Autrui
Depuis Descartes, la conscience individuelle permet d’accéder au monde à partir de l’expérience personnelle. Avec Hegel, puis les philosophes du XXème siècle, dont Husserl et Sartre, je b’existe que par l’expérience que je fais d’autrui, et réciproquement.
1) Autrui = alter + ego = l’Autre + moi-même paradoxe.
- Descartes : Rien n’existe en dehors de la conscience du sujet, tout se passe ds solitude du moi je suis seul ds ma tête et ne puis entrer ds conscience d’autrui autrui = un autre semblable à moi par analogie.
- Pascal : impossible de communiquer avec autres consciences, même ds amour : “ on n’aime jamais personne, on n’aime que des qualités ” on ne s’aperçoit du sujet que ds son extériorité : solitude ontologique, autrui est celui que je ne peux pas atteindre, ni rencontrer, dont l’existence intime reste inaccessible.
- Leibniz : autrui = une entité inconnaissable pour moi
- Husserl : existence d’autrui est vécue a priori, et se donne immédiatement comme présence solitude totale n’existe pas.
2) La reconnaissance du moi par autrui
- Hegel : autrui est condition nécessaire de mon existence et de reconnaissance réciproque. Conscience de soi est relation à autre conscience de soi c’est seulement en passant par autre que je peux me mettre à distance de moi-même. Autrui = dilemme entre maîtrise et servitude avec dépassement de cette position vers reconnaissance réciproque sur mode de lutte : maître est celui qui risquera jusqu’à la mort, esclave est celui qui a préféré la vie. Conscience de soi “ n’est qu’en tant qu’être reconnu ”.
- Sartre : autrui est un regard qui me considère d’abord comme un objet (on se rencontre d’abord ds notre matérialité tendance à utiliser), mais dont j’ai fondamentalement besoin pr savoir qui je suis. Connaissance de mon être passe par révélation à autrui = intersubjectivité. Même si “ l’enfer, c’est les autres ”, il y a un enfer encore pire : vivre sans autrui. “ pr obtenir une vérité