Spleen Lxxvi

Charles Baudelaire SommaIre Séance 1 › Correspondances, un poème « symbolique » (seconde et première) Séquence pédagogique réalisée par antony Soron, maître de conférences des universités, formateur en lettres à l’ESPE Paris-Sorbonne p. 2-3 Séance 2 › Spleen (LXXVIII), le poème des illusions perdues (première) p. 3-4 p. 5-6 Séance 3 › L’Albatros, le double du poète (seconde) Séance 4 › L’Invitation au voyage, le rôle de la muse (seconde et première) p. 6-7 Séance 5 › Les Chats, animaux mythologiques

CHARLES BAUDELAIRE LES FLEURS DU MAL Collections Litteratura.com CHARLES BAUDELAIRE LES FLEURS DU MAL Seconde édition de 1861 Collections Litteratura.com Les Fleurs du Mal SOMMAIRE DÉDICACE AU LECTEUR 8 9 SPLEEN ET IDÉAL I. Bénédiction II. L’Albatros III. Elévation IV. Correspondances V. VI. Les Phares VII. La Muse malade VIII. La Muse vénale IX. Le Mauvais Moine X. L’Ennemi XI. Le Guignon XII. La Vie antérieure XIII. Bohémiens en Voyage XIV. L’Homme et la Mer XV. Don

le désert Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert L'empire familier des ténèbres futures. Présentation : 13ème pièce du recueil Les Fleurs du mal dans les trois éditions (1857, 1861 et 1868), incluse dans la 1ère partie de l'ouvrage : Spleen et Idéal. Forme : Sonnet (poème à forme fixe) de type italien (dit aussi sonnet marotique du nom du poète Clément Marot (1496-1544) qui utilisa le premier en France cette forme poétique). Ce sonnet est composé de deux quatrains et de deux tercets

et annonce sa fin. Pour lui, le temps était démesurément long, parce qu’il était un oisif, un velléitaire qui, inlassablement, prenait chaque soir de bonnes résolutions qu'il ne tenait pas le lendemain, un mélancolique qui subissait le poids du spleen, de l'insupportable et maladif ennui, un impuissant incapable de vivre, d’agir, de voyager, de travailler, d’aimer. Aussi fit-il du temps «l'ennemi» (voir le poème de ce titre), le monstre qu'il lui fallait tuer : «Le Temps mange la vie

détruit et annonce sa fin. Pour lui, le temps était démesurément long, parce qu’il était un oisif, un velléitaire qui, inlassablement, prenait chaque soir de bonnes résolutions qu'il ne tenait pas le lendemain, un mélancolique qui subissait le poids du spleen, de l'insupportable et maladif ennui, un impuissant incapable de vivre, d’agir, de voyager, de travailler, d’aimer. Aussi fit-il du temps «l'ennemi» (voir le poème de ce titre), le monstre qu'il lui fallait tuer : «Le Temps mange la vie

détruit et annonce sa fin. Pour lui, le temps était démesurément long, parce qu’il était un oisif, un velléitaire qui, inlassablement, prenait chaque soir de bonnes résolutions qu'il ne tenait pas le lendemain, un mélancolique qui subissait le poids du spleen, de l'insupportable et maladif ennui, un impuissant incapable de vivre, d’agir, de voyager, de travailler, d’aimer. Aussi fit-il du temps «l'ennemi» (voir le poème de ce titre), le monstre qu'il lui fallait tuer : «Le Temps mange la vie

Les 3 derniers montrent la place importante qu’occupe le spleen, cette mélancolie. Le poème est composé de dix quatrains avec des vers en alexandrins. Les rimes sont embrassées et on retrouve une alternance rimes féminine et masculines. Quatrains 1-2 : faiblesse de l’Homme Quatrains 3-7 : Influence de Satan, beauté du Mal Quatrains 8-10 : Influence du Spleen I- La toute puissance du Mal - La présence du Spleen Baudelaire est en proie au Spleen (= mélancolie, ennui profond), écrire lui permet d’exprimer

le dtruit et annonce sa fin. Pour lui, le temps tait dmesurment long, parce quil tait un oisif, un vellitaire qui, inlassablement, prenait chaque soir de bonnes rsolutions quil ne tenait pas le lendemain, un mlancolique qui subissait le poids du spleen, de linsupportable et maladif ennui, un impuissant incapable de vivre, dagir, de voyager, de travailler, daimer. Aussi fit-il du temps lennemi (voir le pome de ce titre), le monstre quil lui fallait tuer Le Temps mange la vie, Et lobscur

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (édition de 1861) Belin Gallimard, Classicolycée, 2018. Problématique : comment le poète parvient-il à transmuer la laideur en beauté ? Pour l'exposé, lectures linéaires retenues : 16. « Spleen » (LXXVI) 17. « Spleen » (LXXVIII) 18. « Les aveugles » (XCII) Pour l'entretien : ▪ Lectures complémentaires : Groupement de textes : poètes alchimistes Quand de l'horreur, du trivial, jaillit la beauté : comment le langage poétique parvient-il

superposition de poèmes. L’articulation des poèmes est étudiée autour de quatre thématiques chères au poète : la souffrance de la vie terrestre humaine, l’aversion du mal et de soi-même, l’obsession de la mort, et la soif d’idéal. Divisés en 5 cinq sections - Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort - Les Fleurs du Mal est un chef-d’œuvre de la versification classique. Parmi les poèmes emblématiques des Fleurs du Mal, certains expriment le mal-être du poète. C’est le cas de L’Albatros, où l’image