Spleen Lxxvi

cher (mort ou autre) qui matériellement s’efface peu à peu mais qui reste dans la mémoire. XXXIX. Je te donne ces vers afin que si mon nom Il discute de sa présence posthume et associe sa femme à son art. XL. SEMPER EADEM L’auteur décrit son « spleen » qui nait, entre autre, de chagrin d’amour. Il s’adresse à une femme très joviale et semble vouloir croire à l’amour durable. XLI. TOUT ENTIERE Charles Baudelaire décrit l’une de ses compagnes et précise qu’il apprécie tout en elle. XLII. Que

Le voyage et l'exotisme dans la section "Spleen et Ideal" des Fleurs du mal. "Dieu que le monde est grand à la clarté des lampes!/Au yeux du souvenir que le monde est petit!" (le voyage CIII). Baudelaire menait une vie de débauche, il etait criblé de dettes. En ayant assez et voulant le remettre dans le droit chemin, son beau père décida de l'envoyer faire un voyage aux Indes en 1841. Malheureusement, le bateau fut endommagé suite à une tempète, et le voyage du s'arrêter aux Mascareignes

LXXVI — Spleen 1 J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, 5 Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C’est une pyramide, un immense caveau, Qui contient plus de morts que la fosse commune. — Je suis un cimetière abhorré1 de la lune, Où comme des remords se traînent de longs vers 10 Qui s’acharnent toujours sur mes morts les plus

Baudelaire, grand poète du dix-neuvième siècle, publie Le Port dans son recueil Le Spleen de Paris en 1862. Ceci est un recueil de textes en prose auquel Baudelaire a consacré les dernières années de sa vie et qui ne sera publié que deux ans après sa mort. Charles Baudelaire tente tout au long de son existence de délimiter les extrêmes du comportement humain et de sa psychologie. Il a trouvé deux pôles : le Spleen - c’est-à-dire le mal-être et la mélancolie - et l’Idéal. À travers son œuvre, Baudelaire

a) L'édition de 1861 offre une structure en 6 grandes parties.   * " Spleen et Idéal " : dans cette première partie, le poète décrit avec beaucoup de patience la cruauté de la double position de son être déchiré entre son envie d'une idéalité et d'une pureté perdues et son enfoncement dans les tourments du quotidien qu'il nomme " ennui " et " tristesse " c'est-à-dire le " spleen ". c'est à ce mot anglais qu'il a donné la mission de traduire la multiplicité de ses souffrances morales

cœur, de la tristesse voire de la douleur, et possède donc une puissance libératrice aux yeux poète. Le Moi souffrant s'exprime : il correspond au courant romantique.-Baudelaire en est le digne représentant avec tous les poèmes traitant du spleen, Spleen, LXXVI, p.125, Harmonie du soir, p.127, ou encore Recueillement, p. 130 qui s'ouvre sur ce vers sublime : « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille. » Le Temps accable les poètes romantiques, ainsi que l'ennui, la solitude, Musset, p

romantisme au symbolisme. Durant sa longue quête insatisfaite de la Beauté, il se voit constamment partagé entre l'extase et l'horreur de la Vie. En 1857 il publie les fleurs du mal. Le poète divise son recueil en six parties : les fleurs du mal, spleen et idéal, le vin, tableaux parisiens, révolte . Le recueil aurait dû s'appeler Les Limbes ou encore Les Lesbiennes seulement ces titres étant trop provocants il lui a été interdit de les publier sous ce nom. Son recueil s‘appellera donc « les fleurs

SPLEEN , LXXVI , Je suis comme le roi d’un pays pluvieux… Poème parmi les quatre pièces intitulées SPLEEN, appartenant à la section « Spleen et idéal » des FDM, ce poème « Je suis comme le roi… » intensifie la notion de spleen pour le lecteur, un état de mélancolie intense, une angoisse profonde qui nait du mal de vivre (mot anglais qui évoque une mélancolie, un ennui, auquel Baudelaire donne un sens beaucoup plus profond). Dans le recueil des FDM , Baudelaire oppose le spleen à l’idéal

Qu'ils viennent du bout du monde. - Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D'hyacinthe et d'or ; Le monde s'endort Dans une chaude lumière. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. LXXV - Spleen Pluviôse, irrité contre la ville entière, De son urne à grands flots verse un froid ténébreux Aux pâles habitants du voisin cimetière Et la mortalité sur les faubourgs brumeux. Mon chat sur le carreau cherchant une litière Agite sans repos son

Complétez le tableau ci-dessousForme du poèmeSujet du poème: de quoi parle-t-il? A qui?Thèmes abordés: spleen, idéal, femme … . Au lecteur- 10 quatrains- des vers en alexandrins- rimes embrassées Quelle image le poète donne-t-il de l’homme?- la faiblesse de l’homme qui le pousse à faillir, à pécherle mal dans la religion; Satan- adressé au lecteur- le spleen, la mort- homme hypocrite, faible et immorale La figure du poète Bénédiction- 19 quatrains- des vers