Un Décor Réaliste Madame Bovary

anglais (romance/novel) différent tandis que le français suppose le doute. Pour l'ancien roman, on parlera de « romance » (il s'agit des aventures d'amours, chevaleresques. La question de la vraisemblance ne se pose pas) tandis que le roman nouveau réaliste (roman de mœurs, essentiellement) est appelé « novel », selon les termes anglosaxons. On quitte le romance et on rentre dans le novel au XIXème siècle. Du Bellay (1 p.5) pense que le roman est de l'ordre du divertissement et de la détente. Diderot

essor de l’industrie pharmaceutique, pétrole. Naissance de l’électricité. La prospérité à accélérer les modifications culturelles. 2 - Naissance d’une culture de masse et essor du cinéma A - culture populaire et culture savante Le cinéma réaliste traduit des anecdotes, comique … Dès le début du cinéma, plusieurs genres apparaissent avec les scénarios, les mises en scènes. Aspect de nouveauté qui joue beaucoup : la moitié de la salle repaye pour revoir la reproduction. D’après Mesguisch,

actions et aux événements fait avancer l'action, elle met en œuvre l'aspect temporel du récit. Mais la description a un caractère relativement intemporel. Elle s'attarde sur des objets ou sur des êtres qu'elle fige à un moment du temps. Pour planter le décor de l'action ou présenter les personnages, le récit interrompt donc le cours des événements. Cela a des conséquences sur la vitesse du récit. La description constitue une pause, un temps morts dans le déroulement narratif. Si elle se prolonge, elle

garder la trace de ce moment et le restituer au poète. C'est le paysage qui conserve le souvenir, et non l'écriture et qui peut dire "ils ont aimé". Ronsard, Sonnets pour Hélène, "quand vous serez bien vieille ..." 1578 Un tableau nostalgique et réaliste de la vieillesse Le poète se projette dans le temps : le premier quatrain est une description de la vie monotone d’une femme âgée. Le poète insiste sur l’âge (« bien vieille ») et les occupations calmes de la femme en question (« dévidant et filant » ;

et frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une partie de sa timidité́. Bientôt, étonné́ de sa beauté́, il oublia tout, même ce qu'il venait faire. Mme de Rênal avait répété́ sa question. – Je viens pour être précepteur, madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu'il essuyait de son mieux. Mme de Rênal resta interdite ; ils étaient fort près l'un de l'autre à se regarder. Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint

formalistes russes (Théorie de la littérature, op. cit., p. 282 et suiv.) ont repris et élargi cette notion de « motivation ». Les auteurs réalistes et naturalistes, qui voulaient systématiquement « banaliser » et « prosaïser » leurs héros, ont très souvent donné à leurs romans, comme titres, des noms propres qui connotaient cette banalité : Madame Bovary, Germinie Lacerteux, Madeleine Férat, Thérèse Raquin, etc. 57. Les cas les plus intéressants sont ceux où nous voyons, dans un énoncé, un

si corseté dans ses bonnes manières : en témoigne la puissance poétique de la première phrase de Salammbô. 3 – Rédiger la réponse p. 472 (ES/S) p. 592 (L/ES/S) Les comparaisons donnent une deuxième personnalité aux deux personnages : le Pharaon et Madame Thénardier. En cela, ils sont des monstres, êtres composites. Le Pharaon est, par le biais de comparaisons qui renvoient à des objets ou des matières, déshumanisé : – casque allongé en mitre ; – la conque de l’oreille ; – un semis de points semblables

si corseté dans ses bonnes manières : en témoigne la puissance poétique de la première phrase de Salammbô. 3 – Rédiger la réponse p. 472 (ES/S) p. 592 (L/ES/S) Les comparaisons donnent une deuxième personnalité aux deux personnages : le Pharaon et Madame Thénardier. En cela, ils sont des monstres, êtres composites. Le Pharaon est, par le biais de comparaisons qui renvoient à des objets ou des matières, déshumanisé : – casque allongé en mitre ; – la conque de l’oreille ; – un semis de points semblables

même question », « un bien mauvais soutien ; sans appui... ») et antithèses (« se moque de la paix comme de la guerre », « hautes à un endroit, basses à un autre », « Amour, de sage, l’a faite folle »). Dans le Roman d’Eneas, les rares éléments du décor (cité, château, palais, remparts, tours) ne sont que brièvement évoqués, jamais décrits ; les indications temporelles sont absentes. Chez Virgile, la description du délire amoureux de Didon s’inscrit dans un cadre plus riche et caractérisé (bois

émancipation de l’intelligence, une avancée de l’esprit de libre examen. Une même métaphore […]« lumières » évoque cette aventure collective. Le triomphe de la philosophie aurait mis fin au règne de l’obscurantisme et de la superstition. « Philosopher, écrit Madame de Lambert en 1715, c’est rendre à la raison toute sa dignité, c’est secouer le joug de la tradition, de l’autorité »; et Diderot de confirmer, dans une lettre à la princesse Dashkoff en 1771 : « l’esprit de notre siècle est l’esprit de liberté »