Tout Ce Qui Est Vivant A Des Désirs Hegel

Faire l'expérience du désir, c'est endurer la morsure du manque et traverser l'épreuve de l'insatisfaction : tout désir est une tension vers un objet désiré, dont la possession nous apparaît à chaque fois comme étant absolument nécessaire — en d'autres termes, quoi qu'un désir commande, il le commandera toujours impérativement. Seulement, il va de soi que les objets sur lesquels les désirs se portent ne sont pas uniformes, en sorte que l'exigence de satisfaction ne revêt pas la même nécessité objective

Hegel, Esthétique : la prise de conscience de soi (2) Commentaire semi-rédigé sur un extrait de Esthétique de Hegel, sur la prise de conscience de soi. Texte étudié « L’homme obtient cette conscience de soi-même de deux manières différentes : premièrement de manière théorique, dans la mesure où il est nécessairement amené à se rendre intérieurement conscient à lui-même, où il lui faut contempler et se représenter ce qui s’agite dans la poitrine humaine, ce qui s’active en elle et

manque ? Le désir peut s’entendre en deux sens : un sens négatif tout d’abord où les désirs signalent le manque de quelque chose ; en un sens plus positif, le désir est comme le moteur des actions humaines. On peut noter que le désir conçu comme manque implique une multiplicité, où chaque désir succède à la satisfaction du précédent. À l’inverse, le désir conçu comme force créatrice, appétit pour la vie est unique. La psychanalyse a montré qu’il fallait distinguer dans le manque réel du manque symbolique

HEGEL LA RAISON DANS L’HISTOIRE1 « La philosophie n’est pas une consolation, elle est quelque chose de plus. Elle réconcilie ; elle transpose le réel qui paraît injuste et l’élève jusqu’au rationnel, en montrant qu’il est fondé sur l’Idée elle-même et en mesure de donner satisfaction à la raison. » (idem, p.101) « Le temps est l’action corrosive du négatif, mais l’Esprit est lui-même tel qu’il dissout tout contenu déterminé. » Hegel, La Raison dans l’Histoire (p.209) PLAN 2 -I-

un objet. Cependant il est certain qu’au premier abord, on pense nos désirs viennent de la rencontre avec un objet qui nous plait et donc que nous voulons. Pour nous le désir est instinctif à la vue d’un objet que l’on veut posséder. Cette rencontre avec l’objet va nous mettre en tension vers la possession, le désir de cet objet. Quand on pense à ce que l’on désirs, ce sont souvent à des objets que nous avons vu et pas à des désirs sans objets, sans une rencontre avec l’objet, sans avoir vu l’objet

peut être provoqué à son insu par des états inconscients. Lien Désir – Liberté : Un désir peut engendrer une perte partielle voire totale de liberté. Cependant, lorsqu’un désir se trouve satisfait, la personne peut se trouver dans un état de liberté plus grande. Différence Désir - Besoin : A la différence du besoin, qui, une fois satisfait, disparaît, le désir semble insatiable : à peine lui a-t-on donné satisfaction que, tel le Phœnix, il renaît de ses cendres, à la recherche d'un nouvel

LANGAGE 1) Le langage et les choses : La structure du langage révèle la structure de la réalité (Platon, Aristote). Ainsi, si nous possédons un mot unique qui s’applique à plusieurs choses singulières (ex : « beau »), c’est qu’il existe une idée (pour Platon, une idée est un être réel) à laquelle participent toutes ces choses. Certains mots, les substantifs, désignent quelque chose lorsqu’ils sont proférés seul (ex : « Aristote »), d’autres, les adjectifs, verbes.. non (ex : « grand »). Cela

individuelle permet d’accéder au monde à partir de l’expérience personnelle. Avec Hegel, puis les philosophes du XXème siècle, dont Husserl et Sartre, je b’existe que par l’expérience que je fais d’autrui, et réciproquement. 1) Autrui = alter + ego = l’Autre + moi-même  paradoxe. - Descartes : Rien n’existe en dehors de la conscience du sujet, tout se passe ds solitude du moi je suis seul ds ma tête et ne puis entrer ds conscience d’autrui  autrui = un autre semblable à moi par analogie. - Pascal

A. Introduction La question posée peut frapper par son caractère large et indéterminé. Elle s'enracine dans un questionnement mal délimité et semble appeler des réponses multiformes et indéfinies. Dès lors, elle ne prendra un sens réel et précis que si nous examinons quel besoin humain spécifique répond et correspond à une définition exacte de l'œuvre artistique. Le problème est d'arriver à délimiter et à décrire un besoin (spirituel) en accord avec une notion juste de l'art. Dès lors, c'est

transforme » écrivait Aragon dans un article de L'Humanité. De quelle transformation parlait cependant le poète ? Le travail est inhérent à l'homme, il semble être intégré dans la logique de fonctionnement de l'être humain et agit également sur lui. Grâce au travail, l'homme agit en effet sur la nature et sur la société pour les transformer et les faire évoluer, tout en s'inscrivant lui-même dans une logique sociale et dans un organisme social. Le travail altère t-il l’homme ? Le travail déforme t-il