Spleen Et Mélancolie

1." SPLEEN ET IDEAL " (poèmes I à LXXXV), où le poète décrit avec autant de patience que de cruauté la double postulation de son être, déchiré entre sa soif d'une idéalité perdue et son enlisement dans les tourments du quotidien, qu'il nomme " ennui ", " guignon ", et surtout " spleen ", puisque c'est à l'unicité de ce mot anglais qu'il a donné mission de traduire la pluralité de ses souffrances morales et physiques. La section se divise en plusieurs cycles : rôle et fonction du poète, poète exilé/incompris/promis

trop gaie ... ) . La majeure partie du recueil se divise en 6 partie : spleen et idéal ( 85 poèmes ) , tableaux parisiens (18 poèmes ) fleurs du mal ( 9 poèmes ) Révolte ( 3 poème ) La Mort ( 6 poèmes ) . il y a un premier poème qui sert de prologue , en effet il s'intitule " au lecteur " . cette architecture du recueil a une signification , il suit un cheminement . dans la partie spleen et idéal ( spleen = état de mélancolie profonde , sentiment d'immense abattement de découragement et d'angoisse

SYNTHESE Introduction : -Spleen et idéal est le nom d'une sous partie du recueil de poèmes de Charles Baudelaire intitulé "les Fleurs du Mal". -Baudelaire : grand poète baigné dans le mouvement Romantique, un mouvement culturel né en Allemagne + accent sur les sentiments. / Charles B. se dit atteint du "mal du siècle" -Le spleen : sorte de mélancolie insurmontable, une "dépression ». / L'idéal : le bonheur suprême, la joie de vivre, sans avoir à se poser des milliers de questions. / Baudelaire

L’une des premières caractéristiques du Temps est le Spleen (l’Ennui profond). Par exemple, dans Au lecteur , qui est un portrait de la condition humaine, Baudelaire explique qu’il est en proie au Spleen. Il nous expose donc une vie qui n’a rien d’attrayant « le canevas banal de nos piteux destins » qui déprécie notre existence. Dans Spleen 4 , le poète montre l’impuissance de l’humanité face au Spleen « Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis »

fascination, la mélancolie, le silence, l’inconscience, l’attente, le secret et le sacré. Le symbolisme évoluera ensuite avec Verlaine. Baudelaire privilégie également la malédiction, la mélancolie, tout ce qui empêche l’homme de s’épanouir et le condamne a un « spleen » que rien ne peut faire oublier. Pour Baudelaire, ce spleen est en fait l’angoisse existentielle, la hantise du temps, de la mort mais aussi et surtout le triomphe du mal (Exemple de poème qui symbolise très bien le spleen Baudelairien

(féminin ; étymologiquement « chant de deuil ») Une élégie est un poème lyrique qui a généralement pour thème la fuite du temps, l’amour (notamment les peines de la vie amoureuse), la mort, la mélancolie, etc. L’adjectif élégiaque désigne un ton, un thème, un poème exprimant une plainte douloureuse, la mélancolie, ou un poète qui a écrit des élégies. Lyrisme (masculin) Le lyrisme est l’expression d’une émotion personnelle intense. La poésie lyrique traite des sentiments du poète (les thèmes récurrents

L’ÉCRITURE DE LA MÉLANCOLIE 1) Histoire du mot Antiquité 4è siècle avant JC, en Grec Formé de deux termes : Kholé : la bile/ Mélas : noire = la bile noire. Passe tel quel en latin : mélancolia puis en français au 12è siècle. Grèce Antique : apparaît dans les traités de médecine attribués à Hippocrate : Terme perçu comme concret isole 4 Humeurs (=éléments cosmiques qui contrôlent l’existence des êtres humains) : HUMEUR | TEMPERAMENT | ORGANE | NATURE | ELEMENT | Bile noire | Mélancolie | Rate |

transformer les vices humains pour les glorifier. La mort des amants , issue de la section La mort , dépeint une image méliorative de la mort, comme l’ultime force salvatrice permettant d’échapper à la mélancolie. Charles Baudelaire imagine un monde idéal, qui serait l’opposé de la réalité : la luxure, la passion et l’amour y régneraient. Ainsi, une image plus moderne se dégage du poème, décrivant un amour fantasmagorique. Dans Les Fleurs du

Spleen "Les Fleurs du Mal" Charles Baudelaire: A-Un sentiment d'oppression (1er quatrain) Les trois premiers quatrains de « Quand le ciel bas et lourd... » décrivent le spleen, un état morbide et dépressif ressenti par le poète. L'anaphore de la conjonction de subordination « Quand... >> qui ouvre les trois premiers quatrains (v.1, v.4 et v.9) rappelle que le monde est soumis à un temps pesant et destructeur. Cette pesanteur est amplifiée par le champ lexical du poids << bas >>

lyriques (on connaît surtout des poèmes lyriques : « Demain dès l’aube » de Victor Hugo, « je vis, je meurs… » de Louise Labé, « Spleen » de Baudelaire, etc.) - Variété des sentiments exprimés, avec de grands “classiques” : l’amour (avec des recueils entiers consacrés à ce sentiments : Amours de Chénier, Amour d’Elsa de louis Aragon, Les Amours de Ronsard…), la mélancolie, le spleen… 2°) La poésie = genre privilégié pour déclarer son amour - Lyrisme = marque de la 1ère personne + sentiments => souvent