Stupeur Et Tremblement Analyse

regard là-bas, dans ce coin ?... C’est que l’idée lui est venue que je pouvais avoir caché mon magot derrière le pot à beurre... Ah ! je le connais, je suis sûre que, cette nuit, il ira déranger le pot, pour voir. Mais des sueurs la prenaient, un tremblement agitait ses membres. 74 – Regarde, ça y est encore, va ! Il m’aura droguée, j’ai la bouche amère comme si j’avais avalé des vieux sous. Dieu sait pourtant si j’ai rien pris de sa main ! C’est à se ficher à l’eau... Ce soir, je n’en peux plus

regard là-bas, dans ce coin ?… C’est que l’idée lui est venue que je pouvais avoir caché mon magot derrière le pot à beurre… Ah ! je le connais, je suis sûre que, cette nuit, il ira déranger le pot, pour voir. » Mais des sueurs la prenaient, un tremblement agitait ses membres. « Regarde, ça y est encore, va ! Il m’aura droguée, j’ai la bouche amère comme si j’avais avalé des vieux sous. Dieu sait pourtant si j’ai rien pris de sa main ! C’est à se ficher à l’eau… Ce soir, je n’en peux plus, vaut mieux

UNIVERSITÉ PARIS-DESCARTES FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES N° attribué par la bibliothèque Doctorat Sociologie tel-00343544, version 1 - 1 Dec 2008 Laïla SALAH-EDDINE LE HARCÈLEMENT MORAL AU TRAVAIL : ANALYSE SOCIOLOGIQUE Thèse dirigée par Madame le Professeur Monique HIRSCHHORN Soutenue le 27 février 2008 Jury : Monsieur le Professeur Norbert ALTER Monsieur le Professeur Vincent de GAULEJAC Madame le Professeur Monique HIRSCHHORN Monsieur le Professeur

n'avait pas l'habitude d'écrire à la main. En dehors de très courtes notes, il était d'usage de tout dicter au phonoscript, ce qui, naturellement, était impossible pour ce qu'il projetait. Il plongea la plume dans l'encre puis hésita une seconde. Un tremblement lui parcourait les entrailles. Faire un trait sur le papier était un acte décisif. En petites lettres maladroites, il écrivit : 4 avril 1984 18 Il se redressa. Un sentiment de complète impuissance s'était emparé de lui. Pour commencer, il n'avait

espèce de danger. Quelque temps auparavant, Mme Guérin étant avec lui à l'Observatoire, l'avait conduit sur la plate-forme qui est, comme l'on sait, très élevée. A peine est-il parvenu à quelque distance du parapet, que saisi d'effroi et d'un tremblement universel, il revient à sa gouvernante, le visage couvert de sueur, l'entraîne par le bras vers la porte, et ne trouve un peu de calme que lorsqu'il est au pied de l'escalier. Quelle pouvait être la cause d'un pareil effroi ? c'est ce que je ne

n’avait pas l’habitude d’écrire à la main. En dehors de très courtes notes, il était d’usage de tout dicter au phonoscript, ce qui, naturellement, était impossible pour ce qu’il projetait. Il plongea la plume dans l’encre puis hésita une seconde. Un tremblement lui parcourait les entrailles. Faire un trait sur le papier était un acte décisif. En petites lettres maladroites, il écrivit : 4 avril 1984 Il se redressa. Un sentiment de complète impuissance s’était emparé de lui. Pour commencer, il n’avait aucune

des chatouillements dans la région lombaire. Ce dernier moyen n'était pas un des moins excitants ; je me vis même contraint de le proscrire, quand ses effets ne se bornèrent plus à 1 2 Lacose : Idée de l'homme, physique et moral. - Laroche : Analyse des jonctions du système nerveux. - Fouquet, article : Sensibilité de l'Encyclopédie par ordre alphabétique. Montesquieu : Esprit des Lois, Livre XIV. Jean Itard - Mémoire (1801) et Rapport (1806) sur Victor de l’Aveyron 22 produire des

n’avait pas l’habitude d’écrire à la main. En dehors de très courtes notes, il était d’usage de tout dicter au phonoscript, ce qui, naturellement, était impossible pour ce qu’il projetait. Il plongea la plume dans l’encre puis hésita une seconde. Un tremblement lui parcourait les entrailles. Faire un trait sur le papier était un acte décisif. En petites lettres maladroites, il écrivit : 4 avril 1984 Il se redressa. Un sentiment de complète impuissance s’était emparé de lui. Pour commencer, il n’avait aucune

CALIGULA, doucement. Tais-toi, maintenant. LE JEUNE SCIPION Comme je te plains et comme je te hais ! CALIGULA, avec colère. Tais-toi. lieu de cette solitude empoisonnée de présences qui est la mienne, je pouvais goûter la vraie, le silence et le tremblement d'un arbre ! (Assis, avec une soudaine lassi- tude.) La solitude ! Mais non, Scipion. Elle est peuplée de grincements de dents et tout entière retentissante de bruits et de clameurs perdues. Et près des femmes que je caresse, quand la nuit se referme

recule vers sa place.) Seul ! Ah ! si du moins, au Il y a du vrai dans ce que tu dis. J'ai joué. LE JEUNE SCIPION, même jeu. lieu de cette solitude empoisonnée de présences qui est la mienne, je pouvais goûter la vraie, le silence et le tremblement d'un arbre ! (Assis, avec une soudaine lassi- Quel cœur ignoble et ensanglanté tu dois avoir. Oh! comme tant de mal et de haine doivent te torturer ! CALIGULA, doucement. Tais-toi, maintenant. LE JEUNE SCIPION tude.) La solitude ! Mais