Trouville-sur-Mer

l’assemblée réunie autour d’un dîner. Mme Rosémilly partie, Maître Lecanu vient lui-même annoncer à la famille la mort de leur ami Léon Maréchal qui lègue toute sa fortune à Jean. Chapitre II Pierre part se promener seul et ses pas le dirigent vers la mer. Il repense à l’héritage qui a éveillé en lui un sentiment de jalousie. Il erre ainsi, plongé dans ses pensées, jusqu’à ce qu’il remarque un autre être solitaire dans lequel il reconnaît son frère. Après une tentative de discussion vouée à l’échec,

Pierre et Jean (1888) -- I -- "Zut !" s'écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d'heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l'eau, et soulevant par moments, d'un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer. Mme Roland, assoupie à l'arrière du bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée à cette partie de pêche, se réveilla, et tournant la tête vers son mari : "Eh bien,... eh bien,... Jérôme !" Le bonhomme, furieux, répondit : "Ça ne mord plus du tout

un pauvre diable employé à la Mairie, fameux pour sa belle main, et qui repassait son canif sur sa botte. Quand le temps était clair, on s'en allait de bonne heure à la ferme de Geffosses. La cour est en pente, la maison dans le milieu ; et la mer, au loin, apparaît comme une tache grise. Félicité retirait de son cabas des tranches de viande froide, et on déjeunait dans un appartement faisant suite à la laiterie. Il était le seul reste d'une habitation de plaisance maintenant disparue. Le

l'engouement de l'aristocratie du début du XIXe siècle pour les bains de mer venus d'Angleterre et de la découverte de son site par des artistes à partir de 1825, la station de Trouville projeta sous le Second Empire de s'étendre sur les terrains inexploités de Deauville, sur la rive opposée de la Touques. Ces derniers furent acquis en 1859 par le docteur Olliffe qui y fonda sa propre station, mettant un terme aux rêves d'extension de Trouville. Associant à son entreprise le duc de Morny, chef de file d'un puissant

sa famille qui a placé tous ses espoirs dans la réussite de son frère aîné, Achille. Ce dernier sera chirurgien comme son père. En 1832, Gustave entre au collège Royal, un lycée de Rouen. Chaque été, la famille Flaubert s'installe à Trouville, au bord de la mer. C'est là, qu'en 1836, il rencontre Maurice Schlesinger, directeur de la Gazette et revue musicale de Paris, et surtout sa femme, Elisa, dont il tombe amoureux. Un jour, sur la plage, il ramasse son manteau rouge à raies noires: cette rencontre

Rosémilly, les deux frères, pour séduire la jeune femme, se livrent à une compétition à la rame. On découvre en tant que lecteur que sous une apparence d’union et d’affection, une vraie rivalité s'oppose. Le soir même, au retour de cette promenade en mer ils apprennent que Maréchal, un ancien ami de la famille, vient de mourir à Paris et qu’il lègue toute sa fortune à Jean. Sur le port, Pierre félicite son frère pour sa nouvelle fortune, mais il ressent intérieurement un sentiment de jalousie. Cette

est encore en retard. Mon Dieu ! non, on ne plantait pas un enfant comme un chêne. Pourtant, ne voulant désespérer personne, il lui avait promis de songer à son cas. Et, un matin de juillet, il vint lui dire : « Vous devriez partir pour les bains de mer, cher monsieur... Oui, c’est excellent. Et surtout mangez beaucoup de coquillages, ne mangez que des coquillages. » M. Chabre, repris d’espérance, demanda vivement : « Des coquillages, docteur ?... Vous croyez que des coquillages... ? – Parfaitement 

Rügen (1816), Zopport (1824) ; Duché de Holstein : Kiel (1822) 3) les rivage de la mer du Nord Cuxhaven, 1816 ; Wyk (île de Förh), 1819 ; île de Helgoland, 1816 ; Zandvort (hollande) ; Ostende (Pays-Bas Autrichien), 1837 Sous la restauration : Boulogne, 1824 ; Dieppe, 1822 ; Grandville, 1827 ; Les Sables d’Olonne, 1830 (début de la monarchie de Juillet) Sous la Monarchie de Juillet (1830 – 1848) : Trouville et les plages du Calvados Sous le second empire ( 1852 – 1870) : Biarritz ; Arcachon ;

simplicité qui n'en a pas. -- I --     "Zut !" s'écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d'heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l'eau, et soulevant par moments, d'un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer.     Mme Roland, assoupie à l'arrière du bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée à cette partie de pêche, se réveilla, et tournant la tête vers son mari :     "Eh bien,... eh bien,... Jérôme !" Le bonhomme, furieux, répondit :     "Ça ne mord plus

qui n’en a pas. 15 Chapitre 1 « Zut ! » s’écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d’heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l’eau, et soulevant par moments, d’un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer. Mme Roland, assoupie à l’arrière du bateau, à côté de Mme Rosémilly invitée à cette partie de pêche, se réveilla, et tournant la tête vers son mari : « Eh bien, … eh bien, … Jérôme ! » Le bonhomme, furieux, répondit : « Ça ne mord plus du tout