Un scandale en Bohême

constituent, au même titre que les chevaux, les bijoux ou les palais les ornements de la vie même, ou les moyens de la puissance. Dans une telle société, qui par ailleurs connaît la pénurie, il est bien évident que ces élégances constituent un scandale moral et peuvent être condamnées comme injustes, d’autant que s’y ajoute avec le christianisme, un préjugé religieux hostile à tous les plaisirs, dont les arts de délectation, parce qu’ils détournent de Dieu.. Ainsi les prédicateurs fulminent en

malgré ses défauts. Pangloss clôt cette énumération, il reste le personnage qui parle pour ne rien dire. Candide c’est forgé un esprit critique, il s’oppose patiemment aux paroles de Pangloss. Poésie : Les cahiers de Douai de Rimbaud « Ma Bohème » C’est un sonnet qui évoque les fugues du poète. Il peint son autoportrait en coureur de chemin. Ivre d’espace et de liberté. La nature l’accueille et le protège. • Rimbaud met en valeur la pauvreté - vêtements abîmés, troués - il dort

de ses 16 ans, son père le met à la porte lorsqu'il découvre l'homosexualité de son fils. Francis Bacon ira alors s'établir à Londres. Vers 1927, Bacon quitte Londres et part vivre pour quelques mois entre Berlin et Paris, où il mène une vie de bohème. Il survit en pratiquant différents petits métiers, 1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Bacon_%28peintre%29 http://www.myhrra.over-blog.com/pages/Francis_Bacon_.html 3 http://www.artclair.com/oeil/archives/docs_article/60033/francis-bacon---le-hurlement-de-lapeinture

lui auraient permis, une fois adulte, d’embrasser la carrière d'architecte qu'il aurait souhaité. Afin de satisfaire ses parents, Christian Dior intègre donc Sciences Po à l'âge de 18 ans. Cependant, ses fréquentations parisiennes fleurent bon la Bohême, et l'éloignent rapidement des études. En 1928, il décide avec son ami Jacques Bonjean d'ouvrir une galerie d'art. Cependant, les difficultés financières qu'il rencontre le pousseront à abandonner la galerie et à utiliser son joli coup de crayon pour

mélancolie… Cependant, en seconde, il obtient le deuxième prix de vers latins au concours général. Renvoyé du lycée en 1839, il obtient tout de même son baccalauréat et commence alors ses études de droit. Pendant trois ans (1839-1841), il mène une vie de bohème au quartier latin. Il fréquente LECONTE DE LISLE (1818-1894), se lie avec LE VAVASSEUR (1819-1896) et devient disciple de GAUTIER (1811-1872). Il lit beaucoup. Afin de l’arracher à cette vie « scandaleuse », sa famille l’envoie en Inde par bateau

sa mère et de son jeune frère sur la Côte d'Azur. Bien qu'étant un élève des plus brillants, Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinaire de Kostrowitzki, que tout le monde appelle Wilhelm, quitte le lycée. Il délaissera néanmoins sa vie de bohème pour un poste de précepteur de français. Il part alors en Rhénanie aux côtés de la famille de la vicomtesse de Milhau. Rentré à Paris, il se découvre une réelle passion, l'écriture, qu'il se plaît à exercer en vue de publications : poèmes et articles

romans pour Radiguet : Le Diable au corps (1923) et Le Bal du comte d’Orgel (1924). On n’hésita pas cependant à crier au génie 1 dans les deux cas. En outre, comme Rimbaud en compagnie de Verlaine, Radiguet mène au côté de Jean Cocteau une existence de bohème, allant à l’encontre de la morale bourgeoise dominante de l’époque. Comme le poète avant lui, Radiguet incarne donc à la fois l’adolescence révoltée et le talent fulgurant. Mais là s’arrête la comparaison entre les deux garçons. Alors que, né d’une

d’Autriche appelée les Habsbourg. De son vrai nom, Maria Antonia Josépha Johanna de Habsbourg-Lorraine, elle est le quinzième enfant de l’empereur germanique François Ier de Lorraine et de Marie Thérèse, archiduchesse d’Autriche, reine de Hongrie et de la Bohême. Son enfance se déroule entre le palais de la Hof burg à Vienne et le château de Schönbrunn. Confiée aux soins de gouvernantes de la famille royale, son éducation se porte plus sur le maintien, la danse, la musique que sur les instructions

droit divin, dans Lettres philosophiques (1734). Mais ces Lettres philosophiques sont condamnées au feu et lui à la Bastille. Il se réfugie alors en Lorraine, chez Madame de Châtelet. Puis il séjourne à Paris, publie la satire Le Mondain, qui fait scandale ; Voltaire s'exile en Hollande. Les premiers chapitres du Siècle de Louis XIV, publiés clandestinement, sont saisis. En 1744, il est rappelé à Paris, protégé par Madame de Pompadour. Il devient historiographe du roi de France et est élu à l'Académie

d'une trilogie racontant, sur le mode burlesque, les aventures d'un ancien capitaine des dragons, qui, après avoir assassiné le Roi Venceslas, accède au trône d'une Pologne imaginaire. La première représentation de la pièce le 10 décembre 1896 fit scandale, le public se révoltant contre cet excès d'ineptie et de grossièreté (Journal Le Temps). En voici l'exposition. PÈRE UBU Merdre! MÈRE UBU Oh ! voilà du joli, Père Ubu, vous estes un fort grand voyou. PÈRE UBU Que ne vous assom'je