Traité de Verdun

brouillée dans l'esprit des souverains. En 843, les petits-fils de Charlemagne se partagent le territoire de l'Empire (traité de Verdun): l'ouest pour Charles le Chauve → Francia occidentaliste; l'est pour Louis le Germanique → Francia orientaliste; le milieu pour Lothaire → la Lotharingie. Chaque royaume est indépendant. Mais le processus de dissociation ne s'arrête pas au partage de Verdun. A l'intérieur de chaque royaume, l'autorité politique s'affaiblit et se divise. Vers 850, commence une longue période

seul fils survivant de Charles, Louis le Pieux, est monté sur le trône de l’empire des Francs. Louis le Pieux (°778 - † 840) et le traité de Verdun (843) Après la mort de Louis le Pieux ses trois fils se sont battus pendant la guerre civile carolingienne pour tout l’empire franc. Finalement cet empire a été réparti entre les trois fils, selon le traité de Verdun.

INTRO C’est dans un empire « en crise », que la période Mérovingienne puis celle Carolingienne se termine. Après le traité de Verdun en 843, l’empire est divisé en trois dont la Francie Occidentale, base du territoire de la France. La mise au pouvoir d’Hugues Capet faisant suite à cette période, va permettre un « renouveau » dans le royaume de France. En quoi 987, date à laquelle Hugues Capet est couronné, est une date importante dans l’histoire de France ? Pour répondre, à cette question, nous

aîné qui est battu en 841 (bataille de Fontenoy en Puisaye). Les deux frères se prêtent serment à Strasbourg (842), puis gagnent Aix-la-Chapelle, où Lothaire est contraint d'accepter un partage équitable. En 843, le partage est finalement décidé à Verdun : Lothaire reçoit la Francie médiane, de la mer du Nord à l'Italie, il garde le titre d'empereur. Louis le Germanique reçoit la Francie orientale ou Germanie (la future Allemagne). Charles le Chauve reçoit la Francie occidentale (la future France)

le Pieux, l’ordinatio imperii- l’indivisibilité du titre d’empereur, toutefois à la morte de Louis le Pieux la succession est difficile : la question de l’unité de l’empire se pose avec ses trois fils qui se disputent le territoire. En 843 le traité de Verdun matérialise le partage et l’éclatement définitif de l’empire en trois. Ainsi, comment les carolingiens sont-ils passés d’un empire rayonnant à un empire divisé L’auteur met en opposition l’empire florissant sous Charlemagne qui rappelle l’empire

dans le domaine de la restauration de la notion d'Etat ou la maîtrise des pouvoirs "locaux". II. Mais des faiblesses persistantes A. La Divisio regnum ne marque pas la fin de l’Empire Unifié, à la différence de l’Ordinatio imperii et du traité de Verdun « Divisio regnum » prévue par Charlemagne Charlemagne a voulu la dignité impériale, il la considère néanmoins comme un bien patrimonial, qu'il peut partager entre ses successeurs. C'est ainsi qu'en 806 il envisage une Divisio regnum, c'est-à-dire

longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils[4]. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun). Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en l'Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du

le pape Léon III. Mais avec son successeur, Louis le Pieux (règne de 814 à 840), le déclin est amorcé. Les querelles de famille ont recommencé, les ambitions des aristocrates ont augmenté, et en 843, l’unité de l’Empire a disparu avec le partage de Verdun entre les trois fils de Louis le Pieux. A partir du milieu du IXème siècle a débuté le temps de la décadence. Les rois étaient incapables de s’opposer aux invasions et c’est l’aristocratie qui assurait la défense des populations sur le plan local

longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils[2]. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun). Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du

déjà couramment employé pour désigner un territoire plus ou moins bien défini, comme on le voit à la lecture de la Chanson de Roland, écrite un siècle plus tôt. Ce terme de « France » fait suite à celui de « Francie occidentale », officialisé au traité de Verdun en 843 pour désigner la partie occidentale de l'empire Carolingien, à la suite de son morcellement. Dès juin 1205, le territoire est désigné dans les chartes sous le nom de regnum Franciæ, c’est-à-dire royaume de France en latin[2],[3].Le nom