charles bodelaire
Biographie : Jean-Pierre Richard, « Profondeur de Baudelaire », in Poésie et profondeur, Le Seuil, 1955.
Yves Bonnefoy, « Les Fleurs du mal », in L'Improbable et autres essais, Mercure de France, 1959.
Yves Bonnefoy, « Baudelaire contre Rubens », in Le Nuage rouge et autres essais, Mercure de France, 1977.
Yves Bonnefoy, « Baudelaire », in Lieux et destins de l'image, Seuil, La librairie du XXe siècle, 1999.
Hugo Friedrich, « Baudelaire, le poète de la modernité », in Structure de la poésie moderne, trad. par Michel-François Demet, Livre de Poche, 1999.
Yves Bonnefoy, « La Tentation de l'oubli », in Sous l'horizon du langage, Mercure de France, 2002.
Xavier de Harlay, « L'Idéal moderne selon Charles Baudelaire & Théodore Chassériau », revue Art et Poésie de Touraine no 180, 2005.
Max Milner, « Le Diable dans la littérature française, de Cazotte à Baudelaire », éd. José Corti, 1960 et 2007, chapitre « Baudelaire ».
Roland Biétry, Baudelaire, le Parnasse, tiré à part de Précis d'histoire de la littérature française, vol. III (à paraître), LEP, Le Mont-sur-Lausanne, 2007.
Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »1 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place importante dans la poésie française du XIXe siècle.
Charles Baudelaire naît rue Hautefeuille4 à Paris. Sa mère, Caroline Archenbaut-Defayis (Dufaÿs ou Dufays, par corruption) a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont5, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt, en 1827, Charles n'a que six ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières, et amateur de peinture, peintre lui-même, lui laisse un héritage dont il n'aura jamais le total