Sylvie De Nerval

EL DESDICHADO, NERVAL ETUDE DE TEXTE Introduction Ce poème appartient au court recueil des Chimères composé de douze sonnets et paru en 1854 à la suite des nouvelles des Filles du feu. Les deux poèmes « Artémis » et « El Desdichado » furent adressés à A. Dumas par Nerval le 14/11/1853 c’est à dire quelques mois après la crise de folie du début 1853. Placé sous le signe de l’errance, du désespoir et de la solitude, le texte décrit une succession de situations qui s’opposent à la fois sur le

poétique 2. "Ses purs ongles...", Poésies, 1887, Mallarmé, un poème parnassien : l'art pour l'art 3. "Une allée du Luxembourg", Nerval, l'hypotexte d'"A une passante" 4. "Quand vous serez bien vieille...", Sonnets pour Hélène, 1578, Nerval & "Mignonne allons voir si la rose..., 1550, les hypotextes d'"Une Charogne" 5. "Les Fenêtres", Le

Servitude et grandeur militaires, 1835 Les Destinées, 1864 ALFRED DE MUSSET Caprices de Marianne, 1833 On ne badine pas avec l'amour, 1834 Lorenzaccio, 1834 La Confession d'un enfant du siècle, 1836 Les Nuits, 1835-1837 GÉRARD DE NERVAL Sylvie, 1853 Les Chimères, 1853 Aurélia, 1853 Pandora, 1853 GEORGE SAND Indiana, 1831 Lélia, 1833 Le meunier d'Angibault, 1845 La Mare au diable, 1848 François le Champi, 1847 La petite Fadette, 1849   le moi en souffrance (expression

du foyer domestique, de la vie privée ; des vers de l'intérieur de l'âme. 10 SLIDE L’AMOUR N’EST QU’UNE ILLUSION-SELVINAAAAAAAAA Sylvie est la meilleure des nouvelles que Gérard de Nerval a réunies sous le titre des filles du feu. L'écrivain l'a composée au moment où il cherchait à se libérer de ses inquiétudes en plongeant dans les souvenirs du passé. Sylvie c'est l'histoire d'un homme qui se trompe dans la recherche de l'idéal. A l'enthousiasme des premiers chapitres succède une désillusion

raconte un monde utopique où le clonage était pratiqué. Ensuite nous avons un poème de Guillaume Apollinaire écrit en 1913, intitulé « Nuit rhénane » il parle d’un rêve qu’il a fait au bord du Rhin. Le corpus inclut une nouvelle de Gérard de Nerval, « Sylvie » de 1853, il exprime un rêve avec une jeune femme Adrienne. Un autre poème apparait dans ce corpus, de Robert Desnos, « J’ai tant rêvé de toi » écrit en 1930, il nous conte le rêve d’une femme qu’il aime. Pour finir, une chanson de Soprano et

Corpus - Texte A. François René de Chateaubriand (1768-1848), Mémoires d’Outre-Tombe, première partie, livre III, chapitre 10, extraits (1848-1850) - Texte B. Gérard de Nerval (1808-1855), Sylvie, chapitre 2, extrait (1854) - Texte C. Théophile Gautier (1811-1872), La Morte amoureuse, extrait (1836) Texte A. François René de Chateaubriand, Mémoires d’Outre- Tombe, première partie, livre III, chapitre 10, extraits (1848-1850) Le chapitre 10 correspond à l’année 1784. Fantôme d’amour Je me

Cela explique pourquoi il se replonge dans les souvenirs du passé. Les bourgeois ne recherchent qu’à s’enrichir économiquement et non intellectuellement. Dans ‘’ Sylvie ‘’ le narrateur est déchiré entre deux types de femmes. D’une part, Aurélie et Adrienne qui le plongent dans l’imaginaire. D’autre part, Sylvie qui incarne la réalité. Nerval refuse le temps qui passe et c’est la femme imaginaire qui lui permet de vivre dans cette illusion. La femme réel le rapproche de la mort et donc, de la réalité

1843-44-45 » L’enchevêtrement des strates temporelles, entre le temps de la narration et les deux autres strates, celle de « l’histoire » mais aussi celle des souvenirs du narrateur, « d’habitude (enfin quand je l’ai vu) il lit, il lisait Gérard de Nerval, Sylvie [...] c’est un V. il est (enfin il était) ». Ici, la correction du présent en imparfait montre à la fois les différentes strates, leur enchevêtrement et la manière dont l’évocation rend la chose présente, la re-présente, pour le lecteur. 2.1

Recherchez, vains mortels, le tumulte des villes ;
 Ce qui charme vos yeux aux miens est en horreur :
 Ce silence imposant, ces lugubres asiles, 
 Voilà ce qui peut plaire au trouble de mon coeur.

 Arbres, répondez-moi !... Cachez-vous ma Sylvie ? 
 Sylvie, ô ma Sylvie !... Elle ne m'entend pas. 
 Tyrans de ces forêts, me l'auriez-vous ravie ? 
 Hélas ! je cherche en vain la trace de ses pa Nicolas(Joseph Florent) Gilbert, poète lorrain, nait en 1750 et meurt en 1780. Fils de fermiers, son éducation

européen dont les premières manifestations en Allemagne et en Angleterre, datent de la fin du 18ème siècle Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. A sa tête, il y a Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet. Il se caractérisel'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur