Un chien andalou

mélange les deux temps et place l’origine de Rome à la lisière du mythe et de l’histoire. [8] J. L. Passek, Dictionnaire du cinéma, Larousse-Bordas, Paris, 19982, p. 784-785. [9] Cette technique de provocation est employée par L. Bunuel dans Un chien andalou. [10] Ce thème est au cœur de l’œuvre de Terence Malick : Badlands ; Les moissons du ciel ; La ligne rouge. [11] « Voici comment Kirk Douglas comprend le réalisme », dans Cinérevue, 21 octobre 1955. [12] C. Aziza, « Les perdants magnifiques »

de titres de poèmes ou de recueils (de Soupault, de Breton, de Desnos) et de titres de tableaux (de Magritte, de Dali) et se pencher ainsi sur les figures de style propres au surréalisme, propres à traduire cette poésie du rêve. L’analyse du Chien andalou de Bunuel et Dali constitue à maints égards une étape essentielle de cette réflexion. • Il peut également être enrichissant de travailler sur la réception du rêve : quels effets (plaisir, euphorie, angoisse, déception, terreur) les rêves produisent-ils

graphique apparaissait au détour de certaines scènes de films, qui, pourtant, n’appartiennent pas toujours au genre : décapitation dans Intolérance (1916 | Intolérance | D. W. Griffith) ou la fameuse scène de l'œil tranché en gros plan dans Un chien andalou de Luis Buñuel en 1929. On peut y voir, dans un sens, les lointains ancêtres du gore. On mentionnera également La Chasse au lion, du Danois Ole Olsen en 1906 qui décrit la mort et le dépeçage d'un lion (scène fort éprouvante pour l'époque). Les

un artiste de l’image et un homme très médiatisé. Cette séquence revient sur la proximité de Dalí avec la photographie et le cinéma avec performances vidéo, photos et couvertures de magazines. Il écrit, avec Luis Buñuel, le scénario du film Un chien andalou (1929) qui serait né à partir de leurs rêves (une main couverte de fourmis et un couteau tranchant un œil). Les deux artistes élaborent le scénario en refusant toute image ou idée rationnelle. Les séquences du film transgressent tout schéma narratif

nous pourrions appeler la seconde vague d’avant-garde personnifiée par Alberti et Lorca. Ce dernier est resté célèbre pour ses chefs- d’œuvres : « Yerma », « La maison de Bernarda Alba » ou encore « Noces de Sang. » Les protagonistes du dramaturge andalou sont le plus souvent des femmes dominées par des amours impossibles ou par la fatalité. Le thème récurrent de la frustration devient presque un leitmotiv chez Lorca ce qui plonge le spectateur dans ne sorte d’état de tension palpable. Rafael Alberti

folie et la perte de mémoire. Voudriez-vous échanger votre vue contre une montagne d’or aussi volumineuse que le mont Ohod ? Aimeriez-vous vendre votre ouïe contre une masse d’argent aussi lourde que le mont Thahlân ? Achèteriez-vous les palais andalous d’Az-Zahraa’ contre votre langue, devenant ainsi muet ? Troqueriez-vous vos mains en échange d’une poignée de perles et de rubis pour finir manchot ? Vous êtes dans un immense état de grâce, vous jouissez de gigantesques bienfaits, mais vous ne le

cinéma est considéré comme une art. ce genre est initié par les réalisateurs dadaistes, puis surrealistes MAN RAY : 1924 « retour à la raison » LUIS BUNUEL : est un réalisateur et scénariste d'origine espagnole, naturalisé mexicain. - 1929 -« un chien andalou » dont le scénario est écrit avec Salvador Dalí. Scène de l’œil coupé -en 1930 « l’age d’or » coréalisé par Salvador Dalí RENE CLAIR : -1924 « Entracte » Il représente à ce titre la première intervention du cinéma dans un spectacle de danse

internet utiles http://www.spectaclesselection.com/archives/expositions/fic he_expo_U/une_image/une_image_pe ut.htm http://www.dokamo.nc/les-mains-libresde-paul-eluard-et-man-ray/ quelques films d’inspiration surréaliste    Luis Buñuel : Un chien andalou (1929) David Lynch : Lost highway (1997) Mulholland drive (2001) Michel Gondry : Eternal sunshine of the spotless mind (2004) - rappel : les oeuvres de Man Ray, dont les photos  en 1921, Man Ray, photographe américain pionnier de l'Art moderne

selon Pierre Prévert. Mais ce genre ne plaisait pas beaucoup au producteur à qui ils l'avaient proposé. Surtout, devait le réaliser et l’interpréter Pierre Batcheff, le jeune premier de l'époque, qui était très beau et venait de tourner ‘’Un chien andalou’’ ; mais son suicide, le 12 avril 1932, sonna le glas de « ce beau projet entrepris et mené à bien jusqu'à une préparation très poussée, qui resta finalement, comme tant d'autres, au fond d'un tiroir où il dort paisiblement. » Une séquence allait

avant même ta mère. Il me prit par le bras et me jeta par terre. Il me roua ensuite de coups avec rage. Ma culotte était mouillée. Nous avons pris le chemin de l’exil, à pied. Sur le bord de la route, il y avait des charognes, des oiseaux noirs et des chiens. Ventres ouverts, déchirés. La pourriture. La nuit, nous plantions notre tente n’importe où, là où la fatigue devenait insupportable. On entendait le hurlement des renards, et on apercevait des gens qui enterraient vite les victimes de la faim là