Suisse romande

Maison des Jean-Claude et Florence Romand (p. 11, 151, 162 – 164, 177, 178) Dans l’introduction du roman (p. 11), ce lieu reflète une ambiance dramatique. En effet, l’incendie et la sortie des corps amènent l’action principale du récit. Cette maison est l’endroit le plus important du livre. Au fil du roman, leur habitation est décrite comme chaleureuse, familiale, avec des balançoires pour les enfants dans le jardin. C’est là que se tient Jean-Claude Romand lorsqu’il se fait passer pour malade

En 1993, Jean-Claude Romand, tue sa femme, ses enfants, ses parents et son chien pour ne pas être démasqué. A cause de ses années de mensonges une famille est détruite à jamais. Jean Claude Romand abuse tout le monde. Pendant dix-huit ans, il porte le masque de l’homme respectable. Marié, deux enfants, il est « chercheur à l’O.M.S ». il mène une vie parfaite, il a des amis fidèles, les Ladmiral et les parents d’élèves de l’école de leurs enfants. Jean Claude Romand est un homme bien sous tous

20 ans plus tôt, en France, il y a eu une tragédie similaire avec Jean-Claude Romand, qui a aussi ébranlé la population française. Cette dernière est mise en scène dans le roman d’Émmanuel Carrère nommé « l’Adversaire ». Le roman l’Adversaire repose sur une série d’oppositions. Les deux personnages principaux qui sont Jean-Claude et Emmanuel, démontrent des oppositions et le genre d’écriture aussi. Jean-Claude Romand et Emmanuel Carrère sont des personnages que nous découvrons tout au long de l’histoire

remplacé par l’étranger. Deux grandes raisons viennent appuyer cette affirmation. Dès les premières pages, on apprend que Jean-Claude Romand a vécu durant 18 années de sa vie dans le mensonge et le déni. On devine très rapidement que Romand est un mythomane. C'est-à-dire, qu’il cherche inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à la vérité. Vers la fin du roman, Romand avoue même son problème de mythomanie. « La rencontre d’un aumônier qui m’a beaucoup aidé à faire retour à la vérité. Mais cette

temps à lire votre roman. J'avais beaucoup d'appréhensions sur cette histoire inspiré d'un fait réel. La première barrière que j'ai du surmonter été la crainte de participer à un voyeurisme malsain. J'imaginais que vous alliez défendre Jean Claude Romand en lui trouvant des circonstances atténuantes, alors qu'il me semble naturel de pleurer les victimes. Cependant, ces appréhensions ont vite disparu lorsque j'ai commencé la lecture de votre roman. Il m'a fallu peu de temps pour comprendre que

L’Adversaire 1) L’adversaire a deux explications dans le livre. C’est Satan ou le partenaire à un jeu d’échec. Satan :a) Au moment de mourir, les parents de Jean-Claude Romand auraient dû voir Dieu. Ils ont eu à la place la vision de celui que la Bible nomme l’Adversaire, i.e Satan. b) A la fin de l’œuvre, quand Romand sentait que la fin de son histoire approchait, il a agi comme un joueur d’échec, il a avancé en attendant de voir comment il allait être piégé par son adversaire. 2) Dans

autres et lui-même. Le narrateur en est Emmanuel Carrère qui raconte ce qu'il a vu ou ce qui lui a été raconté lors de l'instruction ou par les amis proches de la famille. Il a également entretenu une relation épistolaire avec l'accusé Jean-Claude Romand et qui suit son projet. Cette œuvre pose la question de l'homme face à lui même, ici, en tant que maladie. En effet, Jean-Claude ne sait plus si il ment. Par exemple dans l'épisode de l'agression à la sortie de la discothèque lorsqu’il était

mensonge, normalement sert a recouvrir un vérité mais le mensonge de Jean-Claude Romand ne recouvrait rien. Autrement dit, le mensonge sert à cacher une vérité mais Romand n'avait rien a cacher. Cette phrase définit ce que c'est un mensonge. Il y a une opposition entre « mensonge » et « vérité ». Est-ce que Romand avait pas au contraire une vérité a cacher ? Ou est-ce qu'il s'inventait une vie pour l'amusement ? Romand a commencé à mentir très tôt dans la vie. Déjà étant adolescent, il s'était

a deux sœurs, Nathalie et Marina Carrère. Il commence comme critique de cinéma pour Positif et Télérama mais c’est en 2000 que le roman « l’Adversaire » est paru pour la première fois chez POL. Ce roman raconte la vie mensongère de Jean-Claude Romand prétendu être médecin durant plus 18 ans. 2/ Le résumé de l’histoire Jean-Claude est un bon père de famille, un bon époux et a une situation professionnelle exemplaire aux yeux de tout son entourage. Il mène une vie paisible, tranquille et heureuse

menteur acquiert une forme de toutepuissance sur autrui qu’il convient de la limiter par la condamnation du mensonge. À ce titre, un roman comme L’ Ad ve r s a i re d’ Emmanuel Carrère, qui décrit la pyramide de mensonges élaborés par Jean-Claude Romand jusqu’au meurt re des siens, contient la condamnation implicite du mensonge, y compris du premier, du plus innocent, comme le fondement de tous les autres. Mais à travers sa personne, c’est aussi la notion même de p a ro l e que le menteur dégrade