Taureau crétois

tu seras satisfaite : je respecte ton caractère de suppliante. La Nourrice Je me tais, car c’est à toi de parler. Phèdre Ô ma mère infortunée, quel funeste amour égara ton cœur ! La Nourrice Celui dont elle fut éprise pour un taureau ? Pourquoi rappeler ce souvenir ? Phèdre Et toi, sœur malheureuse, épouse de Bacchus ! La Nourrice [340] Qu’as-tu donc, ma fille ? Tu insultes tes proches. Phèdre Et moi, je meurs la dernière et la plus misérable ! La Nourrice

douze travaux, à savoir : Tuer le Lion de Némée; Tuer l'Hydre de Lerne; Attraper le sanglier d'Érymanthe; Capturer la Biche de Cérynie; Abattre les oiseaux du lac Stymphale; Voler les bœufs de Géryon; Dompter les juments de Diomède; Attraper le taureau crétois de Minos; Ramener la ceinture dorée de la Reine des Amazones; Voler les pommes d'or du jardin des Hespérides; Nettoyer les écuries d'Augias et Enchainer Cerbère. Afin de réaliser ses douze travaux, il a eu de nombreuses aventures : le combat mené

détroit parce qu'il poursuit un des bufs de Géryon qui lui a échappé 60, Diodore écrit : Héraclès, donc, parvenu au détroit, fit passer les vaches en Sicile à l'endroit où le bras de mer est le plus étroit et lui-même, s'étant saisi de la corne d'un taureau, traversa à la nage le passage d'une largeur de treize stades d'après Timée61. Le passage dans l'île se fait sans raison apparente, le héros poursuit sim56. Voir P. Chuvin, La Mythologie..., p. 262. 57. Voir II (109), 5, 10. 58. Voir 19, 1-2. 59.

tient à la main désigne les trésors que le sein de la terre renferme en hiver, et qu’il donne en été. ” Figure 3 Voir la gravure sur le site Les Classiques des sciences sociales On lui offrait en sacrifice une truie, à cause de sa fertilité, un taureau ou une chèvre, et les prêtres sacrifiaient ces victimes, assis, touchant la terre avec la main. Le buis et le pin lui étaient consacrés, le premier parce que c’était le bois dont on faisait les flûtes, instruments employés dans ses fêtes, et le second

ta route des bocages sacrés, des villes et des temples enrichis des dons offerts aux immortels ; mais tu ne trouveras partout que des périls et des monstres effrayants. Si tu suis, sans t'égarer, la véritable voie, tu passeras entre les cornes du Taureau, qui regarde à l'orient ; tu verras te menacer l'arc du Sagittaire, la gueule sanglante du Lion, et l'affreux Scorpion, dont les bras couvrent une grande partie du ciel ; et le Cancer, qui, non loin de lui, mais d'un autre côté, recourbe les siens

| |Voir la gravure sur le site Les Classiques des sciences sociales | On lui offrait en sacrifice une truie, à cause de sa fertilité, un taureau ou une chèvre, et les prêtres sacrifiaient ces victimes, assis, touchant la terre avec la main. Le buis et le pin lui étaient consacrés, le premier parce que c’était le bois dont on faisait les flûtes, instruments employés dans ses fêtes, et le second

entraîner la légende du minotaure enfermé dans le labyrinthe construit par Dédale ; le taureau (idole religieuse) est l’emblème de Cnossos. On a trouvé sur les murs des restes de nombreuses peintures. Les couleurs sont minérales, sans recherche de volume ; influence égyptienne dans la pose de ces aplats et dans les représentations de profil et œil de face. _ Dames du palais, thème de la nature, l’acrobate au taureau (scène religieuse ?). La civilisation crétoise disparaît vers –1 450 de façon brutale

av. J.-C., créant ainsi les premières monarchies. Les Égéens Ils viennent d’Asie Mineure et ont peu à peu occupé toutes les îles de la mer Égée, assimilant les groupes de populations insulaires. La civilisation la plus originale est celle des Crétois, dont l’apogée se situe vers la fin du IIIe millénaire. Dans la Méditerranée occidentale Les descendants de peuples néolithiques déjà installés sont les suivants. Les Ligures © Groupe Eyrolles Leur origine est encore mal connue. Ils s’étaient

rude aux cheveux longs, sur son char, timide face à la mer ; et celle de l’homme à la barbe noire, aimant les îles, plus vifs, plus bavards, un peu comme Ulysse. La Crète joue un rôle de modèle vis-à-vis de la Grèce : Ulysse se dit souvent crétois. Les Crétois sont joyeux, raffinés, comme le montre le site de Cnossos fouillé par l’Anglais Arthur Evans en 1898 : un palais magnifique à l’architecture compliquée contient des peintures enjouées et raffinées, dont « la Parisienne » ainsi nommée pour son

rude, aux cheveux longs, sur son char, timide face à la mer ; et celle de l’homme à la barbe noire, aimant les îles, plus vifs, plus bavards, un peu comme Ulysse. La Crète joue un rôle de modèle vis-à-vis de la Grèce : Ulysse se dit souvent crétois. Les Crétois sont joyeux, raffinés, comme le montre le site de Cnossos fouillé par l’Anglais Arthur Evans en 1898 : un palais magnifique à l’architecture compliquée contient des peintures enjouées et raffinées, dont « la Parisienne » ainsi nommée pour son