Une Grande Dame Verlaine

Les nombreux drames dont elle fut victime lui valu le surnom de « Notre-Dame-Des-Pleurs ». Entrant dans le monde de l’art grâce au théâtre, elle se met à écrire des poèmes pour gagner sa vie, et obtient plusieurs distinctions académiques et la pension royale grâce à son lyrisme et à l’hardiesse de sa versification. Première des poètes du romantisme, elle fut admirée par de nombreux écrivains comme Balzac, Baudelaire ou Verlaine qui déclara sur elle : « Nous proclamons à haute et intelligible voix

mépris, la moquerie).  L’assonance « Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville. Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie O le chant de la pluie ! » (Verlaine) « Je revis ces campagnes où j’entendis si souvent siffler la grive » (Chateaubriand) L’assonance est la reprise de la même voyelle ou de la même diphtongue dans des mots, expressions, ou phrases proches. Les assonances suggèrent généralement un

Monarchie de Juillet sous le règne de Louis Philippe. Œuvres de Hugo (« Notre Dame de Paris »), Musset (« Lorenzaccio »), Balzac « Le Père Goriot »), Dumas (« Le Comte de Monte Cristo »). 1848 : Seconde Révolution 1848 à 1852 : Seconde République, Louis Napoléon Bonaparte. Flaubert écrit « Madame Bovary » et Chateaubriand « Les Mémoires d’outre-tombe ». 1852 à 1870 : Second Empire (Napoléon III). Œuvres des poètes Verlaine, Gérard de Nerval. V Hugo publie « Les Misérables ». En 1868, Baudelaire publie

rejoindre Douai. Or cet ensemble est caractérisé par une appropriation du réel familier par la poésie, où s'ébauche une technique impressionniste avant la lettre [...]. Nous sommes en présence d'une poésie du concret, des choses, comme dira plus tard Verlaine à propos de ses propres recherches, à laquelle s'oppose l'évasion de Ma Bohème. Le sous-titre - qu'on dirait plutôt un sur-titre - de "Fantaisie", n'est-il pas destiné à souligner ce qui fait la différence de ce dernier sonnet? Les précédents étaient

Qu'est-ce de l'homme orgueilleux...  », Jean Auvray, 1623 « A mes amis », Evariste de Parny, 1778 « Le Lac », Méditations poétiques, Alphonse de Lamartine, 1820 « Chanson d'automne », Poèmes Saturniens, Paul Verlaine, 1844 « Le ballet des heures », Poésies diverses, Gérard de Nerval, 1851 « L'ennemi », Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire, 1861 « Le Pont Mirabeau », Alcools, Guillaume Apollinaire, 1912 « Un

pluie, ils vont cueillir les légumes printaniers ; Au riz nouvellement cuit ils ajoutent du millet jaune. L’hôte ne se lasse point de répéter combien il est joyeux de cette rencontre inespérée ; Et bientôt l’on a bu dix grandes tasses, sans s’en apercevoir. Dix grandes tasses ont été bues. Cependant ma raison n’est point égarée ; Mais je suis touché profondément de retrouver si vive notre vieille amitié. Demain, il faudra mettre encore entre nous des montagnes aux cimes nuageuses, Et, pour

faites-vous un peu violence !) ; cette liste n’a rien d’exhaustif3, loin s’en faut ; elle n’est qu’indicative et reflète, également, à l’insu de mon plein gré (comme dirait l’autre4), mes propres goûts ; dans un souci pratique, j’ai classé les œuvres par « grand » genre littéraire (même si on vous enseignera - il y a intérêt ! - que cette notion de genre est pour le moins problématique) et, à l’intérieur de chaque genre, par ordre alphabétique, en vous indiquant à chaque fois, sous forme tabulaire, le nom

EXPOSé L’œuvre d’Edward rattache le symbolisme au préraphaélisme et au mouvement esthétique. Pour l’anecdote, il a pris le nom « Burne » pour se distinguer de la foule des peintres dénommés Jones à cette époque. Il est considéré comme le plus grand peintre du préraphaélisme tardif. Tantôt intéressé à la mythologie grecque et celtique, dans ses œuvres, il illustre des sujets médiévaux, antiques, mais toujours chargées d’un symbolisme qui doit beaucoup à la poésie de William Morris, son ami dont

l’âpre escarpement qui sur le flot s’incline, Que l’aigle connaît seul et seul peut approcher, Paisible, elle croissait aux fentes du rocher. L’ombre baignait les flancs du morne promontoire ; Je voyais, comme on dresse au lieu d’une victoire Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil, À l’endroit où s’était englouti le soleil, La sombre nuit bâtir un porche de nuées. Des voiles s’enfuyaient, au loin diminuées ; Quelques toits, s’éclairant au fond d’un entonnoir, Semblaient craindre de luire

Château de la Possennière, près de Vendôme. Il s'installe à Paris en 1544. C'est là qu'il contribue à former la Pléiade, groupe d'écrivains qui se donnent comme mission d'enrichir la langue français et de créer une véritable littérature française. Grand humaniste, il devient le poète le plus important du groupe avec Joachim du Bellay, qui rédige en 1549 la Défense et Illustration de la langue française. Ce manifeste a comme ambition de défendre le français contre ses détracteurs, d'enrichir son vocabulaire