Un Long Dimanche De Fiançailles

traitement venait d'être augmenté de trente-cinq goulden par mois! Un zèle constant, une exactitude méticuleuse portaient enfin leurs fruits, car il était fier d'arriver à ce résultat à force d'acharnement et de régularité. Déjà, tandis qu'il parcourait le long chemin menant à la Noorder-straat, il se réjouissait des cris de joie que jetterait la délicieuse Antje et, au fond de sa poche, se trouvait à l'intention de Fietje, âgé d'un an et demi, un singe de caoutchouc, qui piaulait quand on lui appuyait sur

ensoleillées. Il n’y a pas de plus grand amour. Lors d’un sabbat auquel je pense maintenant, elle était assise en son attente, satisfaite d’elle-même et de la bonne mine qu’avait son fils ce matin, et elle complotait une pâte d’amandes à lui préparer dimanche. « Je la ferai un peu plus cuite que la dernière fois », pensait-elle. Et lundi, oui, elle lui ferait un gâteau de maïs avec beaucoup de raisins de Corinthe. Très bien. Soudain, regardant la pendule et s’apercevant qu’il était déjà huit heures du

Guerre Mondiale marque en effet un « creux ». Le retournement de cette situation se doit aux auteurs André Ducasse, Jacques Meyer et Gabriel Perreux, tous les trois combattants, dans leur ouvrage Vie et Mort des Français 1914-1918. Ces « historiens de dimanche » impose un nouveau regard, plus global sur cette « Der des Ders ». Ils proposent « un récit vu d’en haut et vu d’en bas », où, à l’Histoire de la Nation française de Gabriel Hanotaux, succède « une histoire du peuple français ». Ici, « le vainqueur

rhétorique au lycée de Rouen, ayant pour correspondant le poète Louis Bouilhet, ami de Gustave Flaubert qui le conduisit auprès de lui, à Croisset, à proximité de Rouen, résidence ordinaire de l’écrivain. Il lui fit de fréquentes visites. Chaque dimanche, le maître lui apprit à regarder les choses et fit son apprentissage d'écrivain, l’incitant à délaisser la poésie pour la prose, tentant de lui enseigner la lente patience du métier, la sobriété, la froideur sensible, la méfiance à l’égard des émotions

d’elle le mystique élancement de la virginité victorieuse. Et, à ses pieds, l’autre, l’enfant misérable, blanche de neige, elle aussi, raidie et blanche à croire qu’elle devenait de pierre, ne se distinguait plus des grandes vierges. Cependant, le long des façades endormies, une persienne qui se rabattit en claquant lui fit lever les yeux. C’était, à sa droite, au premier étage de la maison qui touchait à la cathédrale. Une femme, très belle, une brune forte, d’environ quarante ans, venait de

d’elle le mystique élancement de la virginité victorieuse. Et, à ses pieds, l’autre, l’enfant misérable, blanche de neige, elle aussi, raidie et blanche à croire qu’elle devenait de pierre, ne se distinguait plus des grandes vierges. Cependant, le long des façades endormies, une persienne qui se rabattit en claquant lui fit lever les yeux. C’était, à sa droite, au premier étage de la maison qui touchait à la cathédrale. Une femme, très belle, une brune forte, d’environ quarante ans, venait de

troisième chapitre est totalement une fiction. Haenel précise d’ailleurs : « les scènes, les phrases et les pensées que je lui prête relèvent de l'invention ». La personne réelle laisse donc la place à un personnage imaginaire qui souhaite, dans un long monologue au présent, révéler ses pensées les plus cachées. La polémique enfle très rapidement. Claude Lanzmann a déclaré à propos de Yannick Haenel : Les scènes qu'il imagine, les paroles et pensées qu'il prête à des personnages historiques réels

présidé à la rédaction du code civil, celui-ci n’en consacrait pas moins la toute-puissance du mari au sein de la famille, la femme étant reléguée au statut d’incapable. Le code fut cependant progressivement réformé dans sa première partie tout au long du 19ième siècle et du 20ième siècle. Toutefois au 19ième siècle, les modifications restèrent parcellaires. On peut citer à titre d’exemple, la loi Bonald de 1816 qui avait aboli le divorce lequel fut rétabli par la loi Naquet de 1884. Dans la première

presque 6 heures lorsqu’ils atteignirent leur destination. A trois kilomètres de la côte, Whitegates était un magnifique manoir restauré du XIXe siècle, qui respirait la paix et la tranquillité. Quand la voiture se gara devant le perron, Jessica resta un long moment à admirer la vieille demeure. — Ça vous plaît ? demanda Zac. — C’est… splendide ! Et gigantesque ! — Heureusement, mes grands-parents ont une véritable armée de domestiques. Jessica n’était pas au bout de ses découvertes… Une femme grande

semblaient avoir des balles à en revendre, des pleins magasins sans doute. La guerre décidément, n’était pas terminée ! Notre colonel, il faut dire ce qui est, manifestait une bravoure stupéfiante ! Il se promenait au beau milieu de la chaussée et puis de long en large parmi les trajectoires aussi simplement que s’il avait attendu un ami sur le quai de la gare, un peu impatient seulement. Moi d’abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j’ai jamais pu la sentir, je l’ai toujours trouvée triste