Terrible Beauté

ennoblit le sort des choses les plus viles,Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais. À une mendiante rousse Blanche fille aux cheveux roux,Dont la robe par ses trousLaisse voir la pauvretéEt la beauté, Pour moi, poëte chétif,Ton jeune corps maladif,Plein de taches de rousseur,A sa douceur. Tu portes plus galammentQu'une reine de romanSes cothurnes de veloursTes sabots lourds, Au lieu d'un haillon trop court,Qu'un superbe habit de courTraîne à plis

Quel mystère que cet homme tué par un Songe ! Il faisait peine, peur et pitié, ce Possédé ! Quel rêve étrange, épouvantable et mortel habitait dans ce front, qu'il plissait de rides profondes, sans cesse remuantes ? Le médecin me dit: "Il a de terribles accès de fureur, c'est un des déments les plus singuliers que j'ai vus. Il est atteint de folie érotique et macabre. C'est une sorte de nécrophile. Il a d'ailleurs écrit son journal qui nous montre le plus clairement du monde la maladie de son esprit

ne sert pas de décor ; il est lié chez Baudelaire au paradis perdu • 3ème expérience : celle du dandy c'est-à-dire son mépris de la vulgarité, son refus du naturel ( B. fait l'éloge de l'artificiel) et son goût pour le paradoxe. Si son désir d'une beauté idéale en art est très prégnant, B. ne rejoindra pas pour autant le mouvement parnassien. On peut percevoir B. comme un poète maudit qui a souffert de sa marginalité (refus de vivre selon les principes bourgeois) et de ce fait son recueil lui vaut

tour journaliste, traducteur, critique d’art. Il reste célèbre pour avoir introduit des thèmes novateurs et provocateurs dans ses Fleurs du Mal, recueil condamné en 1857 pour outrage à la morale publique. En affichant pour objectif d’ « extraire la beauté du mal », Baudelaire a en effet osé s’attaquer à des motifs peu conventionnels. Le poème « Une Charogne », 28ème du recueil en est une illustration. Il se situe dans la 1ère section intitulée « Spleen et Ideal » entre les poèmes « Le Serpent qui

pieds les chevaliers les plus beaux et les plus nobles !" Un jour que je me trouvais derrière ma femme, je jetai, par hasard, un regard sur le miroir, et découvris un terrible secret. J'y voyais une femme d'une éblouissante beauté, comme je n'en avais vu de ma vie. C'était une merveille de la nature, un mélange harmonieux de beauté, d'élégance et d'amour. Mais qu'était-ce donc ? Que s'était-il passé ? Pourquoi ma femme laide et sans grâce paraissait-elle si belle dans le miroir ? Pourquoi ? Tout

ferois assurément connoître que vous avez en moi une personne qui tâchera toujours à le dissiper, ou pour le moins à le partager. Ce qui fait que je vous souhaite encore davantage ici, c’est que dans cette douce révolution de l’année, après le plus terrible hiver que la France ait depuis long-temps senti, les beaux jours se goûtent mieux que jamais, et sont tout autrement beaux à la campagne qu’à la ville, où, quand vous les avez, il vous manque toujours des endroits pour en prendre tout le plaisir

L'Abbesse de Castro Les personnages Hélène de Campireali : née en 1542, elle se révèle vite « d’une extrême beauté ». Elle tombera amoureuse de Jules Branciforte, même si son père l'en empêche. Mais lors d'une bataille Jules tue le frère d'Hélène, Francisco Camperaeli. Quelque temps après Hélène est envoyée au couvent de Castro où elle deviendra abbesse ,grâce aux sollicitations de sa mère, après la tentative ratée de Jules pour venir l'enlever et le mensonge sur la mort de Jules. Elle se

Histoire [modifier] Dorian va faire la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil. Conscient de la fascination et de la perversion que ce dernier pourrait avoir pour son idéal de beauté, « cette nature simple et belle », Basil demande à Lord Henry de ne pas tenter de le corrompre. Mais Dorian se laisse séduire par les théories sur la jeunesse et le plaisir de ce nouvel ami qui le révèle à lui-même en le flattant : « Un nouvel hédonisme[1] […] Vous pourriez en être le symbole visible

délabré du château 4.le 2ème récit : se déroule dans une tour isolée du château où se trouve la jeune fille et le peintre. Dans la présentation de la jeune fille on remarque une perception hyperbolique (« d'une très rare beauté » superlatif absolu) qui décrit une beauté absolue. La jeune fille prend une dimension onirique (=rêvée, idéalisée) On ne sait pas ses vraies caractéristiques physiques. On retrouve cette dimension idéalisée dans l'évocation du peintre (« passionné, studieux, austère

basse et ne dit jamais ce qu’elle pense. C’est une orpheline qui à était adopté par sa tante quand elle était bébé. Elle est fougueuse, il y a une contradiction entre sa nature et son milieu « apparente tranquillité qui va cacher des emportements terribles ». Elle intériorise toutes ses émotions car dès sa plus jeune enfance on l’a condamnée à l'hypocrisie. Fils de Mme Raquin et cousin de Thérèse, c’est un personnage décrit de manière péjorative : « Il était petit, chétif, d'allure languissante, les