme charge extérieur par l’homme, qu’il lui coûte de porter mais qu’ils se doivent de porter car c’est ce à quoi les hommes les destinent. * Donc dire que la liberté est un fardeau pour l’homme, c’est dire que la liberté est imposée à l’homme par une puissance extérieure et qu’il la porte malgré lui, car elle lui est inhérente. * La liberté est donc contraignante

comme une faculté transcendant les causes naturelles et instituant notre | |responsabilité morale, soit comme un acte immanent au réel mais causé seulement par nous-mêmes : une nécessité voulue (la détermination). | |"Autant il est agréable aux hommes de s'entendre dire qu'ils sont libres, autant il leur est pénible d'avoir à se libérer effectivement" | |(L. Brunschvig).

Désir du pouvoir : l'envie Désir des honneurs : l'orgueil Nous éprouvons sans cesse des désirs : que le désir vise un objet déterminé − une belle voiture − ou un état diffus et général − le bonheur −, désirer semble faire corps avec l'élan même de la vie qui sans cesse nous entraîne au-delà de nous-mêmes : vers les objets extérieurs pour nous les approprier, ou vers ce que nous voudrions être mais que nous ne sommes pas. 1. Le désir est-il essentiel pour comprendre ce qu'est l'homme ? • Si Spinoza a

trait à la santé mentale chez les jeunes, travaillant, enseignant et publiant sur le sujet depuis bientôt cinquante ans. C’est donc le point de vue de ce clinicien spécialiste de l’adolescence que je comparerai avec ceux de Spinoza, Augustin et Sartre. Baruch Spinoza est né en 1632 à Amsterdam de parents juifs portugais. Ce « rationaliste généreux » n’échappa pas à de sévères critiques par ses contemporains pour ses positions controversées en regard de la Bible, du droit naturel et de la liberté