Tableaux De La Nature Chateaubriand

création. • Après avoir signalé aux élèves que le mot « spleen » apparaît pour la première fois chez Diderot en 1759, on rappellera que le spleen est ressenti par tous les grands romantiques comme « le mal du siècle » (on pense à cette phrase de Chateaubriand, dans René : « Ce sentiment d’habiter avec un cœur plein, un monde vide »). Il faut donc se demander en quoi Baudelaire hérite de ce sentiment romantique tout en l’infléchissant de telle façon qu’il en fait une notion proprement baudelairienne

de cadeaux, va même jusqu’à voler de l’argent à son mari. Exaspérée par sa belle-mère, Emma supplie son amant de l’enlever. En attendant, la jeune femme calme son impatience et berce son ennui en rêvant tout éveillée dans le lit conjugal. En deux tableaux symétriques, Flaubert présente alors les rêves éveillés de Charles et d’Emma : là où le premier aspire à une vie simple et heureuse entre sa femme et sa fille, Emma s’imagine avec Rodolphe dans des pays lointains. Problématique de lecture : quelle

9 11 12 12 12 13 14 14 14 15 15 15 17 17 17 18 19 Séries générales Sujet 6. Objet d’étude : Le biographique ......................................................................................................... Texte A. François René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, livre premier, chapitre III ......................... Texte B. Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, livre premier ........................................................................... Texte C. Georges Perec, W

comme Hugo qui a eu une longue vie, on ne peut pas faire fis d’évènements politiques, religieux, idéologiques, qui vont modifier notre vision du texte, du même que sa vie personnelle. « Le conservateur littéraire », revue qui rendait hommage à Chateaubriand quand il était jeune est très différent des travailleurs de la Mer. Évènement révolutionnaire. Le jeune homme des années 1815-1820 n’est pas le même qu’une fois consacré comme chef de file du romantisme français. Conservateur -> socialisme. A évolué

révolutionnaire»12. Plus tard, il partage la haine de Gustave Flaubert et de Victor Hugo pour Napoléon III, mais sans s'engager outre mesure dans son œuvre (« L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre / Ne fera pas lever mon front de mon pupitre » - Paysage dans Tableaux parisiens du recueil Les Fleurs du mal)13 Baudelaire se voit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il n'est compris que par quelques-uns de ses pairs comme Armand Baschet, Édouard Thierry, Champfleury, Barbey d’Aurevilly, Dulamon14, ou

D’autres tiennent des étuves ou des tavernes pour compléter leurs maigres revenus. Au sein d’une même discipline comme la peinture, les activités sont multiples : peinture murale ou décorative, peinture sur panneaux de bois ou sur toile, portraits, tableaux de dévotion, peinture du char ou de la nef du prince, des bannières ou des écus armoirés, des patrons pour les vitraux… l’appartenance à une dynastie d’artistes permet aussi de diversifier les talents, les frères se partageant entre plusieurs disciplines

possibles, y compris un panachage entre textes documentaires et littéraires. 10 Voir La Présentation. 1š4 Quelles différences entre des textes documentaires et des textes littéraires ? Le texte littéraire est un peu plus dur à analyser. Sa nature et la fonction poétique du langage peuvent, parfois, faire écran. é La construction du texte littéraire est plus difficile à percevoir. À la différence du texte documentaire, essentiellement explicatif ou argumentatif, où les idées se succèdent

vocation auto-mystificatrice de l'imaginaire s'effondre : " Aussi bien, c'est une impression douloureuse, à mesure que l'on va plus loin, de perdre, ville à ville et pays à pays, tout ce bel univers qu'on s'est créé jeune, par les lectures, par les tableaux et par les rêves (..) Si admirables que soient certaines contrées, il n'en est point dont l'imagination s'étonne complètement, et qui lui présentent quelque chose de stupéfiant et d'inouï ". Le récit nervalien est dès lors voué à reproblématiser

qu’elle se retira dans la petite maison du bord de l’eau, Thérèse eut de secrets tressaillements de joie. Sa tante lui avait répété si souvent : « Ne fais pas de bruit, reste tranquille », qu’elle tenait cachées, au fond d’elle, toutes les fougues de sa nature. Elle possédait un sang-froid suprême, une apparente tranquillité qui cachait des emportements terribles. Elle se croyait toujours dans la chambre de son cousin, auprès d’un enfant moribond ; elle avait des mouvements adoucis, des silences, des placidités

présent. J’ai sous les yeux une série de gravures de modes commençant avec la Révolution et finissant à peu près au Consulat. Ces costumes, qui font rire bien des gens irréfléchis, de ces gens graves sans vraie gravité, présentent un charme d’une nature double, artistique et historique. Ils sont très-souvent beaux et spirituellement dessinés ; mais ce qui m’importe au moins autant, et ce que je suis heureux de retrouver dans tous ou presque tous, c’est la morale