Tous Les Matins Du Monde Clair Obscur

finissent par former une trame solide. Ces indices concernent le domaine corporel et sont très souvent convoqués : on pleure, souffre, gémit terriblement dans lndiana! Tout en prenant en compte le romantisme de cette forme d'expression, il nous semble clair que le motif du corps est traité très richement et très symboliquement, méritant à cet égard une étude approfondie. L’évolution de l'héroïne Indiana épouse d'ailleurs les changements opérés dans «l’écriture» du corps. Au début de l’oeuvre, le corps

..............68 I – Et pourquoi cesserais-je d’être de mon village ? Il n’y faut pas compter. Te voilà bien fière, mon pauvre Minet-Chéri, parce que tu habites Paris depuis ton mariage. Je ne peux pas m’empêcher de rire en constatant combien tous les Parisiens sont fiers d’habiter Paris, les vrais parce qu’ils assimilent cela à un titre nobiliaire, les faux parce qu’ils s’imaginent avoir monté en grade. À ce compte-là, je pourrais me vanter que ma mère est née boulevard Bonne-Nouvelle ! Toi

retournements quand je commencerai à tailler. Mais je dois connaître avant tout la nature de ma pierre, ses aspérités, le côté lumineux et obscur, son grain. En utilisant les outils de mon grade, c’est à une véritable démarche artistique  que  je vais être confrontée. Je  suis dans le premier instant de ma propre création , dans la lumière du premier matin, au début du temps, dans celui de la «première fois», c’est l’ état originel, la potentialité pure, la materia prima. La  Pierre Brute  et 

mettent-elles en valeur les mêmes aspects de la ville ? Justifiez votre réponse. b. Quels sentiments des personnages ces descriptions reflètent-elles ? 15. Les textes du corpus, à travers la description des lieux, mettent-ils en lumière la même vision du monde ? 6. Montrez que ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages. 9. En quoi le personnage central de chacun de ces textes est-il rendu antipathique ? Vous justifierez votre réponse en vous appuyant sur quelques exemples

JARDINIER. – Regardez-la… Regardez ces cils qui poussent. Regardez sa gorge. Je m’y connais. Mes yeux savent – 12 – voir pousser les champignons… Elle grandit sous les yeux…, à la vitesse d’une oronge… DEUXIÈME PETITE FILLE. – Les vénéneux battent tous les records. TROISIÈME PETITE FILLE, à la première. – Elle grossit, ta gorge, à toi ? PREMIÈRE PETITE FILLE. – Récitons-nous, oui ou non ? L’ÉTRANGER. – Laissez-les réciter, jardinier. PREMIÈRE PETITE FILLE. – Récitons Clytemnestre, mère d’Électre

JARDINIER. – Regardez-la… Regardez ces cils qui poussent. Regardez sa gorge. Je m’y connais. Mes yeux savent – 12 – voir pousser les champignons… Elle grandit sous les yeux…, à la vitesse d’une oronge… DEUXIÈME PETITE FILLE. – Les vénéneux battent tous les records. TROISIÈME PETITE FILLE, à la première. – Elle grossit, ta gorge, à toi ? PREMIÈRE PETITE FILLE. – Récitons-nous, oui ou non ? L’ÉTRANGER. – Laissez-les réciter, jardinier. PREMIÈRE PETITE FILLE. – Récitons Clytemnestre, mère d’Électre

point unique ». La série des souvenirs qu’il provoque finit par l’amener inéluctablement a la vérité : cette vérité élève son esprit et son cœur. À la fin le ton même du récit s’éloigne du désordre du commencement. La vérité apparaît au malheureux claire et précise, du moins à ses yeux. Voilà le thème. La durée de ce récit intermittent et embrouillé est, on le comprend, de plusieurs heures : il s’adresse tantôt à lui-même, tantôt à quelque auditeur invisible, ou à un juge. C’est ainsi d’ailleurs que

nous donner le courage de la supporter . Il faut aimer, c'est ce qui nous soutient. Car sans l'amour, il est triste d'être homme. Si ce goût mutuel, qui est un sixième sens, et le plus fin, le plus délicat, le plus précieux de tous, se trouve rassembler deux âmes également sensibles au bonheur, au plaisir, tout est dit, on n'a plus rien à faire pour être heureux, tout le reste est indifférent ; il n'y a que la santé qui y soit nécessaire. Il faut employer toutes les facultés

Fables, «  Le loup et l’agneau » Jules Renard, « Le Chasseur d’images » Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin , « Le Sous-préfet aux champs », 1869 Chapitre 4 : pastiches en tous genresLa fable & ses avatarsLa Fontaine, « La cigale & la fourmi » Théodore de Banville, « Leçon de chant » Raymond Queneau, « La cimaise et la fraction » Exercices de style : rire / écrireYak Rivais, nouvelles versions de la Barbe-Bleue

plaisent et nous agréent ? les étranges caprices que vous avez là ! etc., etc. A quoi il a toujours fermement répondu : que ces caprices étaient ses caprices ; qu'il ne savait pas en quoi étaient faites les limites de l'art, que de géographie précise du monde intellectuel, il n'en connaissait point, qu'il n'avait point encore vu de cartes routières de l'art, avec les frontières du possible et de l'impossible tracées en rouge et en bleu ; qu'enfin il avait fait cela, parce qu'il avait fait cela. Si donc