Théorie du déversement

de l’emploi. L’effet direct de la productivité est de détruire des emplois, puisqu’elle permet d’économiser la main d’œuvre pour une production inchangée. Mais les facteurs de production ainsi libérés sont disponibles pour d’autres productions (déversement), pourvu que la demande soit au rendez-vous. Il n’existe donc pas de relation automatique entre la productivité et l’emploi. Si la France et l’Allemagne semblent privilégier une croissance intensive, tirée par les gains de productivité, au cours

toujours inferieure à celle du PIB. Ceci signifie que le progrés technique, en augmentant la productivité du travail a ralenti la création de l’emploi sans l’empêcher. A.Sauvy (1898- 1990) a présenté dans « la machine et le chômage » en 1980 sa « théorie du déversAement » dans laquelle il avance trois argument pour montrer que le progrès technique peut être créateur d’emploi à long terme : 1/ La suppression des emplois provoquée par le progrès technique peut être compensée par la création d’emploi

banques et Tx î risque, rémunération variable. | D)Les déterminants de l'investissement : ♣ coûts des facteurs de P° ♣ taux d'intérêt : fonction inverse avec investissement. ♣ demande anticipée ( théorie keynésienne) 1°) Le coût des facteurs de P° : Définition | Théorie | limite | Arbitrage rationnel entre les coûts du L et du K | Libérale : dépend de la motivation des investisseurs logique de substitution du K au L | Qualité du L difficile substitution

l’investissement et participe de la création d’emplois privés. C – Des conditions d’application bouleversées aujourd’hui • Les gains de productivité génèrent à terme de l’emploi. Il y a cependant une recomposition sectorielle de l’emploi et on assiste à un déversement d’emplois entre secteurs (document 1,Sauvy ou Fourastié). Pour que la relation positive qui lie la productivité et l’emploi soit vérifiée, il faut que la hausse de la demande effective (et donc de la production) soit supérieure à la hausse de la

l’organisation du travail, des produits et des marchés, des structures de l’économie. 54. Théorie du déversement des emplois (Sauvy) Le progrès technique, grâce aux gains de productivité, entraîne une augmentation du pouvoir d’achat (baisse des prix et/ou augmentation des salaires). La consommation augmente et se diversifie (augmentation de la consommation de services). A ce déversement des besoins correspond alors un déversement des emplois nécessaires à la production de ces nouvelles consommations. Ainsi les

progresse beaucoup plus vite que la productivité (il n’est pas toujours mécanisable) a vu la part de ses emplois dans l’emploi total fortement progresser. La thèse du «déversement» d’Alfred Sauvy est ainsi vérifiée B) Progrès technique et chômage structurel Le déversement n’est pas automatique, au moins à court terme. Cette théorie suppose qu’il existe une parfaite mobilité du facteur de production travail, tant professionnelle que géographique. Ce n’est qu’à cette condition que ceux qui ont perdu

dans le paysage puisque certaines régions sont maintenant en train de se désertifier ou en train de connaître un redéploiement sectoriel, c'est-à-dire qu’ils trouvent de nouvelles activités liées au secteur tertiaire, conformément à la thèse du déversement sectoriel mis en évidence par Alfred Sauvy. Si l’industrie représentait près de 25% de la population active au début des années 1980, elle ne concerne plus que 14% en 2006. Cependant, ces chiffres sont à relativiser du fait des mutations de l’activité

production en identifiant les éléments qui contribuent à sa réalisation, à savoir les facteurs de production. L'un des facteurs de production est constitué par le travail, ce qui représente la dimension sociale de la production du point de vue des théories économiques. Productivite De façon générale, la productivité mesure l’efficacité d’un processus à transformer un ou des facteurs entrants en un résultat. Elle est en lien avec la notion plus élémentaire de rendement. La productivité a un

environ l'emploi du secteur secondaire se déverse dans celui du tertiaire. L'effet de déversement des emplois des secteurs primaires et secondaires vers le secteur tertiaire entraine donc une diminution des emplois des deux premiers secteurs au profit du troisième. En effet, de nouvelles machines agricoles par exemple, entraîne une diminution du besoin de main-d'oeuvre dans ce secteur. Par ailleurs, l'effet de déversement entraine une hausse des revenus et donc de la consommation de la population. Or,

remettre à l’ordre du jour la vieille opposition smithienne entre travail productif (aboutissant à des marchandises tangibles) et travail improductif (activités de services). Les arguments ne sont toutefois plus les mêmes. Ils ne reposent plus sur une théorie de la valeur. Ils s’appuient plutôt sur une absence supposée de gains de productivité dans les services. Ces derniers sont jugés improductifs en ce sens que leur productivité est stagnante et qu’ils constituent de ce fait un frein à la croissance