Tirso de Molina

comme le montrent les références permanentes à la beauté mais aussi au sens de la vue : « des yeux pour voir le mérite de toutes « (l.54) ou encore « je vois » (l.57). Dominé par ses sens le Don Juan de Molière reste fidèle au type qui naît avec Tirso de Molina. Un autre aspect de la personnalité du séducteur se fait jour dans le texte : celui du conquérant. Don Juan utilise pour parler d’amour le langage de la guerre. Il développe une longue métaphore filée lui permettant de décrire ses tactiques amoureuses

nous permet dans un même temps de connaître l’intrigue, qui tourne principalement autour du mode de vie de Don Juan. Mais cette scène reflète aussi la volonté de Molière de faire passer des messages forts à travers le mythe, récemment crée par Tirso de Molina, de Don Juan. Molière va ainsi contribuer au mythe et à son évolution car on sait que le XVIIIème siècle commence à voir en Don Juan l’expression d’une vitalité qui refuse de se plier aux interdits, entravant son désir de jouissance. -------------------------------------------------

tout unifié. Plusieurs auteurs écrivent des pièces de théâtre durant la période baroque tels que Corneille (Comédies, L'Illusion comique) et Molière (Dom Juan ou le Festin de pierre) en France ; Shakespeare (Roméo et Juliette) en Angleterre ; Tirso de Molina (Marthe la dévote, comédie ; le Trompeur de Séville, drame historique) et Lope de Vega (l’Etoile de Séville, Aimer sans savoir qui, comédies) ou Calderon (La Vie est un songe) en Espagne. Le théâtre baroque peut se définir, dans un premier temps

tout unifié. Plusieurs auteurs écrivent des pièces de théâtre durant la période baroque tels que Corneille (Comédies, L'Illusion comique) et Molière (Dom Juan ou le Festin de pierre) en France ; Shakespeare (Roméo et Juliette) en Angleterre ; Tirso de Molina (Marthe la dévote, comédie ; le Trompeur de Séville, drame historique) et Lope de Vega (l’Etoile de Séville, Aimer sans savoir qui, comédies) ou Calderon (La Vie est un songe) en Espagne. Le théâtre baroque peut se définir, dans un premier temps

le montrent les références permanentes à la beauté mais aussi au sens de la vue : « des yeux pour voir le mérite de toutes « (l.54) ou encore « je vois » (l.57). Dominé par ses sens le Don Juan de Molière reste fidèle au type qui naît avec Tirso de Molina. Un autre aspect de la personnalité du séducteur se fait jour dans le texte : celui du conquérant. Don Juan utilise pour parler d’amour le langage de la guerre. Il développe une longue métaphore filée lui permettant de décrire ses tactiques

Festin de Pierre. Il connaît de graves difficultés financières depuis l’interdiction de Tartuffe l’année précédente, et s’est tourné vers un sujet apprécié de ses contemporains : il s’agit du mythe de Don Juan, dont la première version connue de Tirso de Molina a déjà été adaptée en France et a connu le succès ; Molière espère ainsi redonner vie à son théâtre. Ce sujet devrait aussi, a priori, lui amener les bonnes grâces de la Compagnie du Saint Sacrement qui avait mené la cabale contre le Tartuffe

comme le montrent les références permanentes à la beauté mais aussi au sens de la vue : « des yeux pour voir le mérite de toutes « (l.54) ou encore « je vois » (l.57). Dominé par ses sens le Don Juan de Molière reste fidèle au type qui naît avec Tirso de Molina. Un autre aspect de la personnalité du séducteur se fait jour dans le texte : celui du conquérant. Don Juan utilise pour parler d’amour le langage de la guerre. Il développe une longue métaphore filée lui permettant de décrire ses tactiques

à charmé sa fille. Les moines du couvent dans lequel fut enterré le commandeur, indignés par ce crime, auraient assassiné Don Juan et se seraient débarrassés du corps en faisant passer la disparition pour une punition infligée par le Ciel. Tirso De Molina, moine espagnol, est le premier à donner sa version du mythe dans El Burlador de Sevilla, soit Le Trompeur de Séville, paru en 1630. Dom Juan y figure comme un personnage refusant de se soumettre aux principes moraux de l'époque et menant une

plusieurs autres comédies : L'Écolier de Salamanque (1654), Le Marquis ridicule ou la comtesse faite à la hâte (1655), La Fausse Apparence (1657),Le Prince corsaire (1658). Presque toutes ses pièces sont imitées de modèles espagnols, notamment de Tirso de Molina et de Francisco de Rojas. II. Diégèse et réception de l'oeuvre L'adjectif « comique » de son titre indique à la fois qu'il s'agit d'une œuvre plaisante, humoristique, et qui relève de la comédie. Le roman débute par l'arrivée d'une troupe de

Lorenzo da Ponte. L’intrigue reprend d’anciens mythes espagnols autour de la figure du pêcheur acculée au repentir au soir de la vie, une figure populaire méprisée par la noblesse cultivée jusqu’à la première mise en forme littéraire par l’auteur Tirso De Molina (1630). A partir de cette œuvre, d’autres comédie furent composées tout au long du 17e et du 18 siècle, dont la plus aboutie est la pièce de Molière de 1665 (Dom Juan ou le festin de Pierre). Da ponte s’inspire, lui, d’un drame en musique créé