Un chien andalou

du cinéma, il existe en effet des films sans «histoire». Ainsi, des œuvres expérimentales comme Koyaanisqatsi, des documentaires (certains sont cependant « scénarisés », les documentaires fiction), ou encore des films de poésie ou abstraits (Un Chien andalou). Il a été donné de voir des films sans mouvement apparent et composés de photographies filmées, des films sans tournage (les films d'archives, ou les films expérimentaux), et même des films sans images. Le mot «cinéma» désigne également des salles

grands mécanismes qui conditionnent des personnages replacés dans un contexte décortiqué à l’extrême. Le naturalisme trouva son prolongement au cinéma à travers l’œuvre de réalisateurs comme Erich von Stroheim (Les rapaces, 1925), Luis Bunuel (Un chien Andalou, 1929), voire David Lynch (Lost Highway, 1997) qui cherchent à exprimer, souvent par le surréalisme, les pulsions qui animent l’individu en doublant la réalité d’un univers plus obscur et impérieux, comme si deux trames s’entremêlaient : le conscient

C'est à 19 ans, qu'il quitte Saragosse pour Madrid afin d'y poursuivre ses études, l'occasion pour lui d'y rencontrer les plus grands. C'est grâce aux économies de sa mère que Bunuel peut réaliser son premier film coécrit avec Salvador Dali «Un chien andalou». Le film d'abord présenté en 1928 à Aragon, connaîtra un franc succès auprès des surréalistes. Deux ans plus tard, après la projection de son film «L’Âge d'Or», il est soumis à la censure. Le film, particulièrement surréaliste provoque la polémique

Les films réputés à l’époque du surréalisme : -L’Étoile de mer et Le Mystère du château de Dé de Man Ray, -La Coquille et le clergyman de Germaine Dulac, - La Perle de Georges Hugnet, -Dreams That Money Can Buy de Hans Richter. -Un chien andalou Luis Buñuel. Ce chef-d’œuvre de Luis Buñuel est alors reconnu par le surréalisme et le cinéma. En 1930, Luis Buñuel et Dali réalise le second film surréaliste L'Age d'or, un film contesté qui sera mis à l’écart jusqu’en 1980 pour ses représentations

est le reflet de leur états d'esprit face à la menace de la Première Guerre mondiale. Dans les années 30 le surréalisme, qui avait déjà débuté, lui succède. Ce mouvement fait appel au subconscient. On peut l'illustrer avec des films comme Le chien Andalou en 1928, par Buñuel et Dali. Puis, durant les années 40, l’on progressera vers des films fantastiques à dominante poétique, à l’image de La belle et la bête, en 1946, de Jean Cocteau, ce qui peut s’expliquer, une nouvelle fois, par l’influence

(‘’Juges’’,VIl) où les mauvais soldats se mettaient à plat ventre pour boire et retardaient la marche, tandis que les bons puisaient au passage de I'eau dans le creux de leur main. Page 80 - «ne prononçait pas l’s à la manière andalouse» : «Les Andalous aspirent I’s, et le confondent dans la prononciation avec le c doux et le z, que les Espagnols prononcent comme le th anglais.» (note de Mérimée). Cervantès donna ce zézaiement à sa Préciosa (dans ‘’La Gitanilla’’, la petite gitane ; l’une de ses

d’expression du rêve et un moyen d’émancipation par l’image. Aussi il détruit tous les mythes sociaux admis par la société entière. On commence à parler de cinéma surréaliste à partir de 1928 lorsque que Luis Bunuel, collaborant avec Dali réalise « Un chien Andalou » qui est un film qui dénonce le cinéma traditionnel. Dans ce film, on présente un univers qui ne différencie pas la folie et le rêve de l'état normal.  Lorsque le spectateur est face à la première séquence du film, il se retrouve face à un monde

récupérer plus tard, Eusebia lui annonça qu’elle l’avait donné à sa sœur María. » *Mantille:La mantille est un accessoire vestimentaire traditionnel espagnol, il est particulièrement attaché au sud de l'Espagne et entre intégralement dans le patrimoine andalou. C'est un voile léger apparu en Espagne et porté traditionnellement par les femmes catholiques à la messe. Il s'agit donc d'une étoffe qui couvre la tête et les épaules, cache au regard d’autrui les cheveux ,le visage et le haut de la poitrine.

la psychanalyse et se lie à lui. Mais il permet aussi, sans forcément montrer la science de la psychanalyse à l'écran, à certains cinéastes de stimuler leur créativité et de faire de leur film un exutoire, grâce notamment au surréalisme. Un chien andalou (1929) de Luis Bunuel. Où toutes les obsessions du cinéaste (les curetons, le sang, les yeux, les personnages qui apparaissent ou disparaissent ou prennent un autre visage etc...) sont regroupées de manière évidente et pourtant illogique dans

Habsbourg fonde en 1580 un nouveau haras dans la localité slovène de Lipica, et en 1572, le premier hall de l'école espagnole (Spanische Reitschule) de Vienne est construit29. En Amérique, les premiers colons espagnols réintroduisent le cheval Barbe et andalou dans les deux continents américains. L'espèce y a disparu depuis plus de huit millénaires. En 1519, Les conquistadores de Hernán Cortés amènent avec eux onze chevaux et six juments31. Le fait que les Amérindiens n'aient jamais vu ces bêtes les aide